Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
Ces derniers temps, un pont emporté par la crue de l’oued Béni Sennana rend la circulation difficile entre Ain Défali et d’autres villes du royaume.
La dernière grande crue de l’oued Béni Sennana a emporté un pont qui date des années 1920 situé sur la route Ain Défali – Had kourt, principale voie d’accès vers Sidi Kacem, Méchraa Bel Ksiri, Souk El Arba du Gharb, Kénitra, Rabat, etc…. En attendant de reconstruire ce pont, les responsables devraient mettre au moins une passerelle métallique provisoire au lieu de le contourner en empruntant une longue route marécageuse, pleine de cailloux et de grosses pierres.
Maroc : le Grand Sud, Tafilalet
La région est habitée par 600 000 personnes, dont plus de 75% sont des paysans vivant de l'agriculture. L'immense oasis sans fin se trouve au creux des vallées du Ziz et du Ghéris, et entourée de montagnes dénudées et arides.
Le barrage Hassan Addakhil permet de réguler les eaux des oueds et favorise l'irrigation régulière. Ici, les ruchers fournissent le miel, indispensable pour les délicieux gâteaux orientaux......
Maroc : le Grand Sud, Erfoud
Erfoud, 26400 habitants, est la capitale du Tafilalet. Fondée par les français en 1917, Erfoud est une ville nouvelle.
C'est à Erfoud que se trouve une très importante fabrique d'objets à base de pierres fossilisées. C'est ici qu'on trouve les plus beaux objets et les meilleurs prix de la région.
Erfoud est située dans l'immense palmeraie du Tafilalet, et ses très nombreux palmiers dattiers. Erfoud est la capitale marocaine de la datte. la fâte des dattes a lieu en octobre avec danses folkloriques et concours.
En venant du nord, c'est la dernière grande ville avant le désert.
En venant du nord, c'est la dernière grande ville avant le désert.
Les villages et la palmeraie autour d'Erfoud .
Maroc : le Grand Sud, Tineghir
Tineghir se situe à 1310 m d'altitude au pied des montagnes rouges du Moyen atlas. Les sommets sont encore enneigés en cette fin février.
une fois n'est pas coutume, nous sommes dans la vallée sur une route droite à l'infini.
berger nomade et son troupeau au bord de la route.
Tineghir est une ville prospère de 40 000 habitants. Elle tire sa prospérité des mines d'argent et de l' immense palmeraie de la région.
Hôtel Bougafer à Tineghir
Tineghir était une importante étape pour les caravanes. Elle venaient parfois de Tombouctou en y apportant l'or. Les orfèvres juifs, nombreux dans la région le travaillaient ainsi que l'argent extrait des montagnes environnantes.
le vétérinaire local soigne plutôt les animaux d'élevage que les toutous et chats de compagnie.
Boutique de pneus éclairée par la merveilleuse lumière du soleil couchant.
le centre ville s'nime dès le début du marché.
La marne ou Bayyada pour le blanchissement des maisons en pizés.
Parmi les habitudes à Ain Défali, la rénovation des maisons construites en pizés est essentielle et se fait au début de l'été chaque année avec de la marne (bayyada).
Souvent au mois de Mai, les femmes et filles vont extraire du site d'Aouf la marne dite (Bayyada) qui est un mélange de calcaire et d'argile dans des proportions respectives de 35% et 65%.
Elles font dissoudre cette marne (Bayyada) dans de l'eau pour obtenir une peinture blanche naturelle. Avec un balai (ou Chattaba) à manche courte fait à partir de Doum (palmier nain) qu'elles trompent dans la solution, elles blanchissent les murs internes et externes de leurs maisons qui deviennent très blanc et qui refléchissent très bien l'intense lumière d'été.
Elles utilisent également un autre produit naturel de couleur bleue-violette, extrait de la terre pour la décoration de la façade interne des murs des maisons. Elles ornent cette marne qui blanchit les murs d'une bande de couleur Bleue-violette, appelée lahzam, la partie basse de ces murs.
