La 5G augmentera considérablement l’exposition aux champs
électromagnétiques radiofréquences (RF-EMF) au-dessus de la 2G, de la 3G, de la
4G, du Wi-Fi…
De nombreuses publications scientifiques récentes ont montré
que les champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales.
L’électrohypersensibilité est reconnue comme une maladie
dans cinq pays nordiques et au Royaume-Unis. L’Organisation mondiale de la
santé (OMS) a classé en 2011 les ondes électromagnétiques dans la catégorie des
“cancérogènes possibles”, tout en précisant que des relations de cause à effet
n’ont pu être établies avec certitude. Au cours de la dernière année, deux
études majeures ont trouvé des preuves concluantes que le rayonnement des
mobiles provoquait le cancer chez le rat. Ces études menées par le National
Toxicology Program aux États-Unis et l’
Institut Ramazzini en Italie ont
bénéficié d’une couverture médiatique mondiale.
Plus de 2000 articles scientifiques font état d’effets comme
les acouphènes, les pertes d’attention, les céphalées, des vertiges, des
inflammations des yeux, la dépression, la tension nerveuse, une fatigue
chronique ou les maladies infectieuses à répétition, etc, et sont consultables
sur des sites comme celui de l’Electronic Radiation Safety de l’Université de Berkeley aux Etats-Unis.
Il sera difficile de faire machine arrière sur la 5G mais il est de la responsabilité de tous les
acteurs de l’industrie mobile comme la GSMA (opérateurs) et les industriels
(Nokia, Ericsson, Huawei…) de travailler
sur ce sujet et de proposer des initiatives, des innovations, des normes, une
charte de déploiement… qui permettent d’utiliser des nouveaux réseaux dans les
meilleurs conditions ! La créativité humaine devrait pouvoir faire cela !