Dans le monde, il y a des lieux insolites, des monuments bizarres, ou encore des sites légendaires car on n’en connait pas (encore) la provenance ou la signification.
Le "Brexit" est une abréviation de "British Exit", désignant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE).
Le 23 juin 2016, lors d'un référendum organisé par l'ancien Premier ministre David Cameron, 51,9% des Britanniques ont choisi de quitter l’UE. A la suite du déclenchement de l'article 50 du traité sur l'Union européenne le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l'Union européenne se sont donné deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Jusqu'au 29 mars 2019, le pays reste donc membre de l'UE.
Nommée en juillet 2016 et reconduite en juin 2017, c'est la Première ministre Theresa May qui mène les discussions sur la sortie de son pays face à une équipe de négociateurs représentant l'UE.
Donald Trump et Kim Jong-un ont entamé leur deuxième sommet en huit mois par une poignée de main, mercredi à Hanoï, les deux dirigeants se disant optimistes sur la possibilité de parvenir à un résultat « encore meilleur » qu’à Singapour.
Le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un ont affiché leur optimisme ce mercredi à Hanoï au début de leur deuxième sommet, huit mois après leur rencontre historique de Singapour. « Je pense que ce sera un succès », a lancé Donald Trump, espérant que ce tête-à-tête qui doit être centré sur la dénucléarisation de la Corée du Nord soit « équivalent ou meilleur que le premier ». « Je suis certain qu’il y aura cette fois de grands résultats qui seront salués par tous », a de son côté assuré l’homme fort de Pyongyang, dans son traditionnel costume de style Mao. « Je vais faire de mon mieux pour que cela se produise.
Il est établi que l'âge de la mère est l'un facteurs les plus importants pour qu'une grossesse se déroule sans encombres. Les femmes aux alentours de 35 ans doivent ainsi faire attention à ce qu'on appelle leur "horloge biologique" pour éviter que les chances de tomber enceinte ne s'amenuisent et les complications pour l'enfant. En effet, on a longtemps pensé que les chances de tomber enceinte, ainsi que les risques de fausse couche et de complications de la grossesse étaient uniquement liés à la femme, à l’ovule et à l’utérus.
Mais qu'en est-il de l'âge du père ? En vérité, les scientifiques se sont aperçus que l’âge de l’homme et la qualité de ses spermatozoïdes avaient aussi une importance. Car ce n’est pas parce qu’un homme est fertile durant toute sa vie que la qualité de ses gamètes n’évolue pas au cours du temps. Il y a des conséquences possibles dès 40 ans, car les gamètes masculins s'altèrent avec l'âge. Quelles peuvent être les conséquences ? Outre une augmentation des risques de fausses couches et de malformations, ces dernières sont d'ordre physique et cognitif. Après 40 ans, on remarque une augmentation des trisomies 21, de l'autisme, de la leucémie de l'enfant. Après 45, de la tumeur rétinienne, après 50, des différents syndromes génétiques.
L’âge avancé du père au moment de la conception augmente le risque pour l’enfant de développer une schizophrénie : multiplié par deux à 35 ans, par quatre au-delà de 50 ans. La paternité tardive est en rapport avec d'autres affections comme l’autisme ou les troubles bipolaires. Avec des naissances de plus en plus tardives.
Chez l’homme, les chances de devenir père diminueraient de moitié entre 25 et 35 ans. Au bout d’un an de rapports réguliers, les chances de conception baisseraient de 3 % chaque année à partir de 24 ans. Pas de doute, l’âge de l’homme est donc un facteur important dans la survenue d’une grossesse, même s’il demeure difficile à évaluer d’un individu à l’autre. Car même si un homme a un sperme de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante, il ne suffit que d’un spermatozoïde viable pour féconder un ovule !
