LE JOUR OÙ… SON GARDE DU CORPS LUI A TIRÉ DESSUS
Le jour où… son garde du corps lui a tiré dessus Ce ne sont pas les ronflements de Philip d’Édimbourg qui troublent les nuits de la souveraine. Rappelons-le, Élisabeth II et son époux font chambres à part depuis toujours, non pas par désamour, mais simplement parce que le duc aime dormir les fenêtres ouvertes peu importe la température extérieure, alors que sa chère et tendre est particulièrement frileuse. Malgré son repos solitaire donc, Sa Majesté a le sommeil léger et souffre régulièrement d’insomnies qu’elle tente de calmer par des balades nocturnes. Un jour – la date de l’événement n’a pas été précisée – la reine s’est donc parée de son épais châle pour aller s’aérer dans les jardins, vers trois heures du matin. Un garde du corps, ignorant les habitudes de la maîtresse des lieux, s’est alors inquiété de voir une ombre rôder autour de l’enceinte du palais et, mal avisé, a tiré dans sa direction. « Nom de Dieu, Votre Majesté, j’ai failli vous tirer dessus », s’est-il alors emporté, après s’être aperçu de la méprise. Saine et sauve, la souveraine ne s’est pas non plus froissée face à une telle familiarité langagière. « La prochaine fois, je vous ferais sonner à l’avance, comme cela, vous n’aurez pas à me tirer dessus », aurait alors répondu Élisabeth II à ce garde du corps qui a raconté l’anecdote quelques années plus tard, le 4 janvier 2017, dans les médias.
LE JOUR OÙ… UN GIBIER BLESSÉ L’A HEURTÉE
Le jour où… un gibier blessé l’a heurtée Au château de Balmoral – sa résidence écossaise – Sa vénérable Majesté s’adonne à l’un de ses loisirs préférés : la chasse. Un passe-temps qui n’est pas sans danger, comme elle a pu elle-même le remarquer en septembre 1995. Alors que l’été offrait ses dernières chaudes journées, la souveraine avait organisé une battue avec quelques amis. Un agréable moment qui a failli virer au drame quand un faisan blessé est tombé droit sur la reine, la heurtant à l’épaule. Plus de peur que de mal. Malgré une contusion à l’épaule, Élisabeth II, robuste, est montée à cheval dès le lendemain.
LE JOUR OÙ… LA BBC L’A ENVOYÉE SIX PIEDS SOUS TERRE
Le jour où… la BBC l’a envoyée six pieds sous terre Bien portante, « The Queen » n’en reste pas moins très âgée… Les grands médias internationaux gardent donc tous, bien au chaud, une nécrologie prête à être dégainée. En juin 2015, la BBC, certainement trop impatiente, avait ainsi enterré à la hâte Sa Majesté, alors que celle-ci, bien vivante, rendait une simple visite de courtoisie à son médecin. Vers 9h30 ce jour-là, une journaliste employée par la chaîne poste un message « urgent » sur Twitter : « la reine Élizabeth reçoit des soins au King Edward VII Hospital de Londres. Communiqué suivra rapidement@BBCWorld ». Quelques minutes plus tard, un nouveau tweet se veut plus dramatique : « La reine Elizabeth est morte ». Les médias du monde entier s’emballent et reprennent l’information, avant que la journaliste avoue son erreur : « J’ai laissé mon téléphone sans surveillance à la maison. C’est un mauvais canular. Toutes mes excuses ». Il aurait fallu plus que cette annonce infondée pour tuer Sa Majesté. Cette dernière a en effet vu à plusieurs reprises son décès présumé faire le tour d’Internet comme, dernièrement, en décembre 2016, alors qu’elle souffrait d’un « gros rhume ».
LE JOUR OÙ… UN DÉSÉQUILIBRÉ S’EST INTRODUIT DANS SA CHAMBRE
Le jour où… un déséquilibré s’est introduit dans sa chambre 9 juillet 1982. Les premiers rayons du soleil viennent frapper au carreau du palais de Buckingham. 7 heures sonnent à peine et Sa vénérable Majesté entrouvre les paupières. Stupeur. Elle aperçoit alors un inconnu tournant comme un lion en cage dans sa chambre. L’homme a des vêtements couverts de sang et a mutilé sa main avec un cendrier brisé. Gardant son inaltérable sang-froid malgré le danger, Élisabeth II appuie sur l’alarme pour prévenir un membre de sa très nombreuse domesticité. Mais le garde de nuit a déjà quitté son poste. Son proche valet est allé promener les fidèles corgis. La femme de chambre fait un brin de ménage dans une pièce trop lointaine. Les minutes passent et l’intrus se fait oppressant, souille les draps de Sa Majesté de son sang, et avoue que s’il est entré par effraction, c’est pour se suicider sous les yeux de la souveraine… La légende veut qu’Élisabeth II ait réussi à le raisonner en l'écoutant longuement. Mais la vérité serait autre : elle lui aurait proposé d’aller chercher une cigarette auprès d’un domestique et se serait carapatée sur la pointe des pieds dans une autre pièce, pour se mettre en sécurité. Le délinquant a été poliment reconduit chez lui mais a bien évidemment comparu au tribunal pour ce semblant de crime de lèse-majesté.
LE JOUR OÙ… SON TRAIN A DÉRAILLÉ
Le jour où… son train a dérailléL’affaire aurait sans doute titillé le flair d’une autre reine d’Angleterre, Agatha Christie. En 1970, Élisabeth II et son époux parcouraient l’Australie, à bord d’un train, pour voir du pays. Trente ans plus tard, un policier australien a relaté que, durant ce voyage, les souverains avaient échappé à une tentative d’assassinat. Un groupe d’antimonarchistes – jamais identifié – avait en effet déposé un rondin de bois sur les rails pour faire dérailler le wagon royal. Ce jour-là, le train a bien heurté un obstacle, stoppant sa course quelques mètres plus loin, mais rien de plus n’a été signalé… Élisabeth II avait sans nul doute une bonne étoile.
LE JOUR OÙ… DAESH A TENTÉ DE LA SUPPRIMER
Le jour où… Daesh a tenté de la supprimer Quelques jours seulement avant de battre le record de longévité sur le trône britannique, la reine d’Angleterre a bien failli passer le sceptre à gauche. Selon les informations du Telegraph, des terroristes revendiqués de l’État islamique fomentaient des attaques barbares visant les cérémonies londoniennes de commémoration de la victoire sur le Japon, du 15 août 2015, durant lesquelles la souveraine et le Premier ministre étaient au premier plan. Mais le complot a été désamorcé à temps : le gouvernement britannique ayant choisi, malgré la controverse, de frapper la voiture des deux jihadistes qui résidaient encore en Syrie. La reine l'a échappé belle. « God save the Queen », comme on dit…