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Photos effrayantes de lieux abandonnés dans le monde

  • Des lieux abandonnés qui donnent la chair de poule

La beauté de certains lieux abandonnés a résisté au temps… mais plusieurs d’entre eux semblent sortir tout droit d’un film d’horreur.
Des lieux abandonnés qui donnent la chair de poule
Aussi malheureux que cela puisse être, il y a quelque chose de fascinant dans l’étrangeté et la vieillesse de bâtiments ou de villes entières abandonnés.
Ces sites en ruine sont d’une beauté mélancolique, rappelant que rien ne dure éternellement. Lorsque la nature reprend ses droits, cela laisse place à des clichés merveilleux d’explorateurs urbains comme de photo-reporter.
Après tout, les villes abandonnées étaient autrefois animées, les manoirs étaient de grandes demeures et les églises, remplies de fidèles dévoués.
Bien que ces lieux soient abandonnés pour diverses raisons, beaucoup ont été désertés. Notamment lorsque l’industrie principale (parfois la seule) de la région – comme l’exploitation minière ou le tourisme – n’est plus rentable.
D’autres lieux abandonnés sont le produit de la guerre, des catastrophes naturelles, du déclin des voyages en train et des changements de mode de vie.
Juste à temps pour l’Halloween et le Jour des morts, on a rassemblé certains des bâtiments, gares, hôtels, îles et même des villes entières abandonnés les plus effrayants… et les plus séduisants du monde.
  • Maroc : Le sanatorium des fantômes à Ben Smim

Loti au cœur d’une nature splendide, à 10 kilomètre de Azrou au Moyen Atlas, le Sanatorium de Ben Smim est un édifice impressionnant. C’est une bâtisse de 8 étages qui s’étale sur 80 hectares dans une zone boisée, à proximité des sources de Ben Smim qui a été abandonné depuis de longues années. « Beaucoup de rumeurs courent à son propos. Les populations locales parlent de fantômes et de mauvais esprits hantant les lieux et chassant les intrus. 


De nombreuses histoires racontent le triste destin d’intrépides ayant osé franchir ses portes et ayant perdu la raison ou même la vie entre ses murs », raconte Ahmed. B, un villageois de la région.

Construit en 1948 par un riche français Maurice Bonjean, le sanatorium était destiné à traiter les maladies respiratoires et à soigner les tuberculeux. 


D’une capacité hospitalière de 400 lits, il a commencé à fonctionner en 1954. Dotée d’aires de jeux et d’une immense salle de cinéma, la structure hospitalière était gérée par quatre médecins spécialistes et 32 infirmiers. Au bout de quelques années de bons et loyaux services, la structure a été définitivement fermée à l’indépendance.


Abandonné et délaissé par les autorités, l’hôpital sera dévalisé et dépouillé de tout son matériel, ses meubles et même ses boiseries. La majestueuse bâtisse dépérissait de jour en jour mais sans perdre pour autant de son charme. En 2016, 4 milliard de Dhs ont été octroyé pour la revalorisation du célèbre sanatorium. Un projet porté par un groupement d’investisseurs composé notamment de Bouygues immobilier et de richissimes hommes d’affaires saoudiens. Le site devrait être transformé en un hôtel de luxe et une clinique chirurgicale de dernier cri. « Sauf qu’on n’a rien vu venir depuis. Un véritable gâchis. Alors que la population locale se réjouissait de voir l’édifice renaître et reprendre vie et l’économie locale avec, le projet tombe à l’eau pour le grand désespoir de tous », regrette Dr Mohamed Dich, coordinateur national de la Coalition civile pour la montagne. Une affaire qui tient au cœur des activistes de la société civile locale. Pour eux l’affaire de l’hôpital de Ben Smim est d’une importance cruciale.


Des rumeurs à donner la chair de poule qui ne semblent nullement dissuader les curieux de plus en plus nombreux à vouloir percer le mystère de l’ancien hôpital. « Qui veut partir à l’aventure avec moi pour découvrir ce qui se passe réellement au sanatorium de Ben Smim ? C’est un appel à candidature pour les plus courageux qui ne reculent devant rien et qui n’ont pas peur de rencontrer les esprits frappeurs des lieux ! », poste un jeune tripper sur un groupe de voyage facebook. Un défi lancé sur un ton badin mais qui n’a pas manqué d’attirer un large public partagé entre les partants et les méfiants mettant en garde contre une aventure dangereuse.