D'autres enrichissent leur décors, de tableaux d'art, les faces internes des murs avec d'autres couleurs naturelles (rouge, vert, noir, etc....). Des formes variées de décors (oiseaux, plantes, animaux, insectes, etc) embellissent davantage certaines maisons.
L'extraction de marne (bayyada) est souvent l'apanage des familles pauvres.
Il ne faut pas oublier que certains enfants mangent cette bayyada, dans leur jeune âge, ce qui est à l'origine de l'apparition d'une anémie sévère à l'âge adulte.
Souvent au mois de Mai, les femmes et filles vont extraire du site d'Aouf la marne dite (Bayyada) qui est un mélange de calcaire et d'argile dans des proportions respectives de 35% et 65%.
Elles font dissoudre cette marne (Bayyada) dans de l'eau pour obtenir une peinture blanche naturelle. Avec un balai (ou Chattaba) à manche courte fait à partir de Doum (palmier nain) qu'elles trompent dans la solution, elles blanchissent les murs internes et externes de leurs maisons qui deviennent très blanc et qui refléchissent très bien l'intense lumière d'été.
Elles utilisent également un autre produit naturel de couleur bleue-violette, extrait de la terre pour la décoration de la façade interne des murs des maisons. Elles ornent cette marne qui blanchit les murs d'une bande de couleur Bleue-violette, appelée lahzam, la partie basse de ces murs.
D'autres enrichissent leur décors, de tableaux d'art, les faces internes des murs avec d'autres couleurs naturelles (rouge, vert, noir, etc....). Des formes variées de décors (oiseaux, plantes, animaux, insectes, etc) embellissent davantage certaines maisons.
L'extraction de marne (bayyada) est souvent l'apanage des familles pauvres.
Il ne faut pas oublier que certains enfants mangent cette bayyada, dans leur jeune âge, ce qui est à l'origine de l'apparition d'une anémie sévère à l'âge adulte.
Rétrocession de Hong Kong à la Chine le 1er Juillet 1997.
Après plus d'un siècle et demi sous contrôle britannique, l'île de Hong Kong est rétrocédée à la Chine. Ce geste fait suite à une entente conclue entre Londres et Beijing en 1984.
La domination britannique terminée, Hong Kong prend le statut de région administrative spéciale de la Républiquepopulaire de Chine. Une disposition de l'entente lui permet toutefois de conserver un modèle de développementcapitaliste, selon le concept « un pays, deux systèmes ». Un Conseil législatif provisoire gouvernera cet État insulaire de 6,3 millions d'habitants dont le dirigeant (« chief executive ») sera Tung Chee Hwa. Ce dernier a été choisi par un comité de sélection électoral spécial qui, comme le conseil législatif provisoire, a reçu l'aval de Beijing. Cette procédure, qui est contestée par leRoyaume-Uni et les États-Unis, suscite des inquiétudes relativement à l'avenir de la démocratie dans l'île. Le dernier gouverneur britannique de Hong Kong, Chris Patten, et le prince Charles, fils de la reine Elizabeth II, assistent aux cérémonies marquant cette rétrocession. Des milliers de soldats chinois entreront dans Hong Kong par la suite, alors que le président Jiang Zemin se réjouit de l'événement qu'il perçoit comme un présage à une éventuelle réunification avec Taïwan.
La domination britannique terminée, Hong Kong prend le statut de région administrative spéciale de la Républiquepopulaire de Chine. Une disposition de l'entente lui permet toutefois de conserver un modèle de développementcapitaliste, selon le concept « un pays, deux systèmes ». Un Conseil législatif provisoire gouvernera cet État insulaire de 6,3 millions d'habitants dont le dirigeant (« chief executive ») sera Tung Chee Hwa. Ce dernier a été choisi par un comité de sélection électoral spécial qui, comme le conseil législatif provisoire, a reçu l'aval de Beijing. Cette procédure, qui est contestée par leRoyaume-Uni et les États-Unis, suscite des inquiétudes relativement à l'avenir de la démocratie dans l'île. Le dernier gouverneur britannique de Hong Kong, Chris Patten, et le prince Charles, fils de la reine Elizabeth II, assistent aux cérémonies marquant cette rétrocession. Des milliers de soldats chinois entreront dans Hong Kong par la suite, alors que le président Jiang Zemin se réjouit de l'événement qu'il perçoit comme un présage à une éventuelle réunification avec Taïwan.
