Parmi les traitements manquants, le Levothyrox, essentiel dans le traitement des troubles thyroïdiens, se trouve en tête de liste. Le magazine attribue cette crise à une tension croissante au sein des chaînes d’approvisionnement du pays, exacerbée par les récents conflits mondiaux, notamment la guerre en Ukraine, ainsi que la volatilité des prix des carburants.
Cependant, Layla Laassel Sentissi, directrice générale de la Fédération marocaine de l’industrie et de l’innovation pharmaceutique (Fmiip), minimise l’ampleur du problème, qualifiant les ruptures de stocks de brèves. Elle pointe du doigt les médicaments importés depuis l’Europe, confrontés à des difficultés d’approvisionnement en matières premières. La relocalisation des productions européennes, afin de réduire la dépendance à l’égard de pays comme la Chine et l’Inde, entraîne des retards dans les livraisons.
Un autre facteur contribuant à cette tension est la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 7 % sur les médicaments. Cette exonération a contraint les industriels à rappeler les produits pour les réétiqueter, retardant ainsi les livraisons aux pharmacies.
Les médicaments manquants sont souvent brevetés ou basés sur des biotechnologies, et ne peuvent pas être produits localement. De plus, le faible volume de médicaments nécessaires au Maroc ne justifie pas un investissement de la part des groupes pharmaceutiques locaux, selon Layla Laassel Sentissi.
La filière pharmaceutique représente une part significative de l’économie marocaine, constituant 1,5 % du PIB, avec une quarantaine de laboratoires présents, dont Sanofi, Sothema et Roche, exploitant 54 sites de fabrication. Une partie de la production est exportée vers l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Néanmoins, le niveau des stocks stratégiques de médicaments essentiels reste inconnu, le ministère de la Santé et la Direction du médicament et de la pharmacie gardant le silence à ce sujet, dénonce Jeune Afrique.
Un autre facteur contribuant à cette tension est la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 7 % sur les médicaments. Cette exonération a contraint les industriels à rappeler les produits pour les réétiqueter, retardant ainsi les livraisons aux pharmacies.
Les médicaments manquants sont souvent brevetés ou basés sur des biotechnologies, et ne peuvent pas être produits localement. De plus, le faible volume de médicaments nécessaires au Maroc ne justifie pas un investissement de la part des groupes pharmaceutiques locaux, selon Layla Laassel Sentissi.
La filière pharmaceutique représente une part significative de l’économie marocaine, constituant 1,5 % du PIB, avec une quarantaine de laboratoires présents, dont Sanofi, Sothema et Roche, exploitant 54 sites de fabrication. Une partie de la production est exportée vers l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient. Néanmoins, le niveau des stocks stratégiques de médicaments essentiels reste inconnu, le ministère de la Santé et la Direction du médicament et de la pharmacie gardant le silence à ce sujet, dénonce Jeune Afrique.