Les écailles recouvrent le corps du poisson et protègent son environnement interne de l’extérieur. Ils les aident également dans leurs mouvements de nage.
Ces structures sont issues du derme des poissons et les mêmes gènes qui participent à leur formation sont ceux qui interviennent dans le développement des dents et des poils des mammifères. La dentine qui forme l’émail est présente dans les deux structures.
Il existe différents types d’écailles représentatives de différents groupes de poissons : les placoïdes, les cosmoïdes, les ganoïdes, les cycloïdes et les cténoïdes.
Avec cette variété et la fonction protectrices des écailles, il faut se demander comment l’évolution a sélectionné les poissons sans écailles. Comment ces poissons se protègent-ils des abrasions, des prédateurs et des agents pathogènes ? Quelles sont les structures qui aident à nager ?
L’absence d’écailles chez ces poissons ne signifie pas qu’ils sont limités, car la sélection naturelle a fourni à ces animaux d’autres stratégies pour survivre dans leur environnement.
- Lamproies et myxines, poissons sans écailles ni mâchoires
- les Agnathes ou poissons sans mâchoires. Leur apparence est très différente de celle de tout autre type de poisson. Ils sont un mets délicat dans de nombreuses régions du monde.
Ils ont un corps cylindrique et allongé, sans même de nageoires, une seule dorsale et une caudale. Le trait le plus caractéristique de ces poissons est leur bouche, formée par des cercles de dents cornées, et leur langue est capable d’agir comme une ventouse à la surface de l’espèce qu’ils parasitent.
Ils ont un corps cylindrique et allongé, sans même de nageoires, une seule dorsale et une caudale. Le trait le plus caractéristique de ces poissons est leur bouche, formée par des cercles de dents cornées, et leur langue est capable d’agir comme une ventouse à la surface de l’espèce qu’ils parasitent.
- Les mixines ont un corps similaire, mais n’ont pas l’entonnoir buccal des lamproies. Ils ont plutôt des organes sensoriels sous forme de barbillons.
- Les poissons anguilliformes : congre, anguille et murène
Le congre est de couleur gris bleuâtre, avec des lèvres charnues et de petites dents coniques. Ce poisson est nocturne et profite des creux du sol pour rester caché et traquer ses proies au crépuscule, lorsqu’il est le plus actif.
Les murènes ont également un corps semblable à celui des anguilles. Elles n’ont pas d’écailles et sécrètent des couches muqueuses protectrices. En outre, elles ont une peau très épaisse avec une forte proportion de cellules productrices de mucus, lesquelles leur permettent de fabriquer cette substance plus facilement que les autres espèces d’anguilles.
Ces poissons chassent cachés dans le sable et, grâce à la membrane muqueuse, les grains de sable restent collés à la surface de leur peau et plus tard aux parois de leur terrier, renforçant le refuge où ils restent.
- Silure ou poisson-chat
Ces géants n’ont pas non plus de squames ; leur peau est recouverte d’un mucus abondant. Le menton et les papilles olfactives du poisson-chat lui permettent de percevoir les changements chimiques de l’eau.
C’est une espèce introduite pour la pêche sportive. Dans de nombreuses régions, c’est une espèce envahissante, car elle déplace les espèces indigènes en raison de son adaptabilité aux rivières, aux lacs et aux étangs.
C’est une espèce introduite pour la pêche sportive. Dans de nombreuses régions, c’est une espèce envahissante, car elle déplace les espèces indigènes en raison de son adaptabilité aux rivières, aux lacs et aux étangs.
- La chimère ou rat de mer