Jiang Zemin |
JORF EL MELHA, une ville nouvelle près d'Ain Défali.
Jorf El Melha tire son nom d'une grotte saline située dans un ravin.
Il s'agit d'une ville de création nouvelle, des années quatre vingt. Son fondateur est le Caid El Hajjoubi installé par le premier Gouverneur de la Province de Sidi Kacem (région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen).
Distante d'Ain Défali de 14 kilomètres, elle est située sur des monticules, de part et d'autre d'une petite vallée, à trois kilomètres du pont de l'oued ouergha qui a été inauguré par le père de la nation Mohamed V, juste après l'indépendance du Maroc. Elle se trouve à égale distance de Fès et de Meknès (80 km).
Elle est réputée par son grand souk hebdomadaire du lundi. Elle porte également le nom de Souk El Tnine. Dans les prochaines années, elle sera reliée par l'autoroute Fès -Tétouan.
La grotte de Friouato à Taza
Elle est située à 20Km de la ville de Taza au Maroc et considéré parmi les plus
profondes grottes du monde, plus de 3,5 km souterraine. Les spéléologues et les aventuriers admireront l'ampleur et les merveilles de cette grotte.
Un escalier descend jusqu’à un un un véritable palais souterrain. Salles et galeries semblent hantées d’étranges stalactites et stalagmites et les concrétions dont se hérissent les paroies.
Après les charmes de l’histoire, les beautés naturelles, la région de Taza est
magnifique. Forêt de chênes-lièges, cèdres, hautes fougères, rousses,
cascades et lacs, le djebel Tazzeka est si enchanteur qu’il fut consacré parc national.
L’ascension de son sommet (1980 m) est joliment récompensée par un
sensationnel panorama sur les monts boisés du Tazzeka et les crêtes
enneigées du Moyen - Atlas.
La Grotte de Friouato est un magnifique outil éducatif adapté à tous les niveaux d'âges : La visite guidée est en elle-même une formidable façon de découvrir l'univers souterrain. Présentée comme un voyage au centre de la terre, qui fera rimer nature et culture. La visite guidée d’une heure environ permettra d'aborder, sous des angles différents selon les âges, de multiples thèmes :
science et vie de la terre, géologie, histoire, contes et légendes…
La Grotte de Friouato est au service des enseignants et de leurs élèves qui souhaitent observer, découvrir, étudier la plus célèbre cavité naturelle aménagée au nord du Maroc .
Rendre accessible à tous, petits et grands, un site d'une extrême richesse, tant sur le plan patrimonial qu'environnemental, est l'un des principaux objectifs de l'équipe pédagogique de la Grotte de Friouato.
Quel que soit le niveau d'étude considéré, de la maternelle au lycée, ou encore à l'enseignement supérieur, quelle que soit la discipline enseignée (Français, Histoire, Géographie, Science et vie de la terre, Arts plastiques, Géologie…), et quelle que soit l'origine géographique, la Grotte de Friouato peut vous proposer une façon originale et vivante d'appréhender un sujet.
profondes grottes du monde, plus de 3,5 km souterraine. Les spéléologues et les aventuriers admireront l'ampleur et les merveilles de cette grotte.
Un escalier descend jusqu’à un un un véritable palais souterrain. Salles et galeries semblent hantées d’étranges stalactites et stalagmites et les concrétions dont se hérissent les paroies.
