Il est établi que l'âge de la mère est l'un facteurs les plus importants pour qu'une grossesse se déroule sans encombres. Les femmes aux alentours de 35 ans doivent ainsi faire attention à ce qu'on appelle leur "horloge biologique" pour éviter que les chances de tomber enceinte ne s'amenuisent et les complications pour l'enfant. En effet, on a longtemps pensé que les chances de tomber enceinte, ainsi que les risques de fausse couche et de complications de la grossesse étaient uniquement liés à la femme, à l’ovule et à l’utérus.
Mais qu'en est-il de l'âge du père ? En vérité, les scientifiques se sont aperçus que l’âge de l’homme et la qualité de ses spermatozoïdes avaient aussi une importance. Car ce n’est pas parce qu’un homme est fertile durant toute sa vie que la qualité de ses gamètes n’évolue pas au cours du temps. Il y a des conséquences possibles dès 40 ans, car les gamètes masculins s'altèrent avec l'âge. Quelles peuvent être les conséquences ? Outre une augmentation des risques de fausses couches et de malformations, ces dernières sont d'ordre physique et cognitif. Après 40 ans, on remarque une augmentation des trisomies 21, de l'autisme, de la leucémie de l'enfant. Après 45, de la tumeur rétinienne, après 50, des différents syndromes génétiques.
L’âge avancé du père au moment de la conception augmente le risque pour l’enfant de développer une schizophrénie : multiplié par deux à 35 ans, par quatre au-delà de 50 ans. La paternité tardive est en rapport avec d'autres affections comme l’autisme ou les troubles bipolaires. Avec des naissances de plus en plus tardives.
Chez l’homme, les chances de devenir père diminueraient de moitié entre 25 et 35 ans. Au bout d’un an de rapports réguliers, les chances de conception baisseraient de 3 % chaque année à partir de 24 ans. Pas de doute, l’âge de l’homme est donc un facteur important dans la survenue d’une grossesse, même s’il demeure difficile à évaluer d’un individu à l’autre. Car même si un homme a un sperme de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante, il ne suffit que d’un spermatozoïde viable pour féconder un ovule !
De bonnes habitudes pour de bons spermatozoïdes
Si l’on ne peut s’affranchir totalement de l’âge et de ses effets sur les spermatozoïdes, quelques bonnes habitudes peuvent malgré tout limiter la casse. Evidemment, l’idéal pour augmenter ses chances de conception et diminuer les risques de fausses couches et de maladies congénitales est d’arrêter de fumer, car le tabac et le cannabis sont très toxiques pour la fertilité. Il est également important de garder un Indice de masse corporelle normal (entre 18,5 et 25 kg/m2) et de pratiquer une activité physique régulière. Tout comme, il faut éviter les slips, caleçons et pantalons trop serrés, qui compriment les testicules, et veiller à ne pas trop s’exposer aux polluants environnementaux. Enfin, une alimentation riche en zinc (huîtres, cacao, fruits de mer, viande rouge, graines), en vitamine C (kiwi, cassis, orange) et en vitamine E (huiles végétales, fruits secs, avocat) améliorerait la qualité des spermatozoïdes en les protégeant de l’oxydation.
Mais qu'en est-il de l'âge du père ? En vérité, les scientifiques se sont aperçus que l’âge de l’homme et la qualité de ses spermatozoïdes avaient aussi une importance. Car ce n’est pas parce qu’un homme est fertile durant toute sa vie que la qualité de ses gamètes n’évolue pas au cours du temps. Il y a des conséquences possibles dès 40 ans, car les gamètes masculins s'altèrent avec l'âge. Quelles peuvent être les conséquences ? Outre une augmentation des risques de fausses couches et de malformations, ces dernières sont d'ordre physique et cognitif. Après 40 ans, on remarque une augmentation des trisomies 21, de l'autisme, de la leucémie de l'enfant. Après 45, de la tumeur rétinienne, après 50, des différents syndromes génétiques.
L’âge avancé du père au moment de la conception augmente le risque pour l’enfant de développer une schizophrénie : multiplié par deux à 35 ans, par quatre au-delà de 50 ans. La paternité tardive est en rapport avec d'autres affections comme l’autisme ou les troubles bipolaires. Avec des naissances de plus en plus tardives.
Chez l’homme, les chances de devenir père diminueraient de moitié entre 25 et 35 ans. Au bout d’un an de rapports réguliers, les chances de conception baisseraient de 3 % chaque année à partir de 24 ans. Pas de doute, l’âge de l’homme est donc un facteur important dans la survenue d’une grossesse, même s’il demeure difficile à évaluer d’un individu à l’autre. Car même si un homme a un sperme de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante, il ne suffit que d’un spermatozoïde viable pour féconder un ovule !
Une horloge biologique bien plus conciliante
La fertilité évolue complètement différemment entre les femmes et les hommes. Car si on parle bien d’andropause, c’est-à-dire de symptômes physiques et psychiques liés à la baisse de la testostérone, qui survient entre 45 et 65 ans, l’homme demeure fertile tout au long de sa vie sexuelle. A l’inverse, les femmes deviennent définitivement incapables de procréer à partir de la ménopause, qui survient entre 45 et 50 ans. Aussi, il est difficile de parler d’horloge biologique masculine, puisqu’il n’y a pas à proprement parler de “date limite” pour concevoir un enfant pour un homme. En revanche, il est certain qu’un homme de 50 ans n’a pas la même qualité ni la même quantité de spermatozoïdes qu’un homme de 30 ans. Un homme de 80 ans peut tout à fait avoir un enfant naturellement, s’il a encore suffisamment de spermatozoïdes viables.
Des spermatozoïdes dont l’ADN se détériore avec l’âge
De plus en plus d’études alertent les hommes sur les risques de concevoir un enfant après 40 ans. Des liens ont en effet été établis entre paternité tardive et risque de fausses couches, de maladies psychiatriques et d’autisme chez l’enfant à naître. Car le temps qui passe laisse ses marques sur les gamètes. Avec le temps, l’homme produit davantage de spermatozoïdes défaillants du point de vue génétique. Or, cette détérioration a ses conséquences. Parfois, le spermatozoïde défaillant arrive malgré tout à féconder l’ovule, donnant un embryon non viable . Si celui-ci est généralement éliminé par l’organisme de la femme, il arrive que le système de contrôle ne soit pas parfait et que la grossesse soit menée à terme.
De bonnes habitudes pour de bons spermatozoïdes
Si l’on ne peut s’affranchir totalement de l’âge et de ses effets sur les spermatozoïdes, quelques bonnes habitudes peuvent malgré tout limiter la casse. Evidemment, l’idéal pour augmenter ses chances de conception et diminuer les risques de fausses couches et de maladies congénitales est d’arrêter de fumer, car le tabac et le cannabis sont très toxiques pour la fertilité. Il est également important de garder un Indice de masse corporelle normal (entre 18,5 et 25 kg/m2) et de pratiquer une activité physique régulière. Tout comme, il faut éviter les slips, caleçons et pantalons trop serrés, qui compriment les testicules, et veiller à ne pas trop s’exposer aux polluants environnementaux. Enfin, une alimentation riche en zinc (huîtres, cacao, fruits de mer, viande rouge, graines), en vitamine C (kiwi, cassis, orange) et en vitamine E (huiles végétales, fruits secs, avocat) améliorerait la qualité des spermatozoïdes en les protégeant de l’oxydation.