La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), située en plein cœur de Rabat, s’est fait une place de choix dans le champ culturel marocain, en très peu de temps. Inaugurée le 15 octobre dernier, elle est devenue un haut lieu de la culture et du savoir dans la capitale. En effet, elle accueille plusieurs fois par semaine des manifestations culturelles et artistiques diverses: conférences, tables rondes, projections de films, expositions d’œuvres d’art…
Cette bibliothèque figure parmi les plus grandes du monde arabe. Moderne et bien équipée, elle répond aux normes internationales de qualité. Un total de 140 personnes y sont employées (bibliothécaires, gestionnaires, informaticiens, ingénieurs, techniciens…). Ils suivent de temps en temps des formations continues, afin de se perfectionner ou d’acquérir des compétences. L’organigramme actuel est constitué de 22 services, 8 divisions et trois pôles. Etalée sur une superficie de 5,5 ha dont 21.000 m2 couverts, la BNRM est déclinée en plusieurs espaces: une entrée principale dotée d’un comptoir d’accueil et d’orientation, un auditorium de 300 places, une galerie d’expositions artistiques, des espaces de formations et de séminaires, un bloc administratif sur deux étages ainsi qu’une cafétéria, un kiosque, des vestiaires et une salle de prière.
Elle comporte aussi un espace grand public sur deux niveaux, avec 60.000 livres, en accès libre. Outre les romans et essais, cet espace comporte aussi des livres d’histoire, sciences, géographie, économie, sociologie, anthropologie, psychologie… De quoi se cultiver, dans tous les domaines!
La bibliothèque comporte aussi un espace de périodiques, comprenant un grand nombre de revues, magazines et journaux.
Plus de 10.000 titres de revues anciennes et récentes, toutes consultables.
plus de 1.800 titres de journaux marocains et étrangers, consultables. Certains titres ont plus de 50 ans d’existence.
La bibliothèque dispose aussi de plusieurs milliers de documents spécialisés comme les cartes, plans, photos, cartes postales, affiches et autres objets divers…Des copies de ces documents peuvent être fournies au public, mais c’est un service payant. Les chercheurs ont une salle qui leur est dédiée, ils peuvent consulter les manuscrits à travers des micro-films et obtenir des tirages papier. La bibliothèque contient également une tour de conservation de 11 étages réservée au stockage du fonds documentaire historique. Elle renferme pas moins de 340.000 ouvrages pour la plupart anciens et difficiles à trouver dans le commerce.
La BNRM est accessible à tous les publics, à partir de 18 ans. A raison de 50 DH l’année pour les étudiants et 100 DH pour les adultes, la carte d’adhésion donne accès à une base de 60.000 livres, consultables sur place. Aujourd’hui, la bibliothèque est équipée d’un arsenal sécuritaire complet avec système antivol, caméras de surveillance...
A travers une série de conventions et de partenariats, la bibliothèque est connectée à plusieurs grandes bibliothèques internationales en Espagne, Belgique, Corée du Sud, Canada, France, Egypte… Elles échangent de la documentation, partagent leurs expériences et envisagent d’organiser des manifestations communes. Positionnée en tant que chef de réseau, la BNRM effectue des échanges et partages avec les bibliothèques régionales du Maroc.
Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
Nador West Med.
Il s’agit d’un complexe intégré, portuaire, industriel, énergétique et commercial, comprenant à terme un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique (production, conditionnement, stockage), une plate-forme portuaire dotée de capacités importantes pour le transbordement des conteneurs, l'import-export et le traitement des produits
vrac et une plate-forme industrielle intégrée ouverte aux investisseurs nationaux et étrangers, et destinée à abriter les Métiers mondiaux du Maroc (MMM)... Disposant d’un foncier de 850 hectares, les travaux de réalisation de ce projet débuteront en 2010. Il pourra encore se développer au-delà de 2025 , date de la fin de son chantier.
Après Tanger Med 1 et Tanger Med 2, ce troisième complexe portuaire intégré sera érigé dans le prolongement des deux autres, sur la façade méditerranéenne, côté oriental.
Certes, le projet Nador West Med est encore plus ambitieux que Tanger Med 1 et Tanger Med 2, tant sur le plan des infrastructures que sur le plan des objectifs qu’il s’est assignés.
A 30 kilomètres d'Ain Défali, se trouve Ouezzane.
Ouezzane est une ville qui se situe au nord-ouest du Maroc. Elle se place en situation d’interface entre les collines accidentées du pré-Rif et de la plaine agricole du Gharb au sud de Oued Loukkous. Elle appartient aux marges méridionales du pays Jbala dont les grandes tribus limitrophes de la ville sont : Masmouda, Rhouna, Ghzaoua et Beni Mestara, Beni Mezguelda.
