En dégustant ses haricots verts, un Morbihannais a eu la désagréable surprise de se retrouver nez-à-nez avec une tête de serpent…
C'est une histoire qui est arrivée à Dominique Le Franc, un habitant de Nostang (Morbihan). « Je commençais à manger, lundi soir, quand, dans mon assiette, au milieu des haricots, j'ai vu cette petite tête sombre d'orvet ou de petit serpent, raconte horrifié le breton au quotidien.
La tête mesure tout de même environ 3 cm. « Ça m'a coupé l'appétit. Je ne suis pas près de remanger des haricots verts », enchaîne Dominique. Et on le comprend.
« Le risque zéro n'existe pas »
Contacté par Ouest France, Intermarché, qui possède la conserverie d'où est issue la boîte au serpent, explique : « Les haricots verts sont cueillis mécaniquement dans les champs où vit une grande diversité d'animaux. » Et parfois ces derniers sont également « cueillis » et réussissent à traverser les différentes étapes de tri pour finir en boîte, comme cette tête de serpent.
« Grâce aux contrôles, la présence de corps étrangers dans le produit fini arrive extrêmement rarement. Mais le risque zéro n'existe pas », concède Intermarché. D'ailleurs, comme le rappelle le quotidien régional, en 2011, un mulot avait été retrouvé par un couple de Seine-Maritime dans une boîte de la même conserverie.