Après les charmes de l’histoire, les beautés naturelles, la région de Taza est
magnifique. Forêt de chênes-lièges, cèdres, hautes fougères, rousses,
cascades et lacs, le djebel Tazzeka est si enchanteur qu’il fut consacré parc national.
L’ascension de son sommet (1980 m) est joliment récompensée par un
sensationnel panorama sur les monts boisés du Tazzeka et les crêtes
enneigées du Moyen - Atlas.
La Grotte de Friouato est un magnifique outil éducatif adapté à tous les niveaux d'âges : La visite guidée est en elle-même une formidable façon de découvrir l'univers souterrain. Présentée comme un voyage au centre de la terre, qui fera rimer nature et culture. La visite guidée d’une heure environ permettra d'aborder, sous des angles différents selon les âges, de multiples thèmes :
science et vie de la terre, géologie, histoire, contes et légendes…
La Grotte de Friouato est au service des enseignants et de leurs élèves qui souhaitent observer, découvrir, étudier la plus célèbre cavité naturelle aménagée au nord du Maroc .
Rendre accessible à tous, petits et grands, un site d'une extrême richesse, tant sur le plan patrimonial qu'environnemental, est l'un des principaux objectifs de l'équipe pédagogique de la Grotte de Friouato.
Quel que soit le niveau d'étude considéré, de la maternelle au lycée, ou encore à l'enseignement supérieur, quelle que soit la discipline enseignée (Français, Histoire, Géographie, Science et vie de la terre, Arts plastiques, Géologie…), et quelle que soit l'origine géographique, la Grotte de Friouato peut vous proposer une façon originale et vivante d'appréhender un sujet.
Notre ville voisine : HAD KOURT.
Had Kourt (en arabe : حد كورت) tire son nom d'une montagne "Jbel Kourt" située à environ 5 km de la ville, au pied de laquelle coule une source d'eau pure "Ain Ouazzif" et dont le sommet présente une grotte (site archéologique important, lieu de découverte de contours de pieds) avec une vue extraordinaire sur toute la région. Distante d’Ain Défali de 23 kilomètres, il s’agit d’une ville de la province de Sidi Kacem et de la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen.
Le Saint Soufi Sidi El Hadi Ben Aissa ou Sidi M’hammed Ben Aïssa ou Moula Meknasse est surnommé Cheikh El Kamel.
Originaire de la tribu Fahd, Sidi El Hadi Ben Aïssa, de son nom entier, Abou Abd-Allah M’hammed ben Aïssa Fehdi Soufiani Mokhtari est né en 1465, dans la région du Souss et mort à Meknès, vers 1523, soit l’an 933 de l’hégire. Il est plus connu sous le nom de Cheikh El Kamel, une appellation qui veut désigner un homme complet ou parfait. El Hadi Ben Aissa a vécu durant le règne des Ouatassides qui ont conquis la ville de Meknès au XVème siècle. Disciple de Sidi Ahmed Harthi à Meknès, il perfectionne son enseignement sur le jazoulisme à Marrakech auprès de Sidi Abd-el-Aziz Tebbaâ.
Il parcourait le Maroc, prêchant la doctrine islamique, et avait beaucoup de disciples, qui lui témoignaient obéissance et respect. Il a effectué des voyages canoniques en Orient, avant de professer à Fès et à Meknès où il fonde sa zaouïa. Ses adeptes dépassent largement les centres classiques du Aïssaouisme pour fleurir du nord au sud du Royaume, ainsi qu’en Algérie, en Tunisie, en Libye, au Caire, à La Mecque ou en Syrie... Ces zaouïas envoyaient encore au début du XXe siècle d’importantes délégations pendant le Moussem renommé pour ses fameuses Lilas. Le mausolée de Cheikh El Kamel, qui se situe à Bab Siba à Meknès, à 26 km au sud de Volubilis, est le cœur de la rencontre des Aîssaoua. Il fut édifié par le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah en 1776. Ce bel et superbe édifice, qui fut restauré et embelli, se signale à l’attention des visiteurs. Le tombeau de Cheïkh El Kamel est devenu le lieu annuel de pèlerinage de milliers de fervents des Aîssaoua, qui considèrent le Mouloud comme un passage de l’obscurité à la lumière.
