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CONNAISSEZ-VOUS LA CORNOUAILLES ?



Situé à l’extrême sud-ouest de l’Angleterre, il s’agit d’un vaste comté, aux paysages vallonnés et aux plages de sable blanc, dont la beauté légendaire est seulement entachée de son ciel nuageux persistant. Le climat y est plutôt doux, mais le soleil y est rare.



Penzance et Marazion

Il s'agit d'une petite ville paisible et tranquille, où rien ne se passe et où tout le monde se connaît. On peutse promener sur la plage jusqu’à Marazion et le Mount Saint Michael (pâle copie du Mont Saint-Michel, il est vrai). La promenade sur la plage est très agréable et très prisée par les propriétaires de chien.




Marazion est un adorable petit village avec une vue imprenable sur le Mount Saint Michael et sur la baie. On peut y déguster un délicieux Cornish cream tea (la crème accompagnant les scones tout chaud est fabriquée en Cournouailles), et passer tout près d’une petite réserve naturelle où les lapins de garenne galopaient en toute liberté.

 

Land’s End et Sennen
Land’s End c’est le bout du monde. Ou tout du moins, le bout de l’Angleterre, c’est-à-dire la pointe extrême sud-ouest du pays, à l’opposé de John O’Groats au nord-est de l’Écosse. Certains courageux font Land’s End – John O’Groats à vélo, soit environ 1 400 km! Un passage à Land’s End est surtout symbolique. Se retrouver ainsi au bout du pays, devant l’Océan Atlantique semble ouvrir la porte à tant de rêves et de possibilités. Cependant, ils ont transformé l’endroit en parc d’attraction pour touristes. Mieux vaut y passer rapidement, avant de poursuivre pour une balade le long de la côte sur les falaises.  



Si on n'a pas de voitures, il y a plus ou moins régulièrement des bus tout au long de l’année pour Land’s End et d’autres destinations en Cornouailles. Vous vous retrouverez alors dans un petit bus 4×4 qui passera par des endroits improbables, en pleine cambrousse, zig-zaguant sur des routes peu rassurantes et parfois devant traverser des passages très inondés. Le trajet aller-retour Penzance – Land’s End coûte £4.60.
De Land’s End, vous pouvez marcher le long des falaises jusqu’à Sennen. La promenade dure environ une demi-heure et vous permettra de vous imprégner des magnifiques paysages. Falaises escarpées, nature austère et cascades au programme. Sennen est un petit village posé en bas des falaises au cœur d’une crique. Au centre du village, une plage de sable blanc et la mer turquoise. C’est un paradis des surfers tout le long de l’année, et si vous avez de la chance, vous verrez peut-être des dauphins batifoler. 

 

St Ives

Cette petite ville balnéaire, prisée des touristes et des artistes fût le clou du voyage. On se serait crues en Bretagne. Petite ville chic, entourée de plusieurs plages de sable blanc, il fait bon se promener dans les rues proprettes de St Ives. Restaurants de fruits de mer, boutiques chic, magasins pour surfers, galeries d’artistes et un mignon petit port font de cette ville une escale incontournable pour votre voyage en Cornouailles. Après un repas copieux de moules, on peut se balader sur les différentes plages. Les amateurs de peinture seront aussi ravis de visiter les galeries, ou même le Tate St Ives.



L’Amérique rend hommage à John McCain par la voix d’Obama et de Bush


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Farouche opposant à Donald Trump, le sénateur républicain, décédé il y a une semaine, ne souhaitait pas que le président assiste à ses funérailles nationales à Washington.


Le sénateur républicain de l’Arizona John McCain et ancien candidat à l’élection présidentielle américaine de 2008 est mort samedi 25 août dans l’Arizona à 16 h 28 heure locale. Il avait 81 ans. Héros de la guerre du Vietnam, populaire, McCain laisse l’image d’un homme politique engagé, défendant l’intérêt général et ses convictions, y compris parfois contre son propre camp, ce qui lui a valu une forte popularité. Retour, en images, sur le parcours de celui que les Américains qualifient volontiers de « rebelle ».

Les Etats-Unis ont rendu hommage, samedi 1er septembre, au défunt sénateur John McCain, lors de funérailles nationales à la cathédrale de Washington. Cette cérémonie constituait le point d’orgue d’une semaine d’hommages au « héros américain », connu pour son anticonformisme et pour sa capacité à transgresser les lignes politiques, que le président Donald Trump a ostensiblement ignorés.

