Astéroïde :
le terme désigne des objets orbitant dans le système solaire, de taille
variable mais beaucoup plus petits qu'une planète, bien que certains d'entre
eux aient désormais le statut de planète naine, comme Cérès.
Comète : il
s'agit d'un corps céleste généralement composé de poussières et de glace mais
dont le noyau peut être solide, et dont l'orbite l'amène régulièrement près du
soleil, déclenchant ainsi la fonte d'une partie de son enveloppe (la fameuse
"queue"). Si dans le passé on distinguait les comètes des astéroïdes
par leur composition, aujourd'hui la limite entre les deux est devenue plus
floue au fur et à mesure que les observations deviennent plus détaillées.
Météore :
c'est un autre nom donné aux étoiles filantes. Le terme désigne le phénomène
lumineux observé, et non son origine.
Au fil de l'année, il y a de nombreux essaims d'étoiles filantes, mais
l'on peut distinguer les principaux :
Les Quadrantides : elles semblent provenir de la constellation du Bouvier, non loin
de la Grande Ourse. Leur origine serait un petit astéroïde numéroté (196256)
2003 EH1. On les observe durant les tout premiers jours de janvier.
Les Lyrides : comme leur nom l'indique, ils semblent provenir de la
constellation de la Lyre. Ils sont dûs au passage de la comète C/1861 G1
"Thatcher". On les voit pendant la deuxième quinzaine d'avril. Il
s'agit de l'essaim le plus ancien jamais
enregistré : il est mentionné par des
astronomes chinois en 687 avant notre ère.
Les Eta Aquarides : semblant provenir de la constellation du Verseau, ils sont en
fait des résidus de la comète de Halley. On peut les voir de la fin avril à la
mi-mai.
Les Perséïdes : la période d'activité de cet essaim est globalement du 20 juillet
au 20 août. Elles proviennent des débris de la comète Swift-Tuttle, et se
voient dans la direction de la constellation de Persée.
Les Orionides : observables dans la constellation d'Orion, elles proviennent
également du passage de la comète de Halley. On les observe durant la deuxième
quinzaine d'octobre.
Les Léonides : venant de la direction de la constellation du Lion, durant la
troisième semaine de novembre, elles doivent leur origine à la comète
Tempel-Tuttle. La périodicité de cet essaim est assez irrégulière. Un pic de
son activité en 1833 a déclenché un grand intérêt pour ce phénomène spatial.
Les Géminides : visibles à la mi-décembre dans la direction de la constellation
des Gémeaux, elles sont issues de l'astéroïde (3200) Phaéton. Avec les
Quadrantides, c'est le seul essaim qui n'a pas pour origine des débris de
comète.
Les Ursides : issues de la comète Tuttle, elles semblent provenir de la Petite
Ourse. On peut les voir à partir de la mi-décembre et jusqu'à un peu après
Noël.
Météoroïde : le
terme désigne de petits morceaux de roc, provenant d'astéroïdes ou de comètes,
qui vont entrer dans l'atmosphère terrestre pour s'y consumer, totalement ou en
partie. C'est généralement la chute d'un météoroïde qui produit une étoile
filante. On parle de bolide lorsque le météoroïde est assez gros pour que sa
chute soit visible en plein jour.
Météorite :
C'est ce qu'il reste d'un météoroïde lorsqu'il s'est écrasé sur Terre. Ces
morceaux de roc ou de métal peuvent être de taille variable (la plus grosse
découverte à ce jour pèse 60 tonnes).