Une horloge biologique bien plus conciliante La fertilité évolue complètement différemment entre les femmes et les hommes. Car si on parle bien d’andropause, c’est-à-dire de symptômes physiques et psychiques liés à la baisse de la testostérone, qui survient entre 45 et 65 ans, l’homme demeure fertile tout au long de sa vie sexuelle. A l’inverse, les femmes deviennent définitivement incapables de procréer à partir de la ménopause, qui survient entre 45 et 50 ans. Aussi, il est difficile de parler d’horloge biologique masculine, puisqu’il n’y a pas à proprement parler de “date limite” pour concevoir un enfant pour un homme. En revanche, il est certain qu’un homme de 50 ans n’a pas la même qualité ni la même quantité de spermatozoïdes qu’un homme de 30 ans. Un homme de 80 ans peut tout à fait avoir un enfant naturellement, s’il a encore suffisamment de spermatozoïdes viables.
Des spermatozoïdes dont l’ADN se détériore avec l’âge De plus en plus d’études alertent les hommes sur les risques de concevoir un enfant après 40 ans. Des liens ont en effet été établis entre paternité tardive et risque de fausses couches, de maladies psychiatriques et d’autisme chez l’enfant à naître. Car le temps qui passe laisse ses marques sur les gamètes. Avec le temps, l’homme produit davantage de spermatozoïdes défaillants du point de vue génétique. Or, cette détérioration a ses conséquences. Parfois, le spermatozoïde défaillant arrive malgré tout à féconder l’ovule, donnant un embryon non viable . Si celui-ci est généralement éliminé par l’organisme de la femme, il arrive que le système de contrôle ne soit pas parfait et que la grossesse soit menée à terme.
De bonnes habitudes pour de bons spermatozoïdes Si l’on ne peut s’affranchir totalement de l’âge et de ses effets sur les spermatozoïdes, quelques bonnes habitudes peuvent malgré tout limiter la casse. Evidemment, l’idéal pour augmenter ses chances de conception et diminuer les risques de fausses couches et de maladies congénitales est d’arrêter de fumer, car le tabac et le cannabis sont très toxiques pour la fertilité. Il est également important de garder un Indice de masse corporelle normal (entre 18,5 et 25 kg/m2) et de pratiquer une activité physique régulière. Tout comme, il faut éviter les slips, caleçons et pantalons trop serrés, qui compriment les testicules, et veiller à ne pas trop s’exposer aux polluants environnementaux. Enfin, une alimentation riche en zinc (huîtres, cacao, fruits de mer, viande rouge, graines), en vitamine C (kiwi, cassis, orange) et en vitamine E (huiles végétales, fruits secs, avocat) améliorerait la qualité des spermatozoïdes en les protégeant de l’oxydation.
Douze gardes du corps ont été observés, courant à côté de la Mercedes du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ce 26 février, avant sa deuxième rencontre avec le président des Etats-Unis Donald Trump.
Si les recherches scientifiques progressent incontestablement de jour en jour, il reste cependant plusieurs questions auxquelles les chercheurs sont toujours incapables d’apporter une réponse.
Pourquoi avons-nous besoin de sommeil ?
Si la réponse à cette question peut nous paraître évidente, c’est-à-dire, nous aider à reprendre des forces et à nous reposer, en réalité, la cause principale de la dépendance des individus au sommeil n’a toujours pas été éclaircie. La théorie de la conservation de l’énergie est l’une des plus répandues pour expliquer notre dépendance au sommeil. Le sommeil nous permet de retenir les connaissances obtenues lors de la veille. Les expérimentations sur des souris ont montré que durant leur sommeil, l’activité synaptique est réduite, ce qui aide à fixer dans la mémoire les informations reçues au cours la journée précédente.
Qu’est-ce que la matière noire et pourquoi ne peut-on pas la voir ?
Suggérée par l’astronome néerlandais Jacobus Kapteyn en 1922, l’existence de la matière noire, occupe environ 26% de l’Univers. Néanmoins, n’étant pas visibles par manque d’interaction avec la lumière, les chercheurs ont du mal à expliquer sa nature.
Pour l’heure, les chercheurs tentent d’identifier cette matière invisible à l’aide d’un accélérateur de particules, en analysant l’énergie produite lors de la collision des particules à une vitesse ultrarapide.
Comment l’Univers est-il apparu ?