Barack Obama a rendu un hommage appuyé à l’ancien sénateur républicain, contre lequel il fut opposé lors de la présidentielle de 2008. « Il a fait de nous de meilleurs présidents, (...) et il a rendu ce pays meilleur », a lancé l’ex-président démocrate (2008-2016).


L’ancien président américain Barack Obama rend hommage à son adversaire de 2008, le sénateur John McCain, lors de la cérémonie d’hommage à la cathédrale nationale de Washington, le 1er septembre.
L’ancien président américain Barack Obama rend hommage
 à son adversaire de 2008, le sénateur John McCain, 
lors de la cérémonie d’hommage à la cathédrale nationale
 de Washington, le 1er septembre

Son prédécesseur républicain George W. Bush (2000-2008), opposé à M. McCain lors de la primaire de 2000, a quant à lui rappelé qu’il « reconnaissait toujours que ses opposants étaient malgré tout des patriotes et des êtres humains ». « Il aimait la liberté avec la passion d’un homme qui a connu son absence », a-t-il poursuivi, en référence à la captivité de l’ancien pilote de chasse au Vietnam. Sur le chemin de la cathédrale, le cortège funèbre a fait halte brièvement au Monument aux anciens combattants du Vietnam, où sa veuve, Cindy McCain, a déposé une gerbe à la mémoire des soldats tombés durant la guerre.

Ni Trump ni Palin
La semaine d’hommages à John McCain suit un ordonnancement qu’il avait lui-même décidé. Mort le samedi 25 août à 81 ans dans son Etat de l’Arizona, après une année de combat contre un cancer du cerveau, il avait fait savoir qu’il ne souhaitait pas que Donald Trump assistât à ses obsèques. Pas plus que Sarah Palin, sa colistière de l’élection présidentielle perdue de 2008, dont il écrit dans le dernier tome de ses Mémoire regretter le choix.
Aux yeux de ses amis, républicains comme démocrates, John McCain incarnait une tradition politique radicalement opposée à celle de Donald Trump. « Héros américain », fils et petit-fils d’amiraux, il fut prisonnier et torturé pendant la guerre du Vietnam, avant d’entamer une carrière de trente-cinq ans au Congrès.


La famille du sénateur John McCain près de son cercueil, sur les marches de la cathédrale nationale de Washington, le 1er septembre.
La famille du sénateur John McCain près de son cercueil,
 sur les marches de la cathédrale nationale 
de Washington, le 1er septembre

Farouchement antirusse

« Nous partagions, malgré nos différences, une fidélité à quelque chose de plus élevé, les idéaux pour lesquels des générations entières d’Américains et d’immigrés se sont battues et se sont sacrifiées », a dit de lui Barack Obama, dont le discours devrait être le temps fort des cérémonies.
John McCain fut l’adversaire de Barack Obama en 2008. Il sauva néanmoins sa réforme du système de santé, l’Obamacare, une dizaine d’années plus tard au Sénat, en votant contre un projet de réforme voulu par Donald Trump. Mais c’est plus récemment qu’il avait décoché ses flèches les plus acérées contre l’actuel président, qualifiant à la mi-juillet sa rencontre controversée avec Vladimir Poutine à Helsinki d’« un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine ».

« L’Amérique de John McCain n’a pas besoin de retrouver sa grandeur »

Donald Trump était donc le grand absent du jour à la cathédrale de Washington. Il a dépêché à la cérémonie son plus proche collaborateur, le général John Kelly, ainsi que son ministre de la défense, Jim Mattis, et son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton. Pendant la cérémonie, il a joué au golf dans l’un de ses clubs, avant de multiplier les tweets sans aucun rapport avec le sénateur.
Dans son discours d’hommage à son père, Meghan McCain n’a pas mâché ses mots envers ceux qui l’avaient critiqué, visant en creux l’actuel locataire de la Maison Blanche : « Nous sommes rassemblés pour célébrer la mort de la grandeur américaine, la vraie, et non pas la rhétorique bon marché de ceux qui ne s’approcheront jamais du sacrifice auquel [John McCain] a consenti. » « L’Amérique de John McCain n’a pas besoin de retrouver sa grandeur car l’Amérique est toujours grande », a-t-elle ajoutée, en référence au slogan trumpien « Make America Great Again » (« rendre à l’Amérique sa grandeur »).