Citant des villageois voisins ou les récits de personnes étrangères ayant cédé à la tentation, ils le qualifient d’«hôpital de l’horreur ». Des récits dignes de films d’horreur hollywoodiens où des gens perdent la raison, meurent foudroyés, se suicident sur les lieux ou vivent dans la terreur après avoir réussi à échapper aux esprits ayant pris possession des lieux. « Les gens en rajoutent toujours un peu. Il faut dire que c’est une sorte de légende urbaine à la sauce locale. L’aspect isolé, inhabituel et l’aura mystérieuse des lieux en ont pour beaucoup dans cette réputation. Les réseaux sociaux en ont rajouté surtout lorsque des youtubeurs et autres influenceurs s’y mettent et jouent sur la corde de l’horreur pour attirer les followers », nous explique cet activiste de la société civile locale.
  • Gare de l’ancien hôtel de ville, New York

Lorsque le métro de New York a ouvert ses portes en 1904, son premier voyage officiel partait d’une station située sous l’hôtel de ville de Manhattan. L’élégante station comportait des plafonds voûtés en tuiles, des puits de lumière et de multiples lustres.
Malheureusement, ce bijou a fermé ses portes en 1945, car la station n’était pas assez longue pour accueillir les nouveaux trains. De toute manière, seules 600 personnes utilisaient la gare quotidiennement, bien moins que les autres gares de la ville.
Bien que la gare n’ait jamais rouvert, vous pouvez l’apercevoir si vous prenez le train 6 du centre-ville puisque les trains utilisent toujours la voie de l’hôtel de ville comme demi-tour avant de retourner en ville.
  • Sites olympiques de 1984, Sarajevo, Bosnie-Herzégovine

Les sites olympiques de Sarajevo rappellent désormais la guerre. Lorsque les Jeux olympiques d’hiver de 1984 ont eu lieu, la Bosnie-Herzégovine était l’une des six républiques qui composaient la Yougoslavie, qui a été le premier pays socialiste à organiser des Jeux d’hiver. Mais six ans plus tard, la première d’une série de guerres régionales a éclaté, entraînant l’indépendance des républiques de Yougoslavie et, finalement, la dissolution du pays.
Lorsque la Bosnie-Herzégovine a déclaré son indépendance de la Yougoslavie en 1992, elle a déclenché une guerre sanglante dans le pays qui a duré jusqu’en 1996. Pendant ce temps, Sarajevo était assiégée et certains des sites olympiques – y compris la piste de bobsleigh et le saut à ski – étaient utilisés comme remparts et forteresses. À la fin de la guerre, toutes les structures utilisées lors des Jeux olympiques de 1984 avaient subi de graves dommages, laissant des photos effrayantes comme celle-ci. Les sites sont restés abandonnés pendant des années, mais récemment, beaucoup ont été restaurés et modernisés.
  • Garnet, Montana

Aujourd’hui juste un souvenir du Far West, la ville isolée de Garnet, dans le Montana, près de Missoula, était autrefois une ville minière aurifère animée. Lorsque les mineurs ont commencé à affluer dans la région en 1895, ils ont construit à la hâte des maisons, des saloons, un moulin et une école. À son apogée en 1898, près de 1 000 personnes vivaient à Garnet.
Mais ni l’or ni la ville n’ont résisté aux années. En 1905, la plupart des mines avaient été abandonnées et la population avait chuté à 150 habitants. Puis, en 1912, un incendie a détruit la moitié de la ville.
Dans les années 1940, il ne restait plus personne à Garnet. La petite ville abrite maintenant un musée, et les visiteurs peuvent aider à soutenir les efforts de préservation de ce pan de l’histoire américaine.
  • Forts Maunsell, Angleterre