Vaste question. La théorie la plus populaire de l’apparition de l’Univers est celle du Big Bang, selon laquelle l’Univers s’étend depuis 13,9 milliards d’année à partir d’une singularité ultra-dense et chaude. Mais selon M. Satter, les gens qui considèrent que l’Univers est apparu de nulle part ont tort. «Le Big Bang n’est pas une explosion dans le cosmos. C’est une explosion de l’espace. On ne sait toujours pas ce qui a servi d’accélérateur», précise-t-il. Mais selon M. Satter, les gens qui considèrent que l’Univers est apparu de nulle part ont tort. «Le Big Bang n’est pas une explosion dans le cosmos. C’est une explosion de l’espace. On ne sait toujours pas ce qui a servi d’accélérateur», précise-t-il.
Où se trouve la neuvième planète ?
Les astronomes affirment qu’un groupe d’objets célestes se trouverait au-delà de la ceinture de Kuiper, qui appartient formellement au Système solaire. Son mouvement peut s’expliquer par l’existence d’une neuvième planète dans le nuage d’Oort, censée être plus grande que la Terre au vu de l’effet qu’elle cause. Néanmoins, il est impossible de prouver son existence vu qu’elle circule très lentement et se trouve loin de la Terre.
Y a-t-il de la vie ailleurs ?
L’Univers est tellement immense qu’il est difficile de ne pas croire en l’existence d’êtres vivants en dehors de la Terre. Néanmoins, toutes les recherches se heurtent au paradoxe de savoir pourquoi l’humanité n’a, jusqu’à présent, trouvé aucune trace de civilisations extraterrestres ? Certains d’entre eux sont convaincus que les extraterrestres sont empêchés d’entrer en contact avec les habitants de la Terre du fait d’une certaine catastrophe…
Lescertificats de virginité, « inutiles pour la santé » et « sans pertinence scientifique », doivent être refusés par les professionnels, a estimé le Conseil national de l’Ordre des médecinsbelgedans un avis publié sur le site de l’Ordre.
Cet avis, daté du 16 février, vise à mettre fin à ces tests et certificats dont le but est en général d’attester de la virginité d’une femme avant un mariage, souvent pour des raisons confessionnelles.
En plus de la non-pertinence scientifique, l’Ordre estime que le test peut être « lourd de conséquences potentielles sur le bien-être de la patiente. Il peut être vécu comme une agression et entraîne une discrimination entre les femmes et les hommes, dont les rapports sexuels échappent à toute évaluation de ce type ».
Il souligne également que « ces examens sont souvent demandés par des tiers sans considération pour l’intimité personnelle et le droit à la vie privée de la personne concernée ».
Ces demandes doivent cependant être distinguées « de l’examen médico-légal des patients victimes d’agressions sexuelles ou de viols », qui relèvent « de la médecine légale », précise l’Ordre.
C'est entre girafes, autruches, éléphants, crocodiles, singes et autres « merveilles » de la nature réinventée que les visiteurs vont découvrir en Europe et en Amérique des « hommes » aux mœurs bizarres et aux rites quelque peu effrayants. Le mythe du sauvage devient alors une réalité. Il est présent, devant nos yeux, et va le rester près d'un siècle. Les zoos humains viennent de naître. Premier phénomène de masse du XIXe siècle avec les expositions universelles, avec leurs millions de visiteurs, ils répondent aux fantasmes et aux inquiétudes de l'Occident sur l'ailleurs et donnent une réalité au discours racial alors en construction.
Zoos humains : quand des êtres humains étaient exhibés par d'autres humains comme des bêtes sauvages.
« ON NE NAÎT PAS RACISTE, ON LE DEVIENT »
Pendant près de cinq siècles, l’industrie de l’exhibition humaine va fasciner plus de 1 milliard 400 millions de visiteurs et va montrer en spectacle entre 30 et 35 000 figurants dans le monde entier. Ces mises en scène, premiers contacts visuels entre les cultures, ont tracé une frontière et une hiérarchie entre prétendus « civilisés » et prétendus « sauvages » dans les esprits en Occident.