La cité Ismaïlite, Meknès, abrite la zaouia des Aissaouas où est enterré le saint surnommé Cheikh El Kamel, de son vrai nom Sidi El Hadi Ben Aïssa, symbole de délivrance pour des milliers de fidèles qui viennent se recueillir dans ce lieu saint spécialement durant la fête du Mouloud.
La fête du Mouloud, anniversaire de la naissance du Prophète Sidna Mohammed, revêt un caractère particulier à Meknès. C’est l’occasion où les Aîssaoua de tous les coins du Maroc et même d’Algérie, de Tunisie et de Libye, se rassemblent autour du mausolée du cheikh, lieu du pèlerinage. A cette occasion, de nombreuses processions et diverses manifestations religieuses, musicales, folkloriques et commerciales sont organisées dans les parages du mausolée de Cheikh El-Kamel et à travers toute la ville de Meknès. Cette tradition réunit des centaines de milliers de fidèles, aussi bien de la confrérie des Aissaouas que d’autres confréries religieuses, qui accomplissent en groupe les rites de la Zyara (visite) du mausolée du Cheikh et se livrent durant toute la période du Moussem, à de longues nuits de musiques et de danses processionnaires. Les Aîssaoua donnent libre cours à leurs expressions corporelles qui se transforment en transe. A la fin, ils se dirigent vers le mausolée avec les offrandes destinées au Cheikh El Kamel, tout en murmurant des voeux. La légende raconte qu’à la mort du Cheikh, l’un de ses disciples, en état de choc, entra en transe, lacéra ses vêtements et dévora même un mouton cru. Ceci est à l’origine des deux pratiques spécifiques aux Aîssaoua. La «hadra», pratique collective de la transe, et la «frissa», qui consiste à dévorer un animal vivant. Les Aîssaoua peuvent également se rendre à domicile la nuit pour célébrer la lila. Cette danse qui commence après la dernière prière du soir et se termine à l’aube est l’occasion pour les Aîssaouas de danser, de se purifier, de pleurer, de rire et de se soigner. Nombreuses sont les personnes qui participent à cette pratique, notamment les femmes qui veulent célébrer un événement heureux, résoudre un problème ou encore invoquer la bénédiction du Cheikh.
Il parcourait le Maroc, prêchant la doctrine islamique, et avait beaucoup de disciples, qui lui témoignaient obéissance et respect. Il a effectué des voyages canoniques en Orient, avant de professer à Fès et à Meknès où il fonde sa zaouïa. Ses adeptes dépassent largement les centres classiques du Aïssaouisme pour fleurir du nord au sud du Royaume, ainsi qu’en Algérie, en Tunisie, en Libye, au Caire, à La Mecque ou en Syrie... Ces zaouïas envoyaient encore au début du XXe siècle d’importantes délégations pendant le Moussem renommé pour ses fameuses Lilas. Le mausolée de Cheikh El Kamel, qui se situe à Bab Siba à Meknès, à 26 km au sud de Volubilis, est le cœur de la rencontre des Aîssaoua. Il fut édifié par le Sultan Sidi Mohamed Ben Abdellah en 1776. Ce bel et superbe édifice, qui fut restauré et embelli, se signale à l’attention des visiteurs. Le tombeau de Cheïkh El Kamel est devenu le lieu annuel de pèlerinage de milliers de fervents des Aîssaoua, qui considèrent le Mouloud comme un passage de l’obscurité à la lumière.
La cité Ismaïlite, Meknès, abrite la zaouia des Aissaouas où est enterré le saint surnommé Cheikh El Kamel, de son vrai nom Sidi El Hadi Ben Aïssa, symbole de délivrance pour des milliers de fidèles qui viennent se recueillir dans ce lieu saint spécialement durant la fête du Mouloud.