Ces structures rouillées d’un autre monde sont des sentinelles, stratégiquement placées à l’embouchure de la Tamise en Angleterre, protégeant l’île de toutes menaces.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les forts maritimes antiaériens gardaient le pays, abattant quelque 22 avions de combat nazis et coulant un sous-marin.
Après avoir été mis hors service dans les années 1950, ils ont servi de base à une station de radio pirate dans les années 1960.
Comme de nombreux endroits abandonnés, les Forts Maunsell ne sont malheureusement pas ouverts au public. Vous pouvez cependant faire une excursion en bateau dans l’estuaire de la Tamise pour observer de plus près les structures bizarres.
  • Temple Ta Prohm, Cambodge

Tous les endroits abandonnés ne sont pas effrayants. Contrairement aux autres temples mieux conservés de la région d’Angkor, dont le célèbre Angkor Vat, Ta Prohm a été construit au 12e siècle et déserté au 14e, après quoi il a été récupéré par la jungle qui l’entoure.
Aujourd’hui, avec des vignes et des racines d’arbres grimpant sur le bâtiment, ce magnifique mélange d’architecture humaine et de nature sauvage à des airs de cinéma.
  • The Pines Resort, New York

Autrefois une station balnéaire tentaculaire avec 400 chambres, une patinoire intérieure, une piscine et un «pont aérien» vers le restaurant.
Dans les années 1950, c’était l’un des nombreux hôtels qui accueillaient les familles juives de New York à la recherche de vacances sur la côte Est. Connue sous le nom de « Borscht Belt », la destination de vacances a perdu de sa popularité à mesure que les voyages en avion devenaient plus courants.
Dorénavant, les ruines de ces anciens hôtels parsèment la campagne. Même si beaucoup ont été démolis, des centres de villégiature comme The Pines revivent parfois dans des films et des émissions.
  • Gare Centrale du Michigan, États-Unis

Lors de son inauguration en 1913, la gare Centrale du Michigan était la gare la plus haute du monde. Doté d’immenses arches, de piliers en marbre, de puits de lumière en cuivre et de portes en bronze, il s’agissait du principal dépôt ferroviaire de Detroit et l’un des plus grands bâtiments de la ville industrielle en pleine croissance.
Mais dans les années 1950, les voyages en voiture et les voyages en avion ont gagné en popularité, laissant les trains et les gares derrière eux. Après des décennies de diminution du nombre de passagers, la gare Centrale du Michigan a finalement fermé ses portes en 1988.
Bien que son statut historique l’ait sauvé de la démolition, le bâtiment s’est beaucoup dégradé à cause des vandales et des pilleurs.
En 2018, la Ford Motor Company a acheté la station emblématique et les terrains environnants. Il s’agit aujourd’hui d’un quartier innovant de 30 acres. Des restaurations et réfections sont en cours. La première phase des travaux devant débuter à la mi-2023.

  • Plage de Bombay, Californie


Cette station balnéaire et ses hôtels abandonnés ont une histoire étrange. La mer de Salton, autrefois le plus grand lac de Californie, s’est formée en 1905 lorsque le fleuve Colorado a inondé un bassin désertique. Dans les années 1950 et 1960, il s’agissait d’un lieu de vacances populaire; la «communauté de Bombay Beach».
Toutefois, l’augmentation de la salinité dans le lac a tué plusieurs poissons qui se sont échoués sur la plage (et l’odeur qui va avec!). Le lac a également été pollué par le ruissellement agricole.
Peu de temps après son ouverture, Bombay Beach est finalement abandonnée. Aujourd’hui, la plage abrite une petite communauté d’artistes (une population de quelque 231 habitants), leurs maisons et de multiples installations artistiques.
  • Old Cahawba, Alabama

C’est difficile à croire, mais ce site qui est maintenant jonché de cabanes délabrées était autrefois la capitale de l’Alabama. L’histoire d’Old Cahawba va par à-coups: choisie comme capitale de l’État en 1820, la ville a été abandonnée après des inondations. La capitale a alors déménagé à Tuscaloosa en 1826. Or, Old Cahawba est réapparu comme point de distribution pour l’expédition du coton lorsqu’un nouveau tracé de trains a été construit en 1859.
Pendant la guerre civile, les voies ferrées ont été détruites et la ville a accueilli une prison pour les soldats de l’Union soviétique. Après la guerre, une seconde inondation a chassé les habitants restants.
En 1900, tous les bâtiments de Cahawba avaient été incendiés ou démantelés, ou encore s’étaient effondrés. La ville en ruine connaît heureusement une nouvelle renaissance depuis quelques années comme parc archéologique.
  • Château de Frankenstein, Allemagne

