L’intérieur fascinant des mosquées et palais d’Iran

Mohammad Domiri, un photographe d’architecture talentueux de Mazandéran, au nord de l’Iran, prend des photos magnifiques de l’architecture grandiose des mosquées à travers tout le Moyen-Orient. L’architecture du Moyen-Orient est souvent reconnue pour les courbes élégantes de ses arches et ses colonnes en spirale, que l’on retrouve dans toutes les photos du photographe de 23 ans. Beaucoup de sites historiques que capture Mohammad Domiri sont décorés avec des vitraux colorés, des décorations géométriques et des mosaïques minutieusement détaillées, de sorte qu’il prend ses photos avec un objectif grand-angle pour s’assurer qu’il saisit tous ces détails. Ses photos nous montrent un véritable kaléidoscope de couleurs sur les plafonds de ces lieux de culte.

Parce qu’elles sont des édifices historiques, nombre de ces mosquées imposent de lourdes restrictions concernant la photographie, et faire des photos comme Mohammad est très rare.

Une beauté remarquable : une photo extraordinaire de l’incroyable mosquée Nasir-ol-Molk située à Fars en Iran. La photo a été prise avec un objectif fisheye.

 

Le plafond de la « salle de musique » du palais Ali Qāpu, au cinquième étage, à Ispahan.

Les temples du Moyen-Orient sont célèbres pour leurs plafonds décorés, comme celui-ci dans la mosquée du Cheikh Lotfallah à Ispahan.

Une fois à l’intérieur des lieux de culte aux designs complexes, Domiri se concentre sur les dessins au plafond, sur les colonnes et les vitraux pour trouver l’inspiration, comme ici dans la mosquée Nasir-ol-Molk.

Les arches ornées des bains publics de Vakil à Chiraz.

 

Le plafond de la mosquée Seyyed à Ispahan.

Mohammad Domiri crée ses œuvres en utilisant une variété de techniques telles que des photos panoramiques. Ici le plafond du pavillon de Dolat Abad à Yazd.

Mohammad Domiri indique que « peut-être que certains de ces sites historiques n’existeront plus dans 20 ans ou changeront beaucoup pendant une si longue période ». « Quand je capture ces images, je pense à la façon dont elles seront conservées et j’espère à l’avenir que les gens seront en mesure de voir leur beauté ».

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Meknès ville impériale du Maroc

Meknès, 555 000 habitants, est située à 550 m d'altitude. 
Elle a été fondée par la tribu berbère Meknassa ez Zitoun, comme une suite de villages le long de l'oued Booufekrane. Les Almoravides s'en emparèrent en 1069. Les Almohades reconstruisirent Meknès en 1145 selon un plan quadrillé bien strict.

Le 2eme roi de la dynastie des Alaouites, Moulay Ismaël (1672-1727), se méfiant de l'esprit frondeur de Fès, fit de Meknès sa capitale et la dota de monuments grandioses : murailles, bastions, portes monumentales, greniers et écuries immenses, kasbah et mosquées, bassins et jardins. 
Contemporain de Louis XIV, le sultan Moulay Ismaël se prétendait son égal. 
A sa mort, la ville déclina rapidement, la capitale étant transférée soit à Fès, soit à Marrakech. 


Les murailles de Meknès entourent la médina sur 40 km. 

Meknès se compose de trois grands quartiers : 
La médina, et ses souks, construite sur un plateau en bordure de l’oued Boufekrane. 

La ville impériale au sud,avec ses palais, places d’armes, jardins et entrepôts.

La ville nouvelle sur la rive est de l'oued, construite sous le protectorat recueille la quasi totalité des hôtels, banques et administrations…

Vue de Meknès à partir des hauteurs à proximité de la ville. 
Les environs de Meknès sont riches de cultures : céréales, oliviers et vignes. 

Carte de Meknès 



Meknès est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco pour sa médina et les vestiges du palais royal. 

