Une nouvelle technologie est capable d’adapter les casques de VR à la vue de chacun de leurs utilisateurs.
«Tout le monde a besoin d’un mode optique différent pour obtenir la meilleure expérience possible de la réalité virtuelle». Partant de ce constat, Gordon Wetzstein, scientifique à l’Université de Stanford (Californie), a constitué une équipe pour créer une technologie adaptant les casques de VR à la vue de chacun, particulièrement des porteurs de lunettes. But: optimiser la mise au point, très importante dans ces accessoires, où la grande proximité des écrans avec les yeux fatigue l’utilisateur à la longue.
La solution testée pour éviter les nausées se veut à la fois matérielle et logicielle. Elle repose soit sur une optique liquide ajustable, soit sur une approche plus traditionnelle de mouvement mécanique de l’écran, en avant et en arrière, comme des jumelles. Un système de tracking permet par ailleurs de déterminer sur quelle partie de l’écran la personne pose son regard.
Le prototype, qui pourrait intéresser les fabricants de casques de VR, comme HTC et Oculus, peut actuellement être utilisé par des personnes myopes, hypermétropes et presbytes, mais pas par les astigmates.
Les premiers tests effectués sur 173 participants âgés de 21 à 64 ans ont donné des résultats concluants
Le système conçu par l'Université de Stanford permet
d'utiliser un casque de réalité virtuelle (ici l'Oculus Rift)
sans verres correcteurs.
«Tout le monde a besoin d’un mode optique différent pour obtenir la meilleure expérience possible de la réalité virtuelle». Partant de ce constat, Gordon Wetzstein, scientifique à l’Université de Stanford (Californie), a constitué une équipe pour créer une technologie adaptant les casques de VR à la vue de chacun, particulièrement des porteurs de lunettes. But: optimiser la mise au point, très importante dans ces accessoires, où la grande proximité des écrans avec les yeux fatigue l’utilisateur à la longue.
La solution testée pour éviter les nausées se veut à la fois matérielle et logicielle. Elle repose soit sur une optique liquide ajustable, soit sur une approche plus traditionnelle de mouvement mécanique de l’écran, en avant et en arrière, comme des jumelles. Un système de tracking permet par ailleurs de déterminer sur quelle partie de l’écran la personne pose son regard.
Le prototype, qui pourrait intéresser les fabricants de casques de VR, comme HTC et Oculus, peut actuellement être utilisé par des personnes myopes, hypermétropes et presbytes, mais pas par les astigmates.
Les premiers tests effectués sur 173 participants âgés de 21 à 64 ans ont donné des résultats concluants