Vous pouvez trouver des lieux abandonnés dans toute l’Europe, mais l’histoire du château Frankenstein datant du XIIIe siècle est terrifiante. Probablement en raison de son lien avec l’une des créatures les plus effrayantes d’Halloween.
Un scientifique nommé Johann Konrad Dippel y a mené d’étranges expériences au début du 18e siècle, y compris, semble-t-il, sur des cadavres. Dippel a-t-il inspiré le célèbre Frankenstein?
Bien que l’auteur de Frankenstein, Mary Shelley, n’ait jamais mentionné le château dans ses journaux, elle l’a visité lors d’un voyage sur le Rhin en 1814. A-t-elle entendu des histoires sur Dippel de la part des habitants? Quoi qu’il en soit, après avoir été abandonnées au XVIIIe siècle et réputées être la demeure d’un dragon, les ruines du château sont désormais ouvertes aux touristes.
  • Sentier de la chèvre de fer, Washington

Un joli sentier de randonnée passe par le site de l’avalanche qui a été la plus meurtrière de l’histoire des États-Unis. L’incident, connu sous le nom de «Wellington Avalanche Disaster», s’est produit en 1910, lorsque deux trains enneigés du Great Northern Railroad ont été renversés par une avalanche. La neige a enterré les trains dans le canyon en contrebas, tuant 96 personnes.
Après l’accident, des pistes et des tunnels plus sécuritaires ont été construits, mais les anciens sentiers perdurent… et attention, ils sont peut-être hantés.
  • Épave SS Ayrfield, Australie

Le SS Ayrfield a été construit en 1911 et utilisé comme navire de ravitaillement pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour être ensuite être abandonné à la place où il avait été amarré dans la baie de Homebush en 1972. Ce qui rend la baie encore plus effrayante, c’est que le SS Ayrfield n’est que l’une des nombreuses épaves du port.
Cette zone industrielle était contaminée par des déchets toxiques, mais elle a finalement été nettoyée et revitalisée pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000. Le SS Ayrfield, récupéré par les palétuviers, des arbustes tropicaux, est maintenant connu sous le nom de «forêt flottante».
  • Bedrock City, Arizona

Bedrock City fut ouvert en 1972, aux abords de la Route 66. Le lieu – inspiré de la série télévisée Flintstones (Les Pierrafeu) – était composé d’un parc d’attractions et d’un parc de camping pour tentes et véhicules récréatifs.
Bedrock City était surtout connue pour ses bâtiments aux couleurs vives, ses grandes statues et ses lieux inspirés de l’émission télévisée. Bien qu’il était encore un terrain de camping jusqu’à l’été 2019, il était essentiellement considéré comme un site abandonné.
Le site a rouvert en 2020, sous une nouvelle équipe de gestion et porte le nom de Raptor Ranch. Bien que de nombreuses structures emblématiques aient été démolies, quelques-unes, dont le populaire toboggan de brontosaure, sont restées des incontournables.
  • Carrières d’ardoise de Gwynedd, Pays de Galles

Connue depuis longtemps comme «la ville qui couvrait le monde», Blaenau Ffestiniog a commencé à prendre forme au 18e siècle suite à la découverte d’une précieuse veine d’ardoise dans la région.
Il ne fallut pas longtemps avant que plusieurs carrières d’ardoise s’ouvrent près de la ville, y compris à Gwynedd, ce qui en fait l’un des plus grands centres d’ardoise au monde. Plus de 4 000 personnes travaillaient dans les carrières. En 1901, Blaenau Ffestiniog était la deuxième plus grande ville du nord du Pays de Galles.
Malgré son éloignement, la ville n’a pas tardé à se moderniser et, en 1902, Blaenau Ffestiniog est devenue la première ville de Grande-Bretagne à disposer de lampadaires électriques alimentés par l’eau.
La ville est de nouveau entrée dans l’histoire pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque des œuvres d’art inestimables de la National Gallery et du palais de Buckingham ont été transférées dans l’une des carrières pour y être conservées, au cas où Londres serait bombardée.
De nombreuses carrières ont été désertées dans les années 1960, et aujourd’hui, vous pouvez explorer certains des lieux abandonnés de la région.
  • L’Astrodôme, Texas