Bab El Khemiss, La Porte Heureuse, est une des plus belles portes de Meknès et donne sur les jardins. 
Elle ressemble à Bab Berdaine, de construction et décoration semblable.
Elle est construite en briques. Les 2 tours mesurent 6,5m sur 6,1m. 
Sur le fronton est inscrit :
" Je suis la porte ouverte à tous les peuples qu'ils soient d'Occident ou d'Orient, je suis la porte heureuse semblable par ma gloire à la pleine lune dans le ciel . 
J'ai été construite par Moulay Ismail, la fortune et le prospérité sont inscrites sur mon front, je suis entourée de bonheur "

Place El-Hédime 

 

La place El Hedim est à l'entrée de la médina, le long des murailles.
De l'autre côté de la place est la cité impériale. 

Le marché couvert est situé sur la place El-Hedime,. Des étals s'étendent tout autour du marché. La place exactement située entre la vieille ville et la partie impériale de la cité, abrite le marché couvert et s'anime au crépuscule :
Le soir venu les cracheurs de feu, conteurs, montreurs d’animaux et bateleurs viennent animer la place, qui prend un tout autre aspect. . 

Le souk des potiers est situé sur la place à l'entrée du marché couvert.

Si vous désirez acheter un plat à tagines,  c'est ici qu'il faut choisir !

Le marché couvert se trouve derrière les arcades des potiers. C'est 'un des plus beaux et des plus animés des marchés ouverts du Maroc. 
les épices, olives, fruits secs sont très bien présentés.

 

Des montagnes d'olives ou de citrons confits donnent envie d'acheter. 

La spécialité de Meknès est le nougat, toutes sortes de nougats. Ils ne sont pas exportés et on ne les trouve qu'ici. Il faut y goûter !
Ne croyez pas que vous en trouverez ailleurs, il n'y en n'a pas, ni à Rabat, ni à Marrakech. Et il n'est pas cher. 

Bab Mansour

Bab Mansour est la porte (Bab veut dire porte) donnant accès à la médina, c'est une des plus belles portes du monde et la plus importante d'Afrique du nord. 
Elle se trouve sur la place El-Hédime. 

Bab Mansour est célèbre dans le monde entier. Elle porte le nom de Masour el Aleuj, 'Mansour le renégat' un chrétien converti qui en fut l'architecte sous le règne de Moulay Ismaël. Elle fut achevée en 1732.
(1000 ans après la victoire de Charlemagne à Poitiers, mais cela n'a rien à voir)  Bab Mansour, est haute de 16 m. 

Détail de la porte Bab Mansour.

Le bassin de l'Agdal

Le sultan Moulay Ismaël fit construire plusieurs gigantesques bassins de rétention d'eau. Le bassin de L'agdal a une superficie de 4 hectares. 



Il a été prévu pour irriguer les jardins du palais, et fournir l'eau aux bains du harem de Moulay Ismaël, de 600 concubines (parait-il).  
L'eau est amenée du moyen Atlas par des conduites longues de 15 km. 
Les Meknassis en font une de leur promenade favorite.
Le bassin Souani et les greniers sont justes à côté. 

Les greniers de Moulay Ismaël ou Hri Souani

Moulay Ismaël fit construire des greniers pour y entreposer les grains et denrées alimentaires. 
C'est l'un des plus fantastiques monuments à visiter de Meknès. 

 Les greniers sont à 500 m au sud du Palais Royal et la place Mechouar.  

La salle centrale mesures plus de de 26 m,30 sur plus de 10 m de large. Le plafond est à 9 m de hauteur. 

  
  
  

Le grenier comporte 10 salles plus petites aux énormes murs épais de 4 m qui maintiennent une température constante et fraîche pour mieux conserver les denrées. 
Chaque salle avait un puits alimenté par une norias. 
il y avait 12 000 chevaux à l'intérieur. 
Meknès a le plus grand haras d'Afrique du Nord avec ses 80 hectares et 450 chevaux.
Les puits alimentaient à l'époque aussi bien le bâtiment que le bassin souani, qui constituait avec ce grenier une seule entité. 

Les silos voûtés sont vides maintenant. Ils ont été restaurés (pas très bien car on a bouché les trous dans les murs, ce qui les empêche de respirer créant des tâches d'humidité.). Les salles servent à des manifestations diverses. 
Des films sont tournés ici dont "La dernière tentation du Christ" et "Jésus de Nazareth". 

Enfilades de voûtes vers le bassin Souani. 

une autre salle du grenier. 

Porte dans la muraille de la ville impériale. 