À travers Zoos humains, les spectateurs appréhendent comment se sont installés les préjugés racistes au temps des grands empires coloniaux. Le racisme est avant tout une construction intellectuelle. L’exposition invite chacun à prendre conscience que l’Histoire nous a conditionnés, de génération en génération, à nous voir avant tout comme Noirs, Blancs, Maghrébins ou Asiatiques.
En proposant cette thématique, on souhaite mettre en lumière cette réalité historique et permettre une réflexion sur notre propre héritage intellectuel. Il nous paraît important de comprendre comment nos préjugés se sont mis en place pour pouvoir les déconstruire. Nos sociétés doivent apprendre l’idée pourtant simple que la couleur de la peau, le genre, la religion ou la sexualité d’une personne ne détermine en rien son intelligence, la langue qu’elle parle, ses capacités physiques, sa nationalité, ce qu’elle aime ou déteste. Chacun de nous est capable de croire à n’importe quoi, le pire comme le meilleur.
CINQ SIÈCLES D’HISTOIRE DE L’EXHIBITION
Avec cette exposition inédite, c’est l’histoire de femmes, d’hommes et d’enfants – venus d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et parfois d’Europe – pour être exhibés en Occident, qui est racontée. L’Europe, l’Amérique et le Japon vont, pendant près de cinq siècles (1490-1960), les présenter comme de prétendus « sauvages ». L’apogée de ce phénomène commence au milieu du XIXe siècle et se poursuit jusque dans les années 1950, en s’incarnant dans une véritable industrie de l’exhibition.
Ce « spectacle » a fasciné les sociétés occidentales, comptant près d’un milliard et demi de visiteurs et des dizaines de milliers d’exhibés. En Belgique, comme dans les autres pays de l’Europe occidentale, les visiteurs sont allés par millions, de 1885 à 1958, découvrir ceux que l’on nommait des « sauvages ». Venus des quatre coins du monde et aussi des colonies belges, ils furent les acteurs de la mise en scène du grand spectacle de l’altérité et légitimèrent la colonisation.
Dans les théâtres, les cirques, les foires, les cabarets, les zoos, les jardins d’acclimatation et les grandes expositions universelles, nationales ou coloniales, on a inventé le « sauvage ». Il est essentiel de garder à l’esprit que souvent ce « spectacle » a constitué, pour le public, le premier contact avec l’ « Autre » au temps où les empires coloniaux se développaient sur les cinq continents.
UN PHÉNOMÈNE EN BELGIQUE, DANS TOUTE L’EUROPE ET DANS LE MONDE
C’est à travers ce prisme que des millions de Belges ont, à la manière de leurs voisins européens, forgé leur regard sur les peuples colonisés. Ce n’est compréhensible que si on le met en perspective avec son contexte ; celui de la construction des grands empires coloniaux et de l’émergence des théories racialistes, eugénistes ou ségrégationnistes, dans un temps où les spectacles de masse contribuent à fixer une identité commune en Occident. L’exhibition de groupes humains à une telle échelle demeure une pratique propre aux nations coloniales.
La présence, en ce lieu, de cette exposition est née de la volonté de mieux comprendre les origines et les mécanismes de construction des discriminations et des stéréotypes, 110 ans après la première Exposition universelle de Liège de 1905, où les nations coloniales européennes mirent en scène leurs colonies.
L'énurésie est le terme médical pour désigner le "pipi au lit". Involontaires, ces mictions arrivent pendant le sommeil, et notamment la nuit. Plusieurs causes peuvent être à l'origine des pipis au lit des enfants. Des traitements existent pour permettre à l'enfant de contrôler ses sphincters.
Définition Le "pipi au lit" ou énurésie atteint environ 10 % des enfants, et plus fréquemment les garçons que les filles. L'énurésie est une miction active, complète, inconsciente, involontaire, se produisant pendant le sommeil. On ne peut parler d'énurésie qu'à partir de 5 ans, car c'est l'âge ou le contrôle physiologique du sphincter vésical (de la vessie donc) est acquis.