Avant que l’Astrodôme ne devienne un abri pour 25 000 personnes pendant l’ouragan Katrina, il était connu comme la «huitième merveille du monde». En effet, lorsque l’Astrodôme a ouvert ses portes en 1965, il s’agissait du premier stade couvert et climatisé au monde. L’Astrodôme a également été le premier stade à installer une surface de jeu artificielle, connue sous le nom d’Astroturf.
Pendant plus de 40 ans, l’Astrodôme a accueilli deux équipes sportives professionnelles (les Astros de Houston et les Oilers de Houston), la Convention nationale républicaine de 1992, le saut record du monde d’Evel Knievel en 1971 et les performances de grands noms tels que Judy Garland et Elvis.
En 2008, la ville a fermé le monument, qui est resté vacant depuis ce jour.
  • Seattle sous-terrain, Washington

Sous le quartier Pioneer square de Seattle se trouve une ville souterraine abandonnée depuis longtemps. Il a été construit après que le grand incendie de Seattle de 1889 ait détruit 25 pâtés de maisons du quartier central des affaires.
Quand est venu le temps de reconstruire, la ville a érigé des murs de soutènement de 2,5 mètres des deux côtés des rues. Rehaussant ainsi les rues d’un étage plus haut qu’auparavant. Cependant, avant que les nouvelles rues ne soient terminées, certains propriétaires d’entreprises avaient déjà reconstruit leurs bâtiments, sans se rendre compte que leurs rez-de-chaussée au niveau de la rue seraient bientôt souterrains.
Le résultat fut un réseau de tunnels et de passages sous Pioneer Square. Alors qu’ils étaient initialement ouverts, les responsables de la ville ont condamné le labyrinthe souterrain en 1907, craignant qu’ils ne puissent jouer un rôle dans la propagation de la peste. Ces ruines souterraines ont été en grande partie oubliées, presque comme une ville perdue. Jusqu’à ce qu’un historien local effectue des recherches sur les passages, en restaure certains et commence à proposer des visites publiques en 1965. En 2022, plusieurs années plus tard, l’entreprise propose toujours des visites guidées.
  • Phare de Tillamook, Oregon

Depuis près de 140 ans, le phare de Tillamook monte la garde au-dessus de l’océan Pacifique, à un peu moins de 2 km de la côte nord de l’Oregon. La construction du phare de 19 mètres de haut a commencé en 1879, et la lanterne du phare a été allumée pour la première fois en 1881.
En 1957, la lanterne a été éteinte pour la dernière fois et le phare de Tillamook a été officiellement mis hors service. Entre 1980 et 1999, un groupe d’investisseurs immobiliers possédait le phare et l’exploitait sous le nom de Eternity at Sea Columbarium, qui servait de lieu de repos à une trentaine d’urnes funéraires.
Depuis, le phare est considéré comme hanté, notamment à cause des innombrables naufrages qui se sont produits dans les eaux environnantes au fil des ans, ce qui lui a valu le surnom de «Terrible Tilly».
  • 29 Terminal central de Buffalo, New York

Lorsque le Buffalo Central Terminal a ouvert ses portes en 1929, son design Art déco moderne convenait parfaitement à une ville prospère, optimiste face à son avenir. Malheureusement, nul n’aurait pu prévoir le début de la Grande Dépression seulement deux mois après l’inauguration.
La fréquentation des trains ayant diminué dans tout le pays, les terminaux expansifs comme celui de Buffalo n’avaient plus leur place.
Les structures ont été achetées et vendues pendant les décennies suivantes, tout en restant abandonnées et en ruine. Ce n’est qu’en 1997, lorsque la Central Terminal Restoration Corporation (CTRC) a acheté la propriété, que les lieux ont commencé à être restaurés.
  • Rhyolite, Nevada

