Les poissons d'eau douce font partie de la chaîne alimentaire. Parmi les animaux prédateurs de ces poissons, se trouvent le héron, le butor étoilé, le martin-pêcheur, la musaraigne aquatique et la loutre.
Le héron
« Héron » est un terme générique désignant de nombreuses espèces d'oiseaux appartenant à différents genres de la famille des ardéidés. Les hérons sont des oiseaux échassiers avec un cou long grêle, replié en « S », et ayant un bec allongé et conique.
Les hérons vivent dans les zones humides, les plans d'eau (lacs ou étangs) et les cours d'eau. Les hérons aiment particulièrement piquer les poissons se trouvant dans des bassins de jardins... Le terme « héron » est attesté en français depuis le XIVe siècle. Ce terme dérive du francique haigro, origine que l'on retrouve en haut allemand heigir, en moyen flamand heiger et en danois Hejrer. Le petit du héron s'appelle le héronneau. La famille des ardéidés comprend aussi les aigrettes, les butors et les blongios.
Héron bihoreau ou bihoreau gris (Nycticorax nycticorax).
Héron cendré (Ardea cinerea).
Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis).
Héron pourpré (Ardea purpurea).
Le terme « aigrette » en zoologie est un nom vernaculaire qui désigne en français plusieurs espèces d'oiseaux ciconiiformes. Ce mot s'applique principalement aux oiseaux du genre Egretta.
Le butor étoilé (Botaurus stellaris)
C'est un oiseau échassier de la famille des ardéidés (hérons, aigrettes), une espèce très menacée, en déclin rapide en Europe.
Le martin-pêcheur
C'est le nom vernaculaire donné en français à plusieurs espèces d'oiseaux de la famille des alcedinidés. Ce sont des oiseaux piscivores. L'espèce la plus répandue en Europe est le martin-pêcheur d'Europe.
La musaraigne aquatique (Neomys fodiens)
Elle sort régulièrement de son nid pour aller chercher sa nourriture dans l'eau : des crustacés et d'autres animaux aquatiques, des gastéropodes et des insectes. Elle capture aussi des proies plus grandes, comme des grenouilles ou des petits poissons.
La loutre
Le nom « loutre » désigne différentes espèces de mammifères carnivores appartenant toutes à la sous-famille des lutrinés.
La nature nous offre parfois de belles surprises. Si vous pensez avoir tout vu en termes d'animaux et d'insectes, cette sélection de photographies va sans aucun doute vous surprendre. On jurerait que ces clichés ont été retouchés par un logiciel spécialisé. Et pourtant non. C’est bel et bien à quoi ressemblent ces animaux, en vrai. Leurs couleurs sont si incroyables qu’elles en font des bêtes resplendissantes !
Le missile Satan 2 pourrait-il frapper Paris en 200 secondes?
Alexeï Jouravlev, élu de la Douma, est particulièrement véhément. Selon les traductions réalisées par CheckNews, il promeut l’utilisation d’un missile de dernière génération appelé «Sarmat», surnommé par certains titres de presse «Satan 2». Face à cette proposition, la présentatrice Olga Skabeïeva énonce le temps que mettrait, supposément, ce missile balistique à atteindre des capitales européennes depuis l’enclave russe de Kaliningrad (encastrée au nord de la Pologne) : «Jusqu’à Berlin, il faut compter 106 secondes. De Kaliningrad jusqu’à Paris – 200 [secondes]. Si c’est Londres qui vous intéresse – 202 secondes.»
De fait, même sans que le Sarmat soit déployé, la Russie dispose d’un arsenal nucléaire varié et parfaitement opérationnel. Le pays pourrait toucher Paris sans problème avec un tir de missile intercontinental depuis son sol, depuis un sous-marin ou encore un avion. En combien de temps ? Difficile de le dire tellement les scénarios varient en fonction du projectile utilisé et de la zone de tir. Mais ce discours récurrent de la Russie sur ces nouveaux missiles, vantés comme beaucoup plus rapides et dévastateurs (quand l’arsenal nucléaire existant suffit déjà à détruire plusieurs fois la planète), permet d’éluder le fait que les pays cibles disposent eux aussi de capacités nucléaires (pour le Royaume-Uni et la France), et qu’une frappe sur ces membres de l’Otan déclencherait nécessairement une riposte des Etats-Unis.