Histoire :
Ce quartier est associé à celui de Zaouia qui abrite la célèbre mosquée qui porte le nom du quartier et réputée par son minaret octogone. Ce quartier faisait le siège de la confrérie Ouezzanie. Le Cheikh actuel c’est-à-dire le chef de la dite confrérie y réside. Le bâtiment principal consiste en un vaste patio auteur duquel une galerie à arcs brisés distribue quatre salles de même dimension, ornées de portes et fenêtres et de somptueux plafonds de bois peints. La sobriété de la décoration et la majesté des proportions en font l’un des plus purs produits de l’architecture locale. Ce bâtiment ne devait servir que de résidence et de siège administratif. Il abritait également un palais réservé à l’accueil des pèlerins.
Outre ces deux quartiers, on évoque le quartier Mellah qui abritait la communauté juive. Ces quartiers ensembles présentent le centre de la médina. Ils sont tous reliés à un centre commercial par excellence, ou sont regroupées les principales activités commerciales dont la plus spéciale est le commerce de la Jellaba Ouezzania. Les rues , exclusivement réservées au négoce y sont bordées de boutiques juxtaposées sans discontinuité et présentant un ensemble de constructions d’architecture homogène.
Étymologie :
Le Mot Ouezzane que la ville porte de nos jours demeure obscure. Les études consacrées à l’histoire de la ville en donnent trois versions différentes et plus difficiles à étayer les unes que les autres :
- Le mot serait d’origine latine et aurait été donné à la ville par un empereur romain dont le prince héritier aurait porté ce nom.
- Le mot Ouezzane aurait pris son origine du mot arabe Al Ouezzane (le peseur) qui aurait été attribué à un nommé Abdeslam propriétaire de balance qu’il entreposait à l’entrée de la ville au lieu dit aujourd’hui R’mel, les commerçants étant obligés de recourir à ses balances pour peser leurs produits, on l’appelle alors Al Ouezzane.
- Le mot serait dû à la contraction de l’expression Oued Ezzine du fait de la beauté frappante des sites panoramiques de la ville.
Géographie :
Ouezzane est une ville moyenne. Elle est bâtie en amphithéâtre sur le flanc nord de la célèbre montagne Jbel Bouhlal et le flanc de sud-est de la montagne Jbel Bouakika. Le site de la ville est très accidenté. Elle est traversée par un seul et principal axe routier et ce de l’Est à l’Ouest et qui se divise en deux branches à chaque extrémité.
La région de la ville d’Ouezzane à une altitude de 614 mètres et est protégée des influences atlantiques par les montagnes environnantes de moyenne altitude et bénéficie d’un climat méditerranéen sub-humide avec une saison d’été sec dont les températures varient entre 17°C et 33°C, et avec un hiver froid dont les températures varient entre 4°C et 12°C. La moyenne annuelle des précipitations est de 700 mm. Toutefois la répartition de ces précipitations est irrégulière.
Économie :
La ville d’Ouezzane est connue pour ses oliveraies et la production d’huiles d’olive de qualité, où on trouve deux type de structures de production : structure avec des équipements modernes (produits destinés vers l’exportation ; structure traditionnelle (produits pour la consommation local) Ouezzane constitue un source en matière d’olive pour les autres producteurs de l’huile d’olive au niveau nationale.
Artisanat :
La ville d’Ouezzane est de connotation artisanale depuis 4 siècles environ, elle abrite plusieurs corporations de métiers animés par plus de 5000 artisans, outre 3 coopératives artisanales dûment structurées et opérationnelles. L’activité artisanale occupe une place importante dans le secteur productif de la ville d’Ouezzane. L’artisanat constitue un patrimoine important de cette ville qui était l’une des grandes cités artisanales du Maroc. Parmi les activités qui ont pu subsister malgré toute sorte de négligence qu’a vécu et que vit encore la ville d’Ouezzane trouve on entre autres : La filière lanière :
La route de l'unité, dite route Al Wahda.
Au lendemain de l'indépendance, le Maroc disposait d'un réseau routier d'environ 20.000 km qui ne couvrait pas toutes les régions. Pour remédier à cette disproportion voulue par le colonisateur pour servir ses intérêts, le regretté Souverain, feu S.M. Mohammed V, avait lancé une politique novatrice en matière d'infrastructures dans l'objectif de relier le Nord au Sud du Royaume et mettre en place un réseau routier moderne et fluide.
La mise en œuvre de cette politique avait permis la réalisation d'une route de 80 Km reliant Taounate à Ketama baptisée « Route Al Wahda» pour signifier les valeurs de la solidarité et de l'unité.