Bab er Rih

Bab er Rih, signifie la porte du vent, nom dû à sa disposition en ligne droite le long des murailles où s'engouffre le vent. 
 Elle fait partie de l'ancienne ville impériale, faite de long murs aveugles, et de places immenses et vides. 
Les remparts entourent la ville impériale sur 25 km.

 

Assaragh, en berbère, signifie couloir à ciel ouvert, et sans élément décoratifs, il est large de 15 m, et placé entre deux remparts parallèles
Le palais royal est à l'est de ces murs.  
On l'appelle également la ruelle de la mort, les ennemis, hypothétiques, étaient obligés de passer par là pour atteindre le palais, les défenseurs les assaillaient par dessus les murailles. 
Bab er Rih, au bout de ce couloir, est une porte monumentale avec de gros piliers de marbre de 1,25 m de diamètre.
 A l'ouest se trouve le mausolée de Moulay Ismaël. 

Mausolée de Moulay Ismaël 

Le mausolée de Moulay Ismaël fut construit en 1703. C'est un des rares autorisé aux non musulmans.

  

On accède au mausolée par La porte d'entrée est très ouvragée,  surmontée de tuiles vertes. 

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Détail des fermoirs de la porte d'entrée du mausolée.

 

On accède à une suite de salles et de couloirs, 

dont une cour de 9.88 m par 10 m de côté, avec une vasque en marbre au milieu. Le bas des murs sont recouverts de mosaïques.  
  

Détail des mosaïques du mur et de la bande de plâtre sculptée, surmonté d'un cadran solaire. 



Le patio du complexe funéraire est magnifiquement décoré, du sol au plafond. au milieu trône une petite vasque de marbre. 
Il faut se déchausser dans le patio pour entrer dans le mausolée proprement dit. 
Attention l'Imam est un farceur ! il m'a planqué mes chaussures ! On a bien rit. 

Vue sur le plafond et les murs du patio. 

La tombe en marbre blanc de de Moulay Ismaël est dans la dernière salle. Les deux autres tombeaux sont ceux de son fils et successeur Moulay Ahmed Ad-Dahabi et du sultan Moulay Abderrahman Ibn Hicham.
On y trouve également le tombeau de sa première épouse Lalla Khanta, à droite. 
Les horloges données par Louis XIV à Moulay Ismail, pour son refus d'accorder la main de la future princesse de Conti, sont au fond de chaque côté de la pièce.

Une des portes d'accès au palais royal al Mhancha, construit au début du 18eme siècle. 

On a marché sur la Lune !

 

Il y a 45 ans, Neil Armstrong et Buzz Aldrin entraient dans l'histoire en posant pour la première fois les pieds sur le satellite de la Terre.

Cette date a marqué l'histoire. C'était le 20 juillet 1969. Le jour où ce qui semblait inaccessible est devenu réel. Le jour où deux hommes ont réalisé le rêve de tant d'autres.
Quelque 450 millions de personnes regardent la télévision ce jour-là pour voir le chef de la mission Apollo XI, Neil Armstrong, accomplir les premiers pas de l'homme sur la Lune. Alors qu'il descend les marches de la navette spatiale, l'astronaute américain prononce ces mots devenus célèbres : "C'est un petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour l'humanité."

Un quart d'heure plus tard, son confrère "Buzz" Aldrin le rejoint. Tous deux dévoilent une plaque portant les mots suivants : "Ici, des hommes de la planète Terre ont pris pied pour la première fois sur la Lune, juillet 1969 ap. J-C. Nous sommes venus dans un esprit pacifique au nom de toute l'humanité."

 

L'équipage d'Apollo XI :
Neil Armstrong, Michael Collins et Edwin Eugene "Buzz" Aldrin (de gauche à droite) : voici l'équipage de la mission Apollo XI. Ce voyage vers la Lune est le fruit de presque une décennie de préparation. Le programme spatial Apollo (1961-1975) compte au total 17 missions.

 

 

Décollage :

Le 16 juillet 1969 à 13 h 32, le lanceur Saturn V décolle de Cap Canaveral, en Floride. Il pèse près de 3 000 tonnes.

 

Vers les cieux :

L'ancien président américain Lyndon B. Johnson (à gauche) et le vice-président Spiro Agnew (à droite) comptent parmi les spectateurs venus assister au décollage. Environ un million de personnes se sont déplacées.

