Il existe deux types de pergélisol en fonction de leur localisation :
- le pergélisol circumpolaire qui se situe aux hautes latitudes et recouvre près de 20 % de l’hémisphère nord et
- le pergélisol de montagne qui se trouve à haute altitude. D’une épaisseur variable (de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres), il est recouvert d’une couche supérieure, appelée couche active, gelée pendant l’hiver et qui dégèle au printemps.
Le permafrost est présent sur un cinquième de la surface du globe, notamment au Groenland, en Alaska, au Canada et en Russie. De manière générale, il recouvre toutes les terres situées au-dessus du 60e degré de latitude. Sa sensibilité aux changements de température en fait un indicateur pour le réchauffement climatique. Selon le NCAR (Centre national pour la recherche atmosphérique), la quantité de permafrost pourrait diminuer de 50 % d’ici 2050 jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que 10 % en 2100.
En effet, le réchauffement climatique entraîne des épisodes de dégels du pergélisol. Ce phénomène entraîne une modification de la couche active qui se traduit par des modifications de sa végétation ainsi que des mouvements importants du sol. Mais il présente également un risque pour l’évolution du climat. En effet, ce sous-sol renferme d’importantes quantités de matières organiques composées en partie de méthane, un gaz au pouvoir de réchauffement du climat 25 fois supérieur au CO2 (selon le GIEC) qui sera libéré par le dégel.
Le permafrost est présent sur un cinquième de la surface du globe, notamment au Groenland, en Alaska, au Canada et en Russie. De manière générale, il recouvre toutes les terres situées au-dessus du 60e degré de latitude. Sa sensibilité aux changements de température en fait un indicateur pour le réchauffement climatique. Selon le NCAR (Centre national pour la recherche atmosphérique), la quantité de permafrost pourrait diminuer de 50 % d’ici 2050 jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que 10 % en 2100.
En effet, le réchauffement climatique entraîne des épisodes de dégels du pergélisol. Ce phénomène entraîne une modification de la couche active qui se traduit par des modifications de sa végétation ainsi que des mouvements importants du sol. Mais il présente également un risque pour l’évolution du climat. En effet, ce sous-sol renferme d’importantes quantités de matières organiques composées en partie de méthane, un gaz au pouvoir de réchauffement du climat 25 fois supérieur au CO2 (selon le GIEC) qui sera libéré par le dégel.
De grands trous se sont créés en Sibérie dans la presqu’île de Yamal, le bout du monde en langage local. Ils sont dues à l'expulsion de matière sous la force de gaz comprimé tel les phénomène du bouchon de champagne. Mais on ne parle pas de Jéroboam, ni de Nabuchodonosor, ce sont des trous de 30 à 60 mètres de diamètre et de profondeur de 50 à 70 mètres.