Lorsque le serpent bleu corail mord, sa victime meurt dans d’atroces souffrances. Mais des chercheurs ont peut-être trouvé le moyen d’en détourner les effets pour en faire un remède anti douleur.
Surnommé le "tueur des tueurs", le serpent bleu corail (calliophis bivirgatus), est aussi beau qu’il est mortel. Contrairement aux autres venins, son poison est si puissant qu’il déclenche des spasmes, la paralysie puis une mort rapide et… douloureuse. Son venin est si puissant que le serpent originaire d’Asie du Sud n’hésite pas à s’attaquer à des proies comme le cobra, beaucoup plus imposant.
C’est pourquoi des chercheurs australiens, chinois et américains ont voulu percer le mystère. Les résultats de leurs travaux publiés suggèrent que le venin du reptile pourrait être à l’origine d’un nouveau traitement contre la douleur.
Plus précisément, les chercheurs ont découvert que le venin rare contient une toxine capable de cibler les récepteurs de la douleur. La toxine appelée calliotoxine cible les canaux de sodium, qui sont au cœur de la transmission de la douleur. Son venin délivre un choc massif déclenchant des spasmes dans le corps entier de la proie alors que le venin des autres serpents fonctionne comme un puissant sédatif.Déjà en 2015, une équipe de chercheurs internationaux étudiait le venin d’un serpent appartenant à la même famille : le serpent corail Micrucus clarki. Ils souhaitaient alors mieux comprendre des maladies comme l’épilepsie, la schizophrénie ou plus généralement les douleurs chroniques.
C’est pourquoi des chercheurs australiens, chinois et américains ont voulu percer le mystère. Les résultats de leurs travaux publiés suggèrent que le venin du reptile pourrait être à l’origine d’un nouveau traitement contre la douleur.
Plus précisément, les chercheurs ont découvert que le venin rare contient une toxine capable de cibler les récepteurs de la douleur. La toxine appelée calliotoxine cible les canaux de sodium, qui sont au cœur de la transmission de la douleur. Son venin délivre un choc massif déclenchant des spasmes dans le corps entier de la proie alors que le venin des autres serpents fonctionne comme un puissant sédatif.Déjà en 2015, une équipe de chercheurs internationaux étudiait le venin d’un serpent appartenant à la même famille : le serpent corail Micrucus clarki. Ils souhaitaient alors mieux comprendre des maladies comme l’épilepsie, la schizophrénie ou plus généralement les douleurs chroniques.