Pour sa réalisation, 11.000 jeunes issus de toutes les régions du Royaume avaient participé aux travaux de réalisation du projet et suivi des cours d'éducation pédagogique et de civisme, ainsi que des exercices militaires.
Pour sa réalisation, 11.000 jeunes issus de toutes les régions du Royaume avaient participé aux travaux de réalisation du projet et suivi des cours d'éducation pédagogique et de civisme, ainsi que des exercices militaires.
Dans la matinée du 5 juillet 1957, le regretté Souverain avait donné le coup d'envoi du projet, un chantier durant lequel feu S.M. Hassan, alors Prince héritier, avait donné l'exemple, incitant les jeunes à la mobilisation et à l'abnégation pour servir la patrie et contribuer à l'édification d'un Maroc moderne.
La période de réalisation de la route (juillet-octobre 1957) a été marquée par un extraordinaire élan de mobilisation de la jeunesse marocaine, qui avait fait preuve d'une grande abnégation dans le travail, un élan que le regretté Souverain, s'adressant à la fin des travaux aux jeunes, avait chaleureusement apprécié, exprimant Sa grande joie pour la réalisation de ce vaste chantier, qui témoigne du courage de la jeunesse marocaine et de son implication réelle dans le développement du pays.
La Gare d'Ain Défali
Un excellent témoignage, de Jeannine et Jacques Quittau, qui rend hommage à Ain Défali
Quelque part… au Maroc
AIN DEFALI
Par Jeannine et Jacques Quittau
Instituteurs.
Montage réalisé en janvier 2008,
54 ans après leur nomination dans ce lieu
dont le nom pouvait faire rêver :
La voie de 60.
Construction entre 1923 et 1928 de la longue antenne
MECHRA - BEL KSIRI - AIN DEFALI - FES EL BALI - OURTZAGH - AIN AICHA
qui pénétrait dans le RIF.
en 1924,
ce sera l’antenne AIN DEFALI – OUEZZANE
à travers la vallée de Ouargha.
Le train et son équipage devant le Buffet.
Superbe machine qu'on est fier de servir.
La gare fortifiée avait cet aspect si l'on supprime les arbres.
Le buffet de la gare d'Ain Défali.
Le buffet est devenu « cantine » c’est-à-dire bistrot et bureau de poste.
Le directeur de l’école nous montre que tout est fermé.
La gare est devenue « école »en 1948.
Planté par nous en 1954, ce géranium
C’était la classe de Jeannine pour 45 enfants
dont 1 petit Français en…1954.
Notre logement… avec des tuiles.
Un survivant construit pour… le train.
Qui était alimenté par cet engin désuet,
témoin silencieux d’un autre temps.
Ils avaient bien 20 ans…
A peine, à peine plus.
Hélas ! Hors de question
De revoir ce qui fut
Car ce qui fut
N’est plus
N.B : Dans ce montage, le buffet de la gare d'Ain Défali se trouvait en face de l'épicerie de Sbai, à cent mètres de l'école, sur son côté gauche. Le bistrot ou cantine ou poste était dirigé par Mme Robert et est adjacente à l'école et se trouve sur son côté droit.
L'hospitalité à Ain Défali
Comme tous les marocains, les habitants d’Ain Défali sont fortement attachés à cette qualité ancestrale qu'est l'hospitalité. Ils la traduisent par la nourriture. Ce n'est pas une légende, elle est bien réelle et c'est une fierté pour tous les marocains.
Le voyageur est considéré comme l"hôte de Dieu. Son arrivée est un honneur auquel toute la famille est sensible. Il est accueilli par la formule classique: "marhba" (sois le bienvenu). Dans la région, laisser un hôte attendre plus qu'il ne convient dehors est une incorrection grave. On lui présente ce qui est immédiatement disponible. Le thé, comme chez tous les marocains, est toujours présent dans les traditions d'accueil. C'est le symbole de l'hospitalité marocaine.
L'hospitalité est sacrée chez les habitants de notre région. L'hospitalité n'est pas limitée aux gens aisés. Pour recevoir les personnes importantes ou un groupe de visiteurs, les habitants égorgent un poulet ou plusieurs ( et des fois un mouton) selon leur possibilité.
Repousser les invités était considéré comme une honte et une humiliation que même les plus pauvres ne peuvent supporter.
l'hospitalité marocaine est proverbiale", "raison de plus pour ne pas en abuser". Et cette citation s'accorde parfaitement avec le proverbe marocain qui dit : " l'arbre chargé de nids meurt avant les autres".
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