Rhyolite, dans le Nevada, a vu le jour comme de nombreuses villes minières: après la découverte d’or dans les environs en 1905. Mais contrairement à d’autres villes minières, Rhyolite a grandi au point de devenir le foyer de familles et de se développer comme une véritable communauté.
En plus d’une école, la ville possédait son propre opéra, orchestre symphonique et crèmerie. Il y avait aussi un centre commercial important, avec des hôtels, des magasins, une banque, des centrales électriques, un quartier animé où sortir et plus encore. Mais les bonnes années n’ont pas durées: les mines de Rhyolite ont commencé à fermer en 1910. Cinq ans plus tard, la ville était presque complètement abandonnée.
Rhyolite est aussi réputée pour abriter une maison faite de 50 000 bouteilles de bière et d’alcool. Un mineur local nommé Tom T. Kelly a construit cette maison, connue sous le nom de Bottle House, en 1906.
En 1925, Paramount Pictures a même utilisé la Bottle House comme décor de film et a payé pour que certaines parties soient restaurées. Cette maison reste l’une des maisons abandonnées uniques. Aujourd’hui, il est possible de visiter la ville fantôme de Rhyolite gratuitement, sept jours sur sept. 
  • Presidio Modelo, Cuba

Situé sur une petite île au large de la côte sud de l’île principale de Cuba, Presidio Modelo (qui se traduit par «Prison modèle») a ouvert ses portes en 1931. Elle se compose de plusieurs bâtiments, dont cinq structures circulaires intimidantes de cinq étages qui ressemblent à des versions modernes des arènes de la Rome antique. Un seul gardien de prison stationné dans une tour surélevée du centre surveillait plus de 1 000 personnes incarcérées à la fois.
Ce style d’établissement correctionnel n’était utilisé que dans une poignée de prisons à travers le monde, y compris le pénitencier de Stateville dans l’Illinois, qui a servi de modèle à celle-ci.
Lorsqu’elle était fonctionnelle entre 1931 et 1967, la prison modèle a abrité de nombreux dirigeants de la révolution cubaine, dont Fidel Castro, qui a purgé moins de deux ans d’une peine de 15 ans entre 1953 et 1955. La Presidio Modelo est tombée en ruine à la suite de sa fermeture. Il s’agit aujourd’hui d’un monument national qui abrite un petit musée.
  • Cimetière ferroviaire, Bolivie

En plus des lieux abandonnés, il y a aussi quelque chose de fascinant dans les restes rouillés d’anciens modes de transport. C’est pourquoi les passionnés de train – qui veulent se rapprocher des machines à vapeur autrefois si puissantes et impressionnantes – font des pèlerinages dans une partie reculée du désert bolivien, où se trouve le «cimetière des trains».
Comment ces trains sont-ils arrivés ici? Au XIXe siècle, ils constituaient un élément crucial de l’industrie minière bolivienne, utilisés pour transporter les minerais vers les ports chiliens de l’océan Pacifique pour leur exportation. Mais lorsque l’industrie minière a décliné dans les années 1940, les trains n’étaient plus nécessaires.
Plutôt que de les mettre hors service et de les vendre à la ferraille, les compagnies de chemin de fer les ont laissées dans le désert, où elles dorment depuis. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une attraction touristique majeure en soi, le Cementerio de Trenes est situé à quelques kilomètres du plus grand désert de sel du monde (Salar de Uyuni ). Il y a donc un afflux constant de visiteurs dans la région.

  • Kayaköy, Turquie

Malgré son emplacement à environ cinq kilomètres de la station balnéaire animée d’Hisaronu, les rues de Kayaköy sont étrangement calmes. Ce n’était cependant pas le cas il y a un siècle, lorsque la ville abritait une population d’environ 10 000 habitants. Mais ce qui distingue Kayaköy des autres villes abandonnées, ce ne sont pas des bâtiments importants sur le plan architectural ou des maisons remarquablement intactes. L’endroit est unique en raison de son histoire: les musulmans anatoliens et les chrétiens orthodoxes grecs, qui vivaient paisiblement côte à côte.
Les deux groupes se sont installés ici au 14e siècle. Les chrétiens, dont la plupart étaient des artisans, ont élu domicile sur une colline, tandis que la communauté musulmane cultivait la terre dans la vallée en contrebas.
Lors de la guerre gréco-turque de 1919-1923, les 6 500 résidents chrétiens de Kayaköy ont été chassés et transférés en Grèce. Pour leur part, les musulmans vivant en Grèce ont été envoyés en Turquie; dans l’idée que dorénavant, chaque pays devait avoir une seule religion principale.
En 1957, un tremblement de terre de magnitude 7,1 a détruit une grande partie de la ville. Les sections musulmanes de la vallée ont été reconstruites avec le temps, mais la colline qui abritait autrefois la communauté chrétienne de la ville reste aujourd’hui encore en ruines.
  • Kolmanskop, Namibie


