Avec tout le charme de son passé, Ain Défali permet aux visiteurs de prendre le temps et de goûter au plaisir de l’émergence de cette eau souterraine douce, naturelle, pure, saine et potable, en ce point de la surface du sol où elle est actuellement et emmagasinée dans de grands réservoirs, à quatre kilomètres à vol d'oiseaux, en aval de cette gigantesque nappe phréatique découverte ces dernières années à Laâmirat, Sidi M'hamed Laoula et Béni Sennana.
D'après l'histoire parlée de ce village existant seulement depuis 1947 et dont le nom est lié à l'appellation de cette source, les premiers habitants
étaient :
- Hamri Hamida,
- Allal Ben Aicha,
- Sellam El Garni,
- et Abdeslam Ben Mohamed.
Relayés par la suite par :
- Khammar Bel Kassem
- Bouchta Ben Kaddour,
- Bel M’kaddem Mohamed,
- Lahcen et Hmidou Bouâlam,
- Karbach Mohamed,
- Bouchta Berhou,
- Hasna Hoummada et son fils Cherradi Mohamed,
- Chrif Ould Al Haylam,
- Abdelkader ould Jbilou,
- Oummi Jelloula,
- Aicha Mouhnikatte,
- Karnoussia Fatima et Ahmed El Attar,
- Somati Mohamed,
- Baladi Abderrahmane,
- Bouchta Harroufa,
- Laoula Mohamed,
- Ahmed Ammi,
- Abdelkader Jmel,
- Chérif Ben Yachchou,
- Khammar Jebli,
- Larafi Mohamed et son frêre Gueddar,
- Baâyya M’hammed,
- Amimi Mohamed,
- El Himdi Mohamed,
- Lakhal Mohamed,
- Bouchta Ould Fatna Ahmed,
- Koâbaizi Bouchta,
- Bouchta Bel Hadi, garde forestier,
- Abdeslam Al-Ghayyate,
- Sbai Mohamed,
- M’hamed Laymani.
Ce sont les premiers et vrais habitants du douar
Ain Défali.
Actuellement, le douar d’Ain Défali est devenu un grand bidonville, un ensemble d’habitats précaires, des « maisons en bidons », des habitats inférieurs aux normes où la misère est concentrée.
La qualité de l'habitat y est singulièrement pauvre, et certaines habitations sont constituées de matériaux de récupération (cartons, plastiques, tôles, etc…). Généralement bâtis sur des terrains où leur présence est illégale ou seulement tolérée, les habitants sont soit des squatteurs, soit louent leur propriété à ceux qui les ont précédés, parfois à des tarifs exorbitants.
En 2012, date d’échéance du programme “Villes sans bidonvilles”, le Maroc devrait avoir fait disparaitre les 1000 bidonvilles identifiés en 2004, date du lancement du programme. Mais, ce n’est pas le cas pour ce grand bidonville d’Ain Défali ! Il continuera d’exister au delà de 2013 et vous le verrez bien !