Le romarin est mentionné à plusieurs reprises par les botanistes arabes et maghrébins comme Al Baytar, Abderrazaq et Al Waziz El Wazzani.
Au Maroc, où il pousse en abondance dans l’oriental, il est connu sous plusieurs noms : Azir Yazir, Klil Al Jabal, Barquella, Hachich Lerneb.
De nombreuses coopératives le distillent aujourd’hui encore de manière artrisanale.
La médecine traditionnelle l’utilise particulièrement en infusion comme cholagogue et emménagogue.
En usage externe, les feuilles fraîches ou en décoction sont appliquées comme antiseptique sur les plaies et les abcès.
Les feuilles séchées sont utilisées sous forme de poudre sur les plaies opératoires après circoncision.
L’huile essentielle obtenue par distillation traditionnelle est indiquée dans les massages en cas de rhumatisme ou de sciatique « bouzelloum ».