 

 



Eagle en approche

Le lanceur Saturn V est en orbite lunaire, avec Michael Collins à son bord (lui ne mettra pas les pieds sur la Lune). Neil Armstrong et Buzz Aldrin se dirigent seuls vers le sol lunaire, à bord du module Eagle.

 

Premiers pas :

Le 21 juillet 1969 à 21 h 56, heure de Houston (3 h 56 en France), Neil Armstrong réalise l'exploit. Le sol de la Lune s'avère poudreux. Les empreintes de pas de l'astronaute sont bien visibles.

 

 



Au tour d'Aldrin :

Quinze minutes après Neil Armstrong, Buzz Aldrin quitte à son tour le module lunaire Eagle pour marcher sur la Lune. La plupart des photos sont signées Armstrong.



 

Empreintes :

Pendant les 21 heures passées sur la Lune, les deux astronautes ont laissé de belles empreintes dans le sol. Celle-ci est de Buzz Aldrin.

 

Souvenirs :

Avant de quitter la Lune, Armstrong et Aldrin laissent une plaque cosignée avec le président Richard Nixon, sur laquelle figure un message de paix. Ils plantent également un drapeau américain... qui se couchera lorsque le module Eagle décollera.

 

 

Retour sur Terre :

 

 

Le 24 juillet 1969, Buzz Aldrin, Neil Armstrong et Michael Collins amerrissent à 16 h 50 dans l'océan Pacifique. L'USS Hornet récupère les astronautes. L'équipage du navire est vêtu de combinaisons de protection, en cas d'infection inconnue. Aldrin, Armstrong et Collins sont placés en quarantaine pendant 21 jours.

 

Fierté nationale :

L'administrateur de la Nasa Thomas O. Paine (à gauche) et le président des États-Unis Richard Nixon assistent au retour des héros. Quarantaine oblige, ils les félicitent par téléphone.

 







 

 

Héros de l'espace :

Le 13 août 1969, à New York, les trois astronautes sont fêtés comme des héros. Ils paradent à Manhattan au milieu d'une foule immense. En période de Guerre froide, la conquête de la Lune est une victoire majeure pour les Etats-Unis.

 

Un second trou découvert en Sibérie ?

La semaine dernière, un pilote d'hélicoptère a découvert un trou profond de quelques 70 mètres sur la péninsule de Yamal en Sibérie (en photo ci-dessus). Or, un deuxième trou du même type aurait été repéré à 30 kilomètres du premier.

Un deuxième trou, analogue au premier découvert la semaine dernière en Sibérie, aurait été découvert par des éleveurs de rennes. Ses mensurations seraient toutefois plus réduites.

Selon le journal russe "The Moscow Times", un second trou analogue au premier découvert il y a quelques jours en Sibérie (lire "Un étrange cratère apparaît en Sibérie") aurait été repéré par des éleveurs de rennes. Toutefois, aucune photo de ce nouveau gouffre n'est pour l'instant disponible.
Cette deuxième cavité, plus petite, serait également située sur la péninsule de Yamal, à 30 kilomètres du premier trou.
Selon l'agence de presse Interfax-Oural, le nouveau trou serait, hormis sa taille plus réduite, en tout point identique au premier.
L'agence de presse mentionne par ailleurs que de la neige aurait été aperçue en son fond.
Que déduire de la présence de cette deuxième cavité, si d'aventure elle est avérée (pour l'instant, le Moscow Times est la source unique de cette information, ce qui incite légitimement à la prudence) ? Tout d'abord, elle renforcerait l'hypothèse d'une origine environnementale, au détriment de l'hypothèse météoritique. Le scénario de l'explosion d'une poche souterraine de gaz naturel, dont regorge le sous-sol de cette région (qui est rappelons-le l'un des plus riches gisements russes de gaz naturel) prendrait donc de la consistance : la fonte de la glace de sous-sol, probablement causée par le réchauffement climatique, aurait alors permis la libération du gaz, sous la forme d'une explosion créant les deux gouffres découverts à ce jour.
Si ce scénario est bel et bien valide, alors il y a fort à parier que d'autres cratères de ce type se trouvent également dans la région. Est probablement que de nouvelles cavités de ce type apparaîtront au cours des prochaines années…