Meghan McCain devant le cercueil de son père John McCain, à la cathédrale nationale de Washington, le 1er septembre.
Meghan McCain devant le cercueil de son père John McCain,
à la cathédrale nationale de Washington, le 1er septembre.

L’hommage de 10 000 personnes

L’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger, 94 ans, ainsi que des amis parlementaires de John McCain, se sont également exprimés lors de cette cérémonie organisée à la cathédrale de Washington, qui est à la fois le siège du diocèse épiscopalien et l’un des plus grands édifices religieux du pays. Parmi les porteurs du cercueil de John McCain, grand critique du régime de Vladimir Poutine, figurait aussi l’historien et dissident russe Vladimir Kara-Murza.
Vendredi, plus de 10 000 personnes étaient venues s’incliner devant sa dépouille lors d’une première cérémonie d’hommages au Capitole, marquée par la présence, digne et stoïque, de sa mère Roberta McCain, 106 ans, au côté de sa veuve Cindy McCain, et de leurs sept enfants.
L’ancien sénateur et ancien pilote de chasse sera inhumé dimanche lors d’une cérémonie privée à l’Académie navale d’Annapolis, non loin de Washington, dont il fut dans les années 1950 un élève turbulent et indiscipliné, se signalant déjà par son anticonformisme et son franc-parler.




Maroc: nouveaux rebondissements dans l’affaire du viol collectif de Khadija Okkarou


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Khadija Okkarou, l’adolescente de 17 ans qui a dit avoir subi un viol collectif et des tortures, perpétrées par des hommes de son village, dans le centre du Maroc, « est solide mais perturbée », a déclaré  un médecin qui l’a auscultée.

« Elle doit bénéficier d’un accompagnement psychiatrique car elle est solide mais perturbée », a déclaré le Dr Abdenbi Halmaoui.
Me Brahim Hachane, l’avocat de l’adolescente, compte demander « une expertise médicale pour définir ses séquelles psychiques et physiques » quand le juge d’instruction chargé de l’affaire au parquet de Beni Mellal (centre) organisera la première audition, le 6 septembre prochain.
L’avocat affirme avoir lui-même « constaté des brûlures et des tatouages sur son corps ».


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Le témoignage video dans lequel la jeune femme affirme avoir été enlevée, séquestrée, violée, tatouée de force et martyrisée pendant deux mois par une quinzaine d’hommes dans son village de Oulad Ayyad (centre) a suscité une grande mobilisation sur les réseaux sociaux.
Khadija a réussi à s’échapper vers la mi-août et a déposé plainte.
Une pétition pour lui venir en aide et obtenir « justice pour elle » a recueilli plus de 50.000 signatures en quelques jours. Des propositions d’interventions médicales gratuites ont afflué, selon la NSAT, une association d’aide aux femmes victimes de violences qui a décidé de la soutenir.
Douze hommes, âgés de 18 à 28 ans, ont été placés en détention préventive, avec différents chefs de poursuite, comme « traite d’être humain sur mineure », « viol », « menace de meurtre », « torture et usage d’arme causant des blessures et séquelles psychiques », « constitution d’une bande organisée, enlèvement et séquestration », « non-dénonciation de crime » et « non-assistance à personne en danger », selon les informations obtenues par l’AFP auprès d’une source judiciaire.
L’un des suspects « a un casier judiciaire » lié à des questions de drogue, selon Me Hachane.
Les viols sont doublement douloureux pour les victimes, souvent considérées au Maroc comme les premières coupables par une société empreinte de valeurs traditionnelles.
Ces derniers jours, les parents des suspects ont multiplié les déclarations à la presse marocaine en accusant Khadija de mensonge et en dénonçant son mode de vie, selon eux, « dépravé »
.  


