En litige avec la compagnie ferroviaire nationale indienne, un fermier du nord du pays s'est vu accorder par la justice un train et le bureau d'un chef de gare comme dédommagement.
Depuis 2015, Sampuran Singh poursuivait Indian Railways pour lui avoir sous-payé un terrain acheté pour la construction d'une voie ferroviaire. Les juges lui avaient donné raison, mais l'entreprise publique refusait de payer.
Ayant engagé une nouvelle procédure pour recouvrer son argent, M. Singh s'est vu octroyer par le tribunal un train express en lieu et place des 10 millions de roupies (142.000 euros) qui lui étaient dus.
"Nous étions fatigués de plaider contre la compagnie de chemins de fer pour recouvrer les arriérés. Le tribunal nous a demandé d'identifier des biens pour récupérer notre argent", a raconté vendredi à l'AFP son avocat Rakesh Gandhi.
Outre le train, le fermier s'est également vu accorder la propriété du bureau du chef de gare de Ludhiana, ville par laquelle passe le nouveau bien de M. Singh.
Mercredi, le plaignant et son avocat se sont donc rendus à la station où ils ont patiemment attendu l'arrivée de l'express de 20 wagons, qui effectue le trajet quotidien entre New Delhi et Amritsar.
Le duo a présenté les documents légaux au chauffeur, mais l'ont autorisé à aller jusqu'à sa destination, car l'immobiliser "aurait dérangé des milliers de passagers".
Les autorités ferroviaires ont depuis réussi à obtenir de la justice de garder le contrôle du train jusqu'à une nouvelle audience samedi. "S'ils ne payent pas d'ici samedi, alors le tribunal peut décider de mettre (le train) aux enchères.
Depuis 2015, Sampuran Singh poursuivait Indian Railways pour lui avoir sous-payé un terrain acheté pour la construction d'une voie ferroviaire. Les juges lui avaient donné raison, mais l'entreprise publique refusait de payer.
Ayant engagé une nouvelle procédure pour recouvrer son argent, M. Singh s'est vu octroyer par le tribunal un train express en lieu et place des 10 millions de roupies (142.000 euros) qui lui étaient dus.
"Nous étions fatigués de plaider contre la compagnie de chemins de fer pour recouvrer les arriérés. Le tribunal nous a demandé d'identifier des biens pour récupérer notre argent", a raconté vendredi à l'AFP son avocat Rakesh Gandhi.
Outre le train, le fermier s'est également vu accorder la propriété du bureau du chef de gare de Ludhiana, ville par laquelle passe le nouveau bien de M. Singh.
Mercredi, le plaignant et son avocat se sont donc rendus à la station où ils ont patiemment attendu l'arrivée de l'express de 20 wagons, qui effectue le trajet quotidien entre New Delhi et Amritsar.
Le duo a présenté les documents légaux au chauffeur, mais l'ont autorisé à aller jusqu'à sa destination, car l'immobiliser "aurait dérangé des milliers de passagers".
Les autorités ferroviaires ont depuis réussi à obtenir de la justice de garder le contrôle du train jusqu'à une nouvelle audience samedi. "S'ils ne payent pas d'ici samedi, alors le tribunal peut décider de mettre (le train) aux enchères.