Ce missile a été nommé Sarmat en référence à un peuple ancien dont le territoire, la Sarmatie, longeait en partie la Mer Noire et s'étendait sur les territoires de l'Ukraine et Russie méridionale. L'étymologie de ce nom proviendrait de "Sauromate" lui-même issu du grec "sauros", un lézard recouvert d'une armure faite d'écailles. Selon la légende, les Sauromates, ancêtres des sarmates, seraient les enfants d'Amazones qui se seraient accouplées avec des Scythes. Le RS-28 Sarmat est un colosse que la Russie met au point depuis 2009. D'un poids de 200 tonnes, il peut transporter jusqu'à 10 têtes nucléaires, de quoi raser un pays grand comme la France ou un Etat américain comme le Texas. Sa puissance serait de 100 à 200 fois celle de la bombe atomique qui a frappé Hiroshima. Il s'agit d'un missile balistique intercontinental de cinquième génération. Il est plus performant que son prédécesseur et "n'a pratiquement pas de limites en matière de portée", selon Vladimir Poutine, qui l'a jugé à même de "viser des cibles en traversant le pôle Nord comme le pôle Sud". Ce potentiel est d'autant plus crédible qu'il peut atteindre des cibles à plus de 10.000 kilomètres de distance. Certains experts disent que sa portée serait même de 18.000 km de quoi frapper n'importe quel objectif sur la planète avec des sous-munitions capables de viser plusieurs objectifs simultanément. Selon la Russie, son autonomie lui permettrait d'utiliser des trajectoires en passant par les pôles Nord et Sud pour frapper par surprise partout sur la planète. Mais surtout, il serait équipé d'une technologie capable de "déjouer tous les systèmes anti-aériens modernes". Le surnom de Satan 2 a été donné par les occidentaux. Il exprime la puissance de destruction du missile thermonucléaire, mais aussi la succession du missile SS-18 surnommé Satan. Développé dans les années 60 et fabriqué dans l'usine d'armement Loujmach, ancien fleuron du complexe militaro-industriel soviétique située à Dnipro, en Ukraine de l’est.
• Poutine menace-t-il l'Occident?
L'annonce du test de Sarmat fait partie de la stratégie de dissuasion de la Russie. D'ailleurs les commentaires de Vladimir Poutine ne laisse aucun doute.
"C'est une arme unique qui va renforcer le potentiel militaire de nos forces armées, qui assurera la sécurité de la Russie face aux menaces extérieures et qui fera réfléchir à deux fois ceux qui essayent de menacer notre pays avec une rhétorique déchaînée et agressive", a déclaré le président russe, Mais pour le Pentagone, ce tir n'est en rien une menace ni pour les Etats-Unis ni leurs alliés. Pour cet essai de "routine", Moscou aurait au préalable "convenablement informé" Washington, conformément à ses obligations relevant des traités sur le nucléaire. Pour John Kirby, porte-parole du ministère américain de la Défense, il ne s'agissait donc pas d'une "surprise". En effet, l'an dernier, l'agence Tass indiquait que le programme Sarmat était en cours et que cinq essais étaient prévus en 2022. Celui de mercredi serait donc le premier de la série.
• Invincibles, hypersoniques et invisibles, le nouvel arsenal russe?
Le Sarmat n'est pas la seule arme de nouvelle génération de la Russie. Depuis plus d'une décennie, Moscou élabore un arsenal de nouvelle génération composée de missiles qualifié d'invincibles.
• Avangard, missile "invincible"
Les missiles hypersoniques russes Avangard ("avant-garde" en russe) sont capables de changer de cap et d'altitude à très haute vitesse, les rendant "pratiquement invincibles". Testés avec succès en décembre 2018, leur vitesse a alors atteint Mach 27, soit 27 fois la vitesse du son. Ils ont réussi à toucher une cible située à environ 6000 km. Ils ont été mis en service en décembre 2019.
• Kinjal, "poignard" hypersonique
Utilisés pour la première fois vendredi par l'armée russe, les missiles hypersoniques Kinjal ("poignard" en russe) ont permis selon Moscou la destruction d'un entrepôt souterrain d'armements dans l'ouest de l'Ukraine. Ce type de missiles, très manoeuvrable, est censé défier les systèmes de défense anti-aérienne. Ils ont atteint, lors des essais, toutes leurs cibles à une distance pouvant atteindre 1000 à 2000 km. Ils équipent les avions de guerre MiG-31.
• Peresvet, laser de combat
Les caractéristiques techniques des systèmes laser de combat Peresvet (du nom d'un moine guerrier du XIVe siècle) sont secrètes. Ils sont prêts au combat depuis décembre 2019, selon le ministère de la Défense.
• Poséidon, drone sous-marin
Le Poséidon, drone sous-marin élaboré pour la dissuasion nucléaire russe, sera capable de se déplacer à plus d'un kilomètre de profondeur, à une vitesse de 60 à 70 noeuds, tout en restant invisible pour les systèmes de détection. Des tests du système Poséidon ont eu lieu en 2020.
Il équipera à terme le sous-marin nucléaire Belgorod, navire qui a été mis à l'eau en 2019 mais dont la mise en service a été repoussée à l'été 2022.
• Bourevestnik, l'oiseau de tempête
D'une "portée illimitée", toujours selon Vladimir Poutine, le Bourevestnik serait capable de surmonter quasiment tous les systèmes d'interception. Ce missile de croisière dont le nom provient d'un oiseau de mer dont l'étymologie russe est le mot "tempête").
• Zircon, missile marin "invisible" Le premier tir officiel du missile hypersonique Zircon (du nom d'un minéral utilisé en joaillerie) date d'octobre 2020. Il vole à Mach 9 pour atteindre des cibles maritimes comme terrestres. Fin décembre 2021, Vladimir Poutine a annoncé un premier tir d'essai réussi d'une salve de Zircon. D'autres essais ont eu lieu depuis octobre 2020 dans l'Arctique russe, notamment à partir de la frégate Amiral Gorchkov et d'un sous-marin immergé.