La fête du Mouloud, anniversaire de la naissance du Prophète Sidna Mohammed, revêt un caractère particulier à Meknès. C’est l’occasion où les Aîssaoua de tous les coins du Maroc et même d’Algérie, de Tunisie et de Libye, se rassemblent autour du mausolée du cheikh, lieu du pèlerinage. A cette occasion, de nombreuses processions et diverses manifestations religieuses, musicales, folkloriques et commerciales sont organisées dans les parages du mausolée de Cheikh El-Kamel et à travers toute la ville de Meknès. Cette tradition réunit des centaines de milliers de fidèles, aussi bien de la confrérie des Aissaouas que d’autres confréries religieuses, qui accomplissent en groupe les rites de la Zyara (visite) du mausolée du Cheikh et se livrent durant toute la période du Moussem, à de longues nuits de musiques et de danses processionnaires. Les Aîssaoua donnent libre cours à leurs expressions corporelles qui se transforment en transe. A la fin, ils se dirigent vers le mausolée avec les offrandes destinées au Cheikh El Kamel, tout en murmurant des voeux. La légende raconte qu’à la mort du Cheikh, l’un de ses disciples, en état de choc, entra en transe, lacéra ses vêtements et dévora même un mouton cru. Ceci est à l’origine des deux pratiques spécifiques aux Aîssaoua. La «hadra», pratique collective de la transe, et la «frissa», qui consiste à dévorer un animal vivant. Les Aîssaoua peuvent également se rendre à domicile la nuit pour célébrer la lila. Cette danse qui commence après la dernière prière du soir et se termine à l’aube est l’occasion pour les Aîssaouas de danser, de se purifier, de pleurer, de rire et de se soigner. Nombreuses sont les personnes qui participent à cette pratique, notamment les femmes qui veulent célébrer un événement heureux, résoudre un problème ou encore invoquer la bénédiction du Cheikh.
Moulay Abdeslam Ben Mchich Alami, un auguste soufi, descendant de la dynastie idrisside.
Abdeslam Ben Mchich Alami (عبد السلام بن مشيش العلمي) est un saint soufi (1163 - 1228 soit 559-626 de l'hégire), originaire de Jbel Laâlam dans la région de Béni Arouss au Maroc. Du XIIe siècle jusqu'au XIIIe siècle, il se retira à jbel Laâlam au sud de Tanger où est situé actuellement son mausolée modeste de forme carrée construit en pierres et briques et blanchi à la chaux lui offrant un cachet rustique, et couvert des branchages d’un arbre centenaire.
Il est estimé comme étant l’initiateur de plusieurs maîtres du soufisme et parmi eux le très célèbre Alime Al Chadila. Peu de choses sont connues sur la vie de ce personnage.
Moulay Abdeslam ben Mchich Alami est de descendance Idrisside (descendant d’Al Hassan).
Quand Moulay Abdeslam est arrivé à l’âge d’apprendre, son père le fit entrer dans une école coranique. A l’âge de 12 ans, il a déjà appris le Coran dans sept versions phonétiques du saint vertueux Sidi Salim enterré dans la tribu Béni Youssouf. On rapporte également que parmi ses maîtres en matière de sciences religieuses, figure le vertueux faqih al-haj Ahmad sit Aqatrân enterré à proximité du village Aburj dans la tribu des Akhmâs, non loin de Bab Taza. Il a reçu de lui les sciences juridiques selon la moudawana, vulgarisant la doctrine malikite. Il a eu trois autres maîtres dans l’apprentissage du Coran, son frère Al-Haj Mûsa al Ridâ, le cheikh Muhammad ibn Ali al-Misbahi et al-Hasan al-Dawâlî enterré à la grande mosquée de Ouezzane. Quant à son initiation spirituelle, elle fut l’œuvre de Abd al-Rahman al-Madanî al-Hassanî surnommé al-Zayyât.
