Touché par dix huit sécheresses graves en trente ans avec un ratio d’utilisation des ressources en eau d’environ 700 m3 par habitant et par an, le Maroc a dépassé le seuil de « stress hydrique ».
Mais, perturbations dues au réchauffement climatique obligent, le royaume n’a jamais été aussi arrosé que cet automne-hiver 2009, au prix de violentes inondations qui ont ravagé villages et récoltes, faisant beaucoup de morts et de sinistrés.
Consolation non négligeable : le taux de remplissage moyen des 114 barrages a atteint un niveau élevé, du jamais vu depuis 1963. Le pays table sur une autonomie en eau d’au moins quatre ans, et une récolte de céréales en quantité suffisante en 2009, ce qui devrait contribuer à assurer un taux de croissance de l’économie meilleur, compensant le ralentissement de la croissance des activités non agricoles dû à la récession économique mondiale.