Une jeune fille. Maroc. Image d'illustration

Une spécialiste en tatouage s’est rendue au chevet de Khadija Okkarou, l’adolescente marocaine victime présumée d’un viol collectif et d’une longue séquestration. Sa version prend le contre-pied de celle de la jeune file et refroidit ses soutiens, alors que d’autres dénoncent une campagne de dénigrement.
L'affaire de Khadija, l'adolescente marocaine présumément kidnappée, séquestrée et violée par une quinzaine de jeunes, risque de connaître un nouveau rebondissement après des déclarations d'une dermographiste, remettant en cause la version de la victime.
Émue par le calvaire de la jeune fille, qui affirme que son corps a été entièrement tatoué par ses présumés agresseurs, Linda Paradis s'est rendue au chevet de Khadija, dans son village natal d'Oulad Ayad (Centre). Elle voulait lui proposer un détatouage laser, pour effacer les marquages appliqués de force par ses ravisseurs, il y a quelques semaines.
«J'ai touché sa peau. Elle est parfaitement cicatrisée. Pour avoir les chéloïdes (qu'elle a sur sa peau), il faudrait à peu près 6 mois. […] Il n'y avait aucune cicatrisation, aucune inflammation, aucune rougeur, plus de croûte. Et tout était à l'état chéloïde. Honnêtement, j'ai beaucoup douté que ce tatouage eût uniquement 8 semaines. C'est un tatouage qui est beaucoup, beaucoup, plus vieux», insiste l'experte internationale marocaine, à la tête d'un centre spécialisé.
Une version qui vient appuyer les propos des familles des accusés, écroués en début de semaine. Dans une déclaration donnée à Soltana, un média en ligne, la mère de deux agresseurs présumés affirmait que la jeune fille avait coutume de s'automutiler, et qu'elle fréquentait même ses présumés agresseurs. Une version partagée également par d'autres habitants d'Oulad Ayad, d'après des témoignages relayés par des médias marocains et internationaux.
Ces éléments ont jeté le doute chez une partie des soutiens de la jeune femme, alors que beaucoup d'autres n'en démordent pas, fustigeant même, sur les réseaux sociaux, une campagne de dénigrement «puante». L'absence de rapport d'un médecin légiste, d'après Ibrahim Hachan, membre du comité de soutien de Khadija, ne permet pas de trancher la question.

«On ne peut pas s'appuyer sur des vidéos circulant sur Internet […] Nous ne pouvons pas affirmer si le tatouage est récent ou s'il est plus ancien. On attendra un rapport médical ordonné par le Tribunal pour trancher», a déclaré Naima Wahbi, de l'Association marocaine des Droits humains (AMDH), interrogée par le site AJ+.
Le calvaire de Khadija Okkarou, 17 ans, a provoqué une vague d'émotion sans précédent au Maroc. Une grande mobilisation a vu le jour, notamment, sur les réseaux sociaux, avec des hashtags #JusticePourKhadija et #NousSommesTousKhadija, alors qu'une pétition en ligne se proposant de «réunir toutes les consciences libres, associations, organisations et acteurs de la société civile, pour montrer notre indignation à tous, et venir à l'aide de Khadija, en l'aidant à détatouer son corps et aussi lui assurant le support psychique et matériel» avait récolté près de 75.000 signatures.

La vidéo d'un chien sortant une fillette de l'eau en Normandie émeut le web


L'animal a attrapé le T-shirt de la petite fille avec ses dents au niveau de l’épaule./ Capture d'écran Youtube


C’est sans conteste la vidéo mignonne de l’été et qui prouve une nouvelle fois que le chien est le meilleur ami de l’homme.
En Normandie, sur une plage de Gouville-sur-Mer, un chien à l’âme de sauveteur, probablement de race Terre-Neuve, a été filmé en train de porter secours à une petite fille bousculée par une vague.
Matyas, le chien devenu star grâce à la viralité d’internet, se baigne dans la Manche à côté d’une petite fille de 6-7ans dans une vingtaine de centimètres d’eau. Une petite vague renverse l’enfant qui roule dans l’eau. Par réflexe, l’animal qui appartient aux grands-parents, attrape tout de suite le T-shirt de la petite fille avec ses dents au niveau de l’épaule. Sentant le danger, le gros toutou entame alors une marche arrière pour la sortir de l’eau.
La scène semble amuser l’enfant qui se laisse traîner par le chien. Ce dernier ne la lâche que lorsqu’elle se trouve sur le sable.
Depuis la mise en ligne de cette vidéo, début août, des centaines de milliers de personnes ont pu admirer la bravoure de Matyas dont la race est réputée pour le sauvetage en mer.