Il existe deux types d'énurésie : - L'énurésie est dite primaire lorsque l'enfant n'a jamais été propre. Elle se rencontre chez 10 % à 15 % des enfants de cinq ans et chez 6 % à 8 % de ceux de huit ans. Chez les adolescents, on trouve encore autour de 1 % à 2 % de cas. - Par contre, l'énurésie est secondaire si elle succède à une période de propreté complète d'au moins 6 mois. Dans l'énurésie secondaire, il est utile de pratiquer un bilan à la recherche d'une infection urinaire ou d'une parasitose intestinale.
L'énurésie nocturne isolée représente 65 % des cas, mais il existe des énurésies diurnes isolées (3 %) et des énurésies nocturnes et diurnes.
On distingue :
- L'énurésie totale : l'enfant urine toutes les nuits ; - L'énurésie clairsemée après 8 ans où l'on retrouve une corrélation entre les nuits humides et les événements de la journée précédente ; - L'énurésie intermittente : les accidents ne surviennent qu'à certaines périodes ; - L'énurésie épisodique : les accidents surviennent de façon exceptionnelle au cours de maladies, de séparations, d'événements familiaux importants etc.
On ne parle pas d'énurésie quand il s'agit de polyuries (urines abondantes dans le cas de pathologies diverses : diabète, néphropathies, etc.), de mictions anormales (incontinence d'urine) par rétention chronique d'urine ou implantation anormale des uretères, de perte d'urine lors d'une crise d'épilepsie...etc. Ce terme ne concerne pas non plus le retard d'acquisition du contrôle sphinctérien chez les personnes déficientes au niveau moteur ou mental.
Les causes possibles
Différentes causes peuvent expliquer les énurésies.
Les psychologues et les psychiatres se sont longuement étendus sur ce problème mais les seules causes ne sont que très rarement psychologiques. Les altérations psychologiques sont plutôt une conséquence de l'énurésie. En effet, le facteur psychologique intervient principalement dans le cas des énurésies secondaires. Et en pratique, la plupart des enfants qui font pipi au lit vus par le pédiatre sont des enfants tout à fait normaux. Les familles sont des familles tout ce qu'il y a de plus normales. Ils peuvent bien sûr avoir de petits problèmes, mais qui n'en a pas ?
- L'hérédité . Des facteurs familiaux sont possibles puisque dans 60 % des cas, l'énurésie est familiale. Un enfant dont un parent est énurétique a quasiment une chance sur deux de l'être et le risque atteint plus de 75 % lorsque les deux parents ont eu ce problème.
- L'immaturité de la vessie qui est souvent responsable. On parle d'immaturité vésicale qui est un retard des réflexes neuromusculaires contrôlant la vessie. Il peut également s'agir d'un trouble hormonal de l'ADH ou Hormone Antidiurétique qui est responsable de la production d'urine. L'enfant peut aussi avoir une petite capacité vésicale ou un seuil d'éveil particulièrement élevé, c'est à dire que l'enfant reste endormi malgré les signaux d'alerte de la vessie.
- Une infection urinaire peut être à l'origine du pipi au lit.
- Les causes sont variées et souvent psychologiques. Ce sont souvent des changements importants dans sa vie qui sont responsables. Ils entraînent généralement une énurésie secondaire.
Les symptômes de l'énurésie
En cas d'énurésie primaire ou secondaire, l'enfant mouille son lit, soit toutes les nuits, soit épisodiquement.
Dans le cas d'une immaturité vésicale, l'enfant présente une envie très urgente d'uriner avec grande difficulté à se retenir, une augmentation de la fréquence des mictions, et parfois des fuites urinaires.
Dans le cas d'une infection urinaire, l’enfant souffre d'une sensation d'inconfort ou de brûlure en urinant. Parfois accompagnée de fièvre, l'infection urinaire augmente la fréquence des mictions dans la journée. De plus, les urines sont troubles ou très odorante.
Chez les enfants souffrant d'un diabète, les mictions sont très fréquentes, l'enfant a très souvent soif. Une perte de poids et une fatigue importante sont souvent associées.
