Un sarcophage qui tombe en ruines: ce mardi, une partie des murs et du toit qui recouvrent la centrale sinistrée de Tchernobyl, en Ukraine, s’est effondrée, rapporte le site d’informations russes Ria novosti. Il s’agit d’une partie du sarcophage du quatrième bloc de la centrale, censé contenir les radiations émises par la vieille centrale accidentée en 1986.
Le service de presse de la centrale a déclaré que «les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement (…). Aucun changement de la situation radiologique sur le site n'est détecté. La chute n'a fait aucune victime».
Le sarcophage en béton posé dans l’urgence après l’accident du 26 avril 1986 est en piteux état: plein de trous et de fissures, il laisse s'échapper des particules radioactives dans l'atmosphère et dans l'eau. La construction d’un nouveau sarcophage de 108m de hauteur, 162m de longueur et 12m d’épaisseur a débuté en avril 2012. Il doit permettre de sceller le réacteur jusqu'à la fin du XXIe siècle au moins. Ce sont les groupes français Bouygues et Vinci qui mènent les travaux, dont le coût total, estimé à 1,5 milliard d’euros, est supporté par la communauté internationale et la Banque européenne pour la reconstruction et le
développement (Berd).