Quelques photos rares de la ville de Rabat

A l’époque, Rabat était la résidence habituelle du Sultan et du Commissaire Résident Général de la République Française au Maroc. Rabat, c’est aussi une agglomération de 53.000 habitants (32.200 indigènes et 20.800 Européens, dont 10.460 français).
La capitale fut divisée nettement en deux villes distinctes: l’ancienne ville arabe à laquelle on s’est efforcé de conserver tout son caractère ; la ville européenne, aux larges artères bordées d’arbres, garnie de beaux immeubles modernes et de riantes villas.
Ville de fonctionnaires, d’employés, de rentiers, de petits artisans, Rabat présente un agrément tout particulier pour celui qui l’habite et rêve d’y poursuivre son existence. De là vient, sans doute, son ambiance particulière et ce caractère qui la distingue des autres villes du Maroc.
Par la douceur de son climat, par le charme de ses horizons suffisamment vastes, par l’onduleuse harmonie de ses lignes, Rabat attirait et retenait le voyageur qui la voyait pour la première fois. Je vous propose donc un petit retour en arrière sur la ville de Rabat d’avant 1930 afin de vous remémorer ou de redécouvrir la ville à travers d’autres perspectives.

Le Tramway existait bel et bien depuis 1912 !



Sur cette photo, on peut voir les 3 portes et le tramway qui se dirigeait vers le quartier Agdal. Tout comme la ville de Casablanca, la capitale possédait à l’époque son tramway. Les tramways et l’aménagement des rives du Bouregreg étaient bien en œuvre durant la période des années 1920 et 1930 dans la capitale du Maroc.
La France a construit tout Rabat moderne, il faut le reconnaître. Et aujourd’hui les ingénieurs ne font qu’améliorer les infrastructures prenant de l’âge avec les moyens de la technologie de pointe du XXIéme siècle.

Il était une fois, le cinéma ABC au quartier Océan…



Comme dans toutes les villes du royaume, les salles de cinéma sont en voie de disparition. Et c’est le moins qu’on puisse dire car la plupart qui restent sont dans un état délabré.
Pourquoi les Marocains n’accordent pas d’importance à leurs salles de cinéma ? On ne saura pas de sitôt. En attendant, je vous propose un rare cliché de l’un des plus célèbres cinémas de Rabat à l’époque.
Bien avant, ce cinéma s’appelait Eldorado. En tout cas, ce qui est sûr et certain, c’est que ce cinéma portait bien son nom avant puisqu’on payait 1,50 Dh pour une place dans la partie orchestre et 2 ou 2,50 Dh pour une place dans le balcon.

Le quartier Agdal à Rabat n’a jamais été aussi vide que cela



Le quartier Agdal fait partie des trois principaux quartiers pour les classes moyennes aux classes très aisées. Ces quartiers, caractérisés par une urbanisation en vastes plans, aérée, souvent boisée, éloignée des brumes de l’océan.
A l’époque, le quartier “Agdal” était réputé pour le commerce dans tous les genres. Sa construction remonte au protectorat français. Le quartier fut construit par-dessus les jardins et c’est de là que lui vient son nom « Agdal » qui signifie « Jardin » en Tamazight.
Aujourd’hui, fréquenté et apprécié par les lycéens, les étudiants et les populations de différentes catégories socio-professionnelles, l’Agdal est considéré comme un nouveau centre urbain.

L’hôtel Balima est un parmi les endroits ont su se réinventer !



L’hôtel Balima voit le jour en mai 1928. Durant trois quarts de siècle, il a été au centre de la vie mondaine, politique et culturelle de la capitale. En effet, il s’impose très vite comme le fleuron de l’hôtellerie marocaine de l’époque. Pendant les années 40 et 50, l’hôtel Balima accueille l’essentiel des délégations officielles qui séjournent dans la capitale du Maroc sous protectorat. Hommes d’Etat, gradés des armées américaine et française, ministres ou députés y élisent domicile régulièrement.
A notre grande surprise, le quartier Mellah est resté quasiment le même !

C’est dans le quartier Mellah que se regroupaient à une époque tous les juifs de Rabat. C’est un ancien quartier entouré de murs, à plusieurs accès, autrefois réservé aux juifs, qu’ils ont déserté par la suite.
C’est une sorte d’enclave ayant son propre cachet en comparaison avec les autres quartiers en raison de son ambiance animée par des commerçants, des marchands ambulants et autres activités qui sont disséminés dans ses ruelles.
Et aujourd’hui, c’est toujours une vie trépidante qui l’anime. Il y a les commerces d’épices, les commerces de meubles, les artisans en tous genres. Les confectionneurs de voilages, coussins et tentures. Marchands de poisson, condiments, fleurs, légumes… .