L'énurésie liée à l’uropathie provoque des difficultés à uriner, l'enfant est souvent obligé de pousser pour évacuer les urines.
Traitement de l'énurésie
L'énurésie guérit toujours tôt ou tard mais plus une énurésie est ancienne, plus le traitement est difficile. Le traitement actuel repose sur des médicaments et surtout sur une prise en charge médicale et/ou psychologique de l'enfant.
LES MESURES ÉDUCATIVES ET HYGIÉNIQUES
Les parents doivent garder en tête que l'enfant ne fait pas exprès de mouiller son lit. ainsi, il est essentiel de lui redonner confiance, de ne pas le culpabiliser, ni l'humilier. Punir son enfant n'a aucun intérêt face à un problème de pipi au lit et pourrait même aggraver la situation. Quelques conseils simples peuvent aider l'enfant à régler ce petit souci : - Aller régulièrement aux toilettes dans la journée ; - Lui apprendre à écouter les signaux de sa vessie ; - Eviter qu'il retiennent ses urines ; - Ne pas trop boire avant le coucher ; - Installer une veilleuse pour que l'enfant puisse aller aux toilettes dans la nuit sans difficulté ; - Parler avec son enfant pour le déculpabiliser, s'aider de livres éducatifs au besoin.
LES TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX
Le traitement médicamenteux de l'énurésie nocturne n'est pas systématique. Selon les dernières recommandations des autorités de santé, la prise en charge repose d'abord sur des mesures éducatives et hygiéniques (notamment concernant la répartition des boissons dans la journée, avec moins de liquides à l'approche du coucher). En cas d'échec, un traitement médicamenteux ou comportemental (système d'alarme) peut être entrepris, mais pas avant l'âge de 6 ans.
Pour les traitements médicamenteux la desmopressine (MINIRIN ®) sous forme de comprimé est autorisé dans le traitement de l'énurésie associée à une polyurie nocturne et réfractaire aux mesures hygièno-diététiques ainsi que certains antidépresseurs (mas ces derniers sont controversés en raison de leurs effets secondaires).
Le médecin donnera à l'enfant une information anatomique et physiologique simple et adaptée afin de démystifier le symptôme et lui faire comprendre qu'il peut guérir. Un carnet ludique d'auto-surveillance peut lui être remis pour qu'il puisse inscrire le caractère sec ou humide de ses nuits tous les matins pendant les 3 mois du traitement.
LA PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE DE L'ENFANT
En s'entretenant avec l'enfant, le médecin va savoir s'il est indifférent à son symptôme, ou plutôt mal à l'aise, s'il tente de dissimuler le linge mouillé…
Le pédiatre doit, dans un premier temps, convaincre les parents de ne pas intervenir. Il faut qu'ils jouent l'indifférence : ne plus faire de remarque sur ce symptôme, ne plus se moquer de lui ("tu fais pipi au lit comme un bébé", "tu es un cochon !" etc.), ne pas le punir ou le récompenser s'il est devenu propre etc... Il ne faut pas non plus exposer aux voisins les draps mouillés pour "lui faire honte" ou l'obliger à laver lui même ses slips mouillés, ni bien sûr le traiter en nourrisson. En un mot, il est impératif de laisser l'enfant tranquille !
Au besoin, un suivi avec un pédopsychiatre ou un psychologue permet à l'enfant d'être impliqué dans son traitement. Le spécialiste utilise des jeux et des dessins pour que l'enfant puisse exprimer plus facilement son ressenti. Petit à petit, le psychologue donne des conseils à l'enfant et aux parents pour traiter le pipi au lit.
ALARME SONORE
Le "pipi stop" est un appareil électrique qui déclenche une sonnerie dès l'émission des premières gouttes d'urine. Concrètement une couche est placée dans le slip de l'enfant (ou une alèse posée sur son matelas) et connectée à l'appareil. Lorsque l'enfant endormi commence une miction, la sonde détecte l'humidité et la sonnerie retentit. L'enfant, complètement réveillé, peut alors aller aux toilettes pour finir d'uriner.