Les maîtres du soufisme considéraient Moulay Abdessalam comme leur initiateur. Sur le plan local, les Jbalas lui dédient une dévotion toute spéciale et le considèrent comme le protecteur de leur pays ce qui lui vaut le titre posthume de «Cheikh Jbala». La tombe où il est supposé reposer est aujourd’hui l’un des grands lieux de pèlerinage où affluent des centaines d’adeptes au mois de juillet de chaque année. C’est un moment d’intense recueillement religieux mais aussi l’occasion de faire la fête avec de la musique, des danses soufies ainsi que des fantasias.
Les enseignements de Moulay Abdessalam Benmchich Al Alami ont formé les bases de plusieurs écoles ou voies du soufisme et, de nos jours, ses disciples continuent d’en diffuser les principes. Il méditait et priait au sommet de sa montagne. C’est aussi là qu’il mourut. De là haut, il pouvait veiller d’un simple coup d’œil sur toute la région.
Pendant la décadence almohade, Ibn Abî Al-Taouâjin qui était le gouverneur du sultan Yahya al-Mutasim, s’est déclaré prophète et a vu en Moulay Abdessalam Benmchich un ennemi, et dans son activisme un sérieux obstacle à ses projets. Il l’a fait assassiner non loin de la source où il avait l’habitude de faire ses ablutions.
Il y a eu parmi ses descendants et ceux de ses frères et oncles un nombre incalculable de savants confirmés qui se sont arrêtés aux limites de ce qui a été rapporté à son sujet, et ils n’ont consigné que ce qui revient à sa généalogie, à sa voie, à ses vestiges à Jbel Alam, à sa tombe, aux circonstances de son assassinat, au désaccord sur la date de sa mort, et à ce qui a été rapporté par ceux qui ont fait connaître son disciple, le pôle Abû-l-Hasan al-Shâdili, concernant ses conseils et ses dires. Quant à sa prière authentifiée et connue dans toutes les régions du monde, la beauté de sa rhétorique frise l’inimitable, et tous ceux qui la récitent témoignent de ses effets bienfaisants.
Il est estimé comme étant l’initiateur de plusieurs maîtres du soufisme et parmi eux le très célèbre Alime Al Chadila. Peu de choses sont connues sur la vie de ce personnage.
Moulay Abdeslam ben Mchich Alami est de descendance Idrisside (descendant d’Al Hassan).
Quand Moulay Abdeslam est arrivé à l’âge d’apprendre, son père le fit entrer dans une école coranique. A l’âge de 12 ans, il a déjà appris le Coran dans sept versions phonétiques du saint vertueux Sidi Salim enterré dans la tribu Béni Youssouf. On rapporte également que parmi ses maîtres en matière de sciences religieuses, figure le vertueux faqih al-haj Ahmad sit Aqatrân enterré à proximité du village Aburj dans la tribu des Akhmâs, non loin de Bab Taza. Il a reçu de lui les sciences juridiques selon la moudawana, vulgarisant la doctrine malikite. Il a eu trois autres maîtres dans l’apprentissage du Coran, son frère Al-Haj Mûsa al Ridâ, le cheikh Muhammad ibn Ali al-Misbahi et al-Hasan al-Dawâlî enterré à la grande mosquée de Ouezzane. Quant à son initiation spirituelle, elle fut l’œuvre de Abd al-Rahman al-Madanî al-Hassanî surnommé al-Zayyât.
Les maîtres du soufisme considéraient Moulay Abdessalam comme leur initiateur. Sur le plan local, les Jbalas lui dédient une dévotion toute spéciale et le considèrent comme le protecteur de leur pays ce qui lui vaut le titre posthume de «Cheikh Jbala». La tombe où il est supposé reposer est aujourd’hui l’un des grands lieux de pèlerinage où affluent des centaines d’adeptes au mois de juillet de chaque année. C’est un moment d’intense recueillement religieux mais aussi l’occasion de faire la fête avec de la musique, des danses soufies ainsi que des fantasias.