Voici comment le centre de Rabat a été imaginé !



Voila comment Rabat Centre a été imaginé, il y a un siècle, c’est-à-dire en 1914. Cette maquette a été imaginée par le fameux architecte Prost qui était appelé en 1913 par Lyautey afin d’établir un schéma directeur. Bien entendu, 3 petites choses n’ont pas été réalisées conformément à ladite maquette. Il s’agit de quelques modifications au niveau du palais de justice, de l’immeuble de la poste et de l’immeuble de la Renaissance.

Et pour finir, voici à l’époque l’entrée de la fameuse Kasbah des Oudaya



Cette photo a été prise en 1947, il s’agit de l’entrée de la Kasbah des Oudayas. La Kasbah des Oudayas est le haut lieu militaire de Rabat et le rendez-vous de tous les corsaires. Elle est renforcée au XIIème siècle lorsqu’il s’agit de partir à la conquête de l’Andalousie. Cette dernière a permis de surplomber l’embouchure du Bouregreg. Au final, La kasbah est fini par rester un camp militaire, et a accueilli les andalous expulsés d’Espagne au XVIème siècle.
Aujourd’hui, la kasbah est devenu un quartier agréable où une résidence royale de la dynastie alaouite a été érigée. Quant à l’entrée des Oudayas, débarrassée du trafic qui la rendait à la fois peu agréable, dangereuse et inesthétique, cette place a été réaménagée sous forme d’espace piétonnier, d’esplanade communautaire et de véritable « faire-valoir » de la Qasbah. Sa position à l’extrémité du Bd El Alou (où sera aménagé un parking souterrain) en fera l’un des accès principaux de la Kasbah.

Photos authentiques de marocains d'antan

  • Une belle communauté aujourd’hui disparue

Cette carte postale des années 1910-1915 est un émouvant témoignage sur la petite communauté juive de Debdou, qui était implantée en ces lieux depuis plus de 2000 ans, avant d’en être totalement déracinée. Un crève-cœur et la perte irrémédiable d’un pan de la culture du pays.
  • Un représentant de la grande bourgeoisie marocaine, dans les années 1930



  • Deux amoureux fassis

Voici la photo la plus emblématique de la séduction marocaine à l’époque.
  • Des soussis sans soucis


Pendant des générations, les commerçants du Souss ont constitué l’ossature du commerce de proximité dans les grandes villes. L’arrivée en masse de la grande distribution est en train de changer profondément la structure du commerce traditionnel.
  • Une femme de la montagne


L’archétype de la riffaine, telle qu’on peut en croiser encore aujourd’hui: large chapeau à pompons et serviette rayée autour de la taille. Mère courage aux pieds nus, mais au regard d’acier, exaltant la fierté et la détermination des Montagnards du Rif.
  • Un enfant de Tétouan

Un petit tétouani portant l’habit traditionnel.
  • Le prototype du facteur Marocain



Le rakkas assurait une fonction importante, parcourant parfois plusieurs dizaines de kilomètres et mettant plusieurs journées de marche pour transmettre courrier et valeurs entre les villes.
On prétend que sa tenue déguenillée lui servait de camouflage pour ne pas attirer l’attention des coupe-jarrets, nombreux à l’époque sur les routes.

  • La Musicienne ornée de bijoux



  • Des enfants au café des Maures aux Oudayas



  • Les fillettes berbères


Ces jeunes filles arborent de riches parures traditionnelles : les taounzas (frontal traditionnel) faits de bagues anciennes, les beaux pendentifs en ambre et pièces hassanis et autres fibules taoukka, autant de bijoux aujourd’hui rares et de grande valeur ethnographique.

  • Les Marocains du Makhzen


  • Une autre musicienne de Doukkala

Les boucles d’oreilles sont des douwahs, et le tapis derrière un Tiflet. Son regard un peu sévère certes, mais son répertoire probablement bien fourni…
  • Une servante à Fès

Une beauté du Sud
Texte pour malvoyants

  • Un noble vieillard

Une belle barbe blanche, et le regard d’un être qui a du en voir, des choses. Et pourtant, un indéniable sentiment de dignité…

Les 10 photos de voyage les plus incroyables


  • Les fabuleuses montagnes colorées de Chine

Classé par l'UNESCO comme patrimoine de l'humanité depuis 2010, le Danxia est un ensemble de reliefs étendus sur plusieurs provinces de Chine. Ce paysage formé de grès rouges est caractérisé par des falaises abruptes. Il est situé dans la province du Gansu. On peut y observer des couleurs incroyables qui sont dues aux dépôts de minéraux accumulés durant plus de 24 millions d'années.



