La tempête Alex va frapper l'ouest de la France dans les prochaines heures. Comme à chaque dépression, plusieurs départements ont été mis en alerte en raison du vent, de la pluie et des inondations qu'elle pourrait générer. Mais Alex n'est pas une tempête comme les autres, insistent les météorologues, qui qualifient de « bombe météorologique » ce type de phénomène : elle est exceptionnelle et dangereuse.
Si les éléments se déchaînent dans une tempête, son moteur est lui invisible et silencieux : la chute de pression en son sein. Plus la pression est basse, plus l'air chaud et humide va s'élever et générer un système orageux puissant. Si Météo France craint tellement Alex, c'est parce qu'elle va s'accompagner d'un « creusement explosif », c'est-à-dire que la pression va dégringoler brutalement, et beaucoup, en son sein. Alors qu'en début d'après-midi ce jeudi, en Bretagne, cette pression restait d'environ 1000 hectopascals, elle est attendue la nuit prochaine, au plus fort de la tempête, entre 965 et 970 hectopascals, soit un écart d'une trentaine d'unités. Pourquoi ? « Le centre de la dépression se trouve dans une position où l'air va remonter vite, en lien avec un courant d'altitude », explique François Jobard, prévisionniste à Météo France. Selon lui, « cette chute de 30 hectopascals en moins de douze heures est remarquable. » Il est question de « bombe météorologique » quand la pression diminue d'au moins 24 hectopascals en 24 heures. Avec Alex, le changement va être plus important et beaucoup plus rapide, rendant cette bombe météo d'autant plus dangereuse. Plus la pression au coeur d'une tempête diminue rapidement, plus les vents qui l'accompagnent sont violents. Météo France attend en tout cas des rafales à au moins 100 km/h à 120 km/h dans les terres, 120 km/h à 140 km/h sur les côtés voire plus sur certains caps. La zone du golfe du Morbihan sera particulièrement exposée. Les valeurs annoncées pourraient être dépassées.
Si les éléments se déchaînent dans une tempête, son moteur est lui invisible et silencieux : la chute de pression en son sein. Plus la pression est basse, plus l'air chaud et humide va s'élever et générer un système orageux puissant. Si Météo France craint tellement Alex, c'est parce qu'elle va s'accompagner d'un « creusement explosif », c'est-à-dire que la pression va dégringoler brutalement, et beaucoup, en son sein. Alors qu'en début d'après-midi ce jeudi, en Bretagne, cette pression restait d'environ 1000 hectopascals, elle est attendue la nuit prochaine, au plus fort de la tempête, entre 965 et 970 hectopascals, soit un écart d'une trentaine d'unités. Pourquoi ? « Le centre de la dépression se trouve dans une position où l'air va remonter vite, en lien avec un courant d'altitude », explique François Jobard, prévisionniste à Météo France. Selon lui, « cette chute de 30 hectopascals en moins de douze heures est remarquable. » Il est question de « bombe météorologique » quand la pression diminue d'au moins 24 hectopascals en 24 heures. Avec Alex, le changement va être plus important et beaucoup plus rapide, rendant cette bombe météo d'autant plus dangereuse. Plus la pression au coeur d'une tempête diminue rapidement, plus les vents qui l'accompagnent sont violents. Météo France attend en tout cas des rafales à au moins 100 km/h à 120 km/h dans les terres, 120 km/h à 140 km/h sur les côtés voire plus sur certains caps. La zone du golfe du Morbihan sera particulièrement exposée. Les valeurs annoncées pourraient être dépassées.