Les enseignements de Moulay Abdessalam Benmchich Al Alami ont formé les bases de plusieurs écoles ou voies du soufisme et, de nos jours, ses disciples continuent d’en diffuser les principes. Il méditait et priait au sommet de sa montagne. C’est aussi là qu’il mourut. De là haut, il pouvait veiller d’un simple coup d’œil sur toute la région.
Pendant la décadence almohade, Ibn Abî Al-Taouâjin qui était le gouverneur du sultan Yahya al-Mutasim, s’est déclaré prophète et a vu en Moulay Abdessalam Benmchich un ennemi, et dans son activisme un sérieux obstacle à ses projets. Il l’a fait assassiner non loin de la source où il avait l’habitude de faire ses ablutions.
Il y a eu parmi ses descendants et ceux de ses frères et oncles un nombre incalculable de savants confirmés qui se sont arrêtés aux limites de ce qui a été rapporté à son sujet, et ils n’ont consigné que ce qui revient à sa généalogie, à sa voie, à ses vestiges à Jbel Alam, à sa tombe, aux circonstances de son assassinat, au désaccord sur la date de sa mort, et à ce qui a été rapporté par ceux qui ont fait connaître son disciple, le pôle Abû-l-Hasan al-Shâdili, concernant ses conseils et ses dires. Quant à sa prière authentifiée et connue dans toutes les régions du monde, la beauté de sa rhétorique frise l’inimitable, et tous ceux qui la récitent témoignent de ses effets bienfaisants.
Le "Hanji", le papier traditionnel coréen.
Le hanji fait partie intégrante de la vie des Coréens depuis leur naissance jusqu’à leur mort. Fleuron de l’artisanat du Pays du matin calme, ce papier traditionnel à l’histoire millénaire, d’une qualité réputée exceptionnelle, reste pourtant quasiment inconnu à l’étranger.
Le papier hanji est fabriqué avec la fibre que l'on trouve dans l'écorce du mûrier. Il est ensuite teinté à l'aide de colorants naturels (provenant de plantes) ou artificiels. La structure d'un objet ou d'un meuble est faite de carton ou de bois (le plus souvent du bois de paulownia ou du bois de pin). Le meuble ou l'objet est ensuite décoré par application de papier hanji coloré. Chaque feuille de papier hanji de la couleur choisie est découpée pour former les motifs de la décoration qui sont ensuite collés sur l'objet. Enfin, un vernis est appliqué pour protéger le papier hanji de l'usure et de l'humidité. Autrefois, on utilisait de l'huile (de sésame, de pignon ou de camélia) à la place du vernis pour protéger le papier contre les insectes et les moisissures.
Le papier hanji est fabriqué avec la fibre que l'on trouve dans l'écorce du mûrier. Il est ensuite teinté à l'aide de colorants naturels (provenant de plantes) ou artificiels. La structure d'un objet ou d'un meuble est faite de carton ou de bois (le plus souvent du bois de paulownia ou du bois de pin). Le meuble ou l'objet est ensuite décoré par application de papier hanji coloré. Chaque feuille de papier hanji de la couleur choisie est découpée pour former les motifs de la décoration qui sont ensuite collés sur l'objet. Enfin, un vernis est appliqué pour protéger le papier hanji de l'usure et de l'humidité. Autrefois, on utilisait de l'huile (de sésame, de pignon ou de camélia) à la place du vernis pour protéger le papier contre les insectes et les moisissures.
-
Nom en français Darija ( dialecte marocain ) Abricot Machmache Absin...
-
Le tango est une danse sociale et un genre rioplatense (c'est-à-dire du Río de la Plata, soit Buenos Aires et Rosario en Argenti...
-
Dans un village du Maroc, tout près d'une grande et profonde forêt de chênes lièges, vivait Hayna et sa famille. Hayna était belle...