  • Balade entre les torii de Fushimi Inari

Ce sanctuaire Shintô aux abords de Kyôto est une exception parmi les temples Japonais. Pour le visiter, il faut passer sous plus de 2000 tôris, portes rouges symbolisant l'entrée des jinja (temples shintos) et offerts par des donateurs. Cet endroit est connu pour ses couloirs impressionnants créés pour placer plusieurs O-tori de manière continue.
  • Landmannalaugar la multicolore

Tout près du volcan islandais Hekla se trouve le superbe site de Landmannalaugar, une vallée marquée par son activité géothermique qui lui a donné ses spectaculaires couleurs d'or, de bleu, de rouge et de gris dans un univers fantomatique de vapeurs sulfurées et de lave.
  • Vol scénique

Cette photo spectaculaire a été prise lors de la migration des dunes en forme de croissant, des barkhanes, sur le delta de la rivière Kuiseb en Namibie.
  • Le parcours de golf le plus haut du monde

Marta Maman est Aymara, originaire de la région du lac Titicaca. Le 26 novembre 2008, elle joue au golf durant sa pause de travail au Club de Golf La Paz. Ce Club est considéré comme le plus élevé au monde, avec des parcours allant de 3 277 à 3 342 m au-dessus du niveau de la mer. Fondé en 1912, il se situe dans le quartier chic du sud de La Paz.
  • Les collines chocolat : Les Chocolate Hills à l'aube, Carmen à Bohol aux Philippines

Ces impressionnantes collines de 30 à 50 m de hauteur ont une forme très particulière : elles sont semblables à des cônes ou des fourmilières géantes. Elles portent le nom de chocolate hills (collines chocolat) car à la saison sèche la végétation devient marron au soleil.
  • Le Hoover Dam

Construit entre 1931 et 1936 au coeur du Black Canyon sur le fleuve Colorado, à la frontière entre l'Arizona et le Nevada, le barrage hoover (Hoover Dam) est encore aujourd'hui l'un des monuments les plus visités du pays. 
  • Vol au-dessus du mystère

Les célèbres et mystérieuses lignes de Nasca au Pérou ont été découvertes en 1926. Elles sont des faisceaux de lignes droites entre lesquels se trouvent des dessins, surtout d'animaux. Le 11 décembre 2014, un survol des lignes permet de prendre cette photo splendide sur laquelle on aperçoit un condor.
  • Harbin 2014, la glace dans tous ses états

Le 5 janvier 2014, le Festival International de sculptures sur neige et glace du village d'Harbin en Chine fête son trentième anniversaire. Cet incroyable spectacle de renommée mondiale propose chaque année, pendant près de 2 mois, un décor spectaculaire aux dimensions gigantesques: 280 000 m3 de glace et 182 000 m3 de neige assemblés, en une quinzaine de jours, par près de 8 000 artisans et sculpteurs chinois.
  • Amrum, île de nulle part en mer du Nord

La plage d'Amrum, côté ouest, est une bande de sable de plusieurs centaines de mètres de large où sont plantées les fameuses corbeilles joliment décorées dans lesquelles se reposent les habitués, à l'abri du vent. Toute cette contrée du Schleswig-Holstein a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Turquie : Göbekli Tepe, le plus vieux temple du monde

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La complexité de l'anneau central du site archéologique 

prouve que seule une société organisée
 a pu bâtir un tel édifice.


La communauté scientifique estime que l'organisation nécessaire à la construction de cet édifice vieux de 12.000 ans, retrouvé en 1995 en Turquie et classé en juillet au patrimoine mondial de l'Unesco, constitue l'une des premières manifestations d'une civilisation fondée sur des distinctions sociales.

Les vestiges sont situés au sud-est de l'Anatolie, près de la frontière entre l'actuelle Turquie et la Syrie.


Göbekli Tepe, la «colline au nombril» en turc, est édifié sur une butte artificielle de huit hectares à l'extrémité nord du Croissant fertile, non loin de l'actuelle ville de Sanliurfa. Les premières fouilles conduites en 1995 ont révélé une série de structures circulaires, habitées mille ans, avant d'être englouties et dissimulées au reste de l'humanité pendant une dizaine de milliers d'années.

