Le produit tient une place centrale dans la vie sociale de certaines régions, mais est interdit en France et dans beaucoup de pays européens.
Le trafic et la consommation de khat seraient en augmentation en Europe. Est-il en passe de devenir une nouvelle drogue à la mode en occident ?
Le khat est un arbuste cultivé en Afrique Orientale et au sud de la péninsule arabique. Dans ces régions (plus particulièrement en Éthiopie, en Somalie, au Yémen, à Djibouti, au Kenya), il est l’objet d’un usage rituel ancestral qui consiste à en mâcher les feuilles fraîches, en raison de leur effet stimulant et euphorisant. On estime à environ 20 millions le nombre de consommateurs de khat dans le monde.
Les feuilles de khat contiennent de la cathinone, dont la structure chimique et les effets s’apparentent à ceux de l’amphétamine, bien qu’ils soient deux fois moins puissants.
Même si les recherches sur le khat n’en sont qu’à leurs débuts, il est communément admis qu’une consommation modérée n’a pas d’effets nocifs. De plus en plus d’indices confirment cependant qu’une consommation excessive peut entraîner des comportements agressifs, des hallucinations, des états psychotiques, ainsi que de graves problèmes de santé (atteinte des systèmes nerveux, digestif, respiratoire, circulatoire...).
Le khat est considéré comme un produit stupéfiant, donc interdit, dans 15 États membres sur 27, dont la France. Les Pays-Bas et le Royaume-Uni en autorisent l’importation, le commerce et la consommation. Dans les 10 États membres restants, il ne fait l’objet d’aucun contrôle.
Au sein de l’Union, le produit est principalement consommé par les immigrés de première génération originaires d’Afrique subsaharienne. L’usage en dehors de ces communautés demeure restreint.
Les consommateurs de khat «broutent» pendant plusieurs heures des feuilles qu’ils accumulent dans un coin de la bouche (ils sont ainsi facilement reconnaissables à cette grosse boule qui leur déforme la joue).
Le khat est un arbuste cultivé en Afrique Orientale et au sud de la péninsule arabique. Dans ces régions (plus particulièrement en Éthiopie, en Somalie, au Yémen, à Djibouti, au Kenya), il est l’objet d’un usage rituel ancestral qui consiste à en mâcher les feuilles fraîches, en raison de leur effet stimulant et euphorisant. On estime à environ 20 millions le nombre de consommateurs de khat dans le monde.
Les feuilles de khat contiennent de la cathinone, dont la structure chimique et les effets s’apparentent à ceux de l’amphétamine, bien qu’ils soient deux fois moins puissants.
Même si les recherches sur le khat n’en sont qu’à leurs débuts, il est communément admis qu’une consommation modérée n’a pas d’effets nocifs. De plus en plus d’indices confirment cependant qu’une consommation excessive peut entraîner des comportements agressifs, des hallucinations, des états psychotiques, ainsi que de graves problèmes de santé (atteinte des systèmes nerveux, digestif, respiratoire, circulatoire...).
Le khat est considéré comme un produit stupéfiant, donc interdit, dans 15 États membres sur 27, dont la France. Les Pays-Bas et le Royaume-Uni en autorisent l’importation, le commerce et la consommation. Dans les 10 États membres restants, il ne fait l’objet d’aucun contrôle.
Au sein de l’Union, le produit est principalement consommé par les immigrés de première génération originaires d’Afrique subsaharienne. L’usage en dehors de ces communautés demeure restreint.
Les consommateurs de khat «broutent» pendant plusieurs heures des feuilles qu’ils accumulent dans un coin de la bouche (ils sont ainsi facilement reconnaissables à cette grosse boule qui leur déforme la joue).
Un grand volume de feuilles est nécessaire, ainsi qu’un certain temps d’absorption par l’organisme (environ une heure) avant de ressentir les effets stimulants, ce qui fait du khat un produit moins efficace que la plupart des substances disponibles sur le marché, dont les effets sont plus immédiats et plus intenses.
Après plusieurs heures de mastication, les consommateurs novices déplorent des sensations désagréables aux joues et aux mâchoires, sans parler du goût amer et des résidus coincés entre les dents...
Après plusieurs heures de mastication, les consommateurs novices déplorent des sensations désagréables aux joues et aux mâchoires, sans parler du goût amer et des résidus coincés entre les dents...