La forte migration des populations des douars
avoisinants vers la ville a conduit au développement du gigantesque bidonville
d’Ain Défali, cette "cité de la joie" faite de constructions
anarchiques, d’habitats insalubres et précaires, où la pauvreté se concentre.
Les constructions très précaires, baraques en tôles et
autres matériaux de récupération, se sont multipliées dans des conditions
d’extrême précarité où les conditions de vie et le contexte sanitaire sont
problématiques.
Les services sanitaires de base y sont presqu’inexistants.
Les risques d’inondations, de glissements de terrains, d’électrocution (fils électriques
pendants) y sont nombreux, car les ruelles sont très étroites, boueuses,
pleines d’eaux usée (aucun système d’évacuation des eaux n'est construit dans
ces quartiers).
La pollution y est omniprésente et les risques de
maladies et d'épidémies y sont présentes.
Le trafic illégal de drogue, la misère, la malnutrition
et la faim sont très présentes dans ce bidonville. La criminalité et
l’insécurité sont le lot quotidien de ses habitants.
Ce bidonville est surpeuplé, pouvant atteindre mille
baraques, où la densité de population y est très élevée. Des familles entières
se partagent souvent la seule pièce qui constitue l’habitat de fortune.