Une des figures animales retrouvées sur les colonnes de l'édifice.
Une des figures animales retrouvées 
sur les colonnes de l'édifice

Le bâtiment retrouvé contient notamment un anneau de colonnes monolithiques en forme de «T». Au centre deux autres colonnes identiques atteignent cinq mètres de haut. Celles-ci ont soutenu un toit . Une prouesse qui témoigne d'une technique de construction très élaborée. Les deux piliers centraux comportent par ailleurs, des figures abstraites d'hommes et d'animaux, stigmates d'un système de croyance que les archéologues tentent toujours de décrypter.

L'analyse des pierres suggère que les plus anciennes aient été prélevées et taillées autour de la colline. D'autres, bien plus rares dans la région, ont dû être transportées sur de longues distances. Un acheminement épuisant qui a nécessité l'implication de centaines de personnes, estiment les chercheurs, frappés par le nombre de mains à l'origine de l'édifice. Surtout à une époque où les groupes sociaux ne dépassaient guère les vingt-cinq membres. 

L'œuvre de chasseurs-cueilleurs

La datation du site laisse penser que Göbekli Tepe est l'œuvre de chasseurs-cueilleurs, à une époque précédant vraisemblablement l'invention de l'agriculture. Période, où l'homme commençait tout juste à se sédentariser. Jusqu'alors, la communauté scientifique considérait que l'architecture était le produit de sociétés parfaitement organisées. Göbekli Tepe invite à changer de paradigme. Pour la première fois, les archéologues pensent que seule l'organisation nécessaire à la construction d'un tel édifice a pu entraîner le développement de l'agriculture et la sédentarisation de l'homme. Une révolution.

Certaines pierres retrouvées sur le site , 
rares dans la région, ont été acheminées 
sur de longues distances.


Mais peut-on vraiment parler d'architecture lorsqu'on évoque le plus vieux temple du monde? Moritz Kinzel, en est persuadé. «Une construction devient de l'architecture non seulement parce qu'elle est monumentale, mais aussi selon les techniques utilisées et une certaine perception de l'espace», explique l'archéologue et architecte basé à l'Université de Copenhague qui travaille sur le site.
Bien plus qu'une invitation à déterminer qui de l'architecture ou de l'agriculture est née en premier, le site de Göbekli Tepe illustre une période de pointe. L'architecture émerge aux côtés d'une société disciplinée qui produit des excédents et passe progressivement de la cueillette à l'agriculture. Certains des premiers blés domestiqués ont d'ailleurs été trouvés dans la région. Les pierres de Göbekli Tepe présentent des représentations de chiens, premier animal à être domestiqué par l'homme. Ce n'est pas un hasard. On dirait que ce fut une période d'essais et d'erreurs. Une époque d'expérience architecturale et sociétale aux débuts de la révolution agricole.
Des habitations permanentes ne veulent pas nécessairement dire que l'homme y a vécu de manière permanente, suggérant une utilisation saisonnière du site de Göbekli Tepe. Le processus complexe de construction peut avoir incité les gens à rester plus longtemps. Cela les aurait poussés à inventer de nouvelles manières de subsister.

Maternité de la société de classe

Le plus vieux temple du monde n'était probablement pas uniquement un lieu de culte. Le site avait d'autres fonctions sociales et économiques. Les femmes et les hommes y festoyaient, échangeaient des biens . Toutes ces activités favorisaient une identité sociale commune. Selon les archéologues, l'architecture du lieu peut marquer les débuts de la société de classe.

Vue aérienne du site de Göbekli Tepe.
Si le site archéologique apporte de nombreux enseignements sur la manière dont vivait l'homme au début du néolithique il y a 12.000 ans, il est aussi d'une grande beauté. Une construction empreinte d'un sens artistique évolué. Remarquant la valeur esthétique de Göbekli Tepe, Dietmar Kurapkat, un chercheur en architecture allemand écrit à propos du site: «Il n'est pas exagéré de coller sur le site l'étiquette d'architecture». Reflet d'une société vivant à une période de transition cruciale dans l'histoire de l'humanité, le «premier monument de l'architecture» n'a pas encore révélé tous ses secrets.



Le site archéologique est situé au sommet d'une colline

 au sud de la Turquie, au nord du Croissant fertile.