En 1908, un cheminot namibien trouve des diamants dans une partie inhabitée du désert du Namib, incitant des légions de prospecteurs à envahir la région. À son apogée, la ville de Kolmanskop, qui faisait partie de la colonie de l’Afrique du Sud-Ouest allemande, abritait une crèmerie, un bureau de poste, plusieurs bars, un bowling, une salle de concert et un hôpital ultramoderne. En 1912, Kolmanskop produisait 11,7 % des diamants du monde.
Les autorités allemandes, ne voulant pas que les Namibiens autochtones profitent des diamants, ont désigné une grande partie de leur colonie en Namibie comme «zone restreinte». Cela a forcé le déplacement des tribus qui vivaient sur la terre, tout en les contraignant à travailler dans les mines de diamants.
Dans les années 1930, les champs de diamants de Kolmanskop commençaient à s’épuiser et la plupart des prospecteurs et des mineurs ont déménagé. En 1956, la ville était complètement abandonnée.

  • Prypiat, Ukraine


La ville de Prypiat est peut-être l’endroit abandonné le plus tristement célèbre au monde, par sa proximité avec le site de la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl de 1986.
Trente-six heures après l’explosion, la ville a été évacuée, laissant presque tout derrière elle. Les horloges sont presque toutes bloquées à 11h55, l’heure à laquelle le courant a été coupé.
Bien qu’il ne soit pas sécuritaire pour les humains d’y vivre à nouveau, du moins pas d’ici 24 000 ans selon certaines estimations, il est possible de visiter brièvement le site lors d’une visite officielle.
La minisérie Tchernobyl de HBO est probablement responsable de son regain en popularité depuis 2019. Cependant, Prypiat est de nouveau fermé aux visiteurs depuis le 19 février 2022, en raison de la guerre Ukraine-Russie.
  • Île de Ha-shima, Japon


Aussi connu sous le nom de «Battleship Island» pour sa forme rappelant celle d’un navire, Ha-shima était l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète. Plus de 5 000 personnes vivaient entassées dans les 16 acres de béton et d’acier, vestige de l’industrialisation rapide du Japon.
Les habitants étaient généralement des familles de mineurs de charbon. À la fermeture des mines en 1974, l’île de Ha-shima a été rapidement abandonnée.
Dans les années 1930 et 1940, les mines de charbon étaient exploitées par des centaines de Coréens envoyés de force sur l’île pour travailler dans les mines pendant la Seconde Guerre mondiale. 134 personnes y seraient mortes.
Aujourd’hui, les visiteurs peuvent visiter l’île pour y observer les bâtiments en ruine. (Vous pouvez également le voir dans le film Skyfall de James Bond sortie en 2012).
Cette île autrefois peuplée du Japon a été abandonnée en raison de l’effondrement de ses mines. Elle est, désormais, habitée uniquement à l’occasion par des producteurs de films et des scientifiques.
  • Église de l’Intercession-de-la-Vierge, Russie

Vous pouvez encore voir les vestiges de la peinture bleue qui recouvrait autrefois les murs de cette église abandonnée.
  • Six Flags de La Nouvelle-Orléans, Louisiane

Ce parc d’attractions Six Flags a été abandonné après le passage de l’ouragan Katrina, en 2005. La tempête a causé tellement de dégâts qu’ils n’ont pas pu rouvrir. Maintenant couvert de graffitis, le parc se désagrège lentement.
  • Église abandonnée, Russie, région de Toula
A

Il y a un certain nombre d’églises abandonnées disséminées dans toute la Russie. Celle-ci, dans la région de Toula, est doucement dévorée par la nature qui l’entoure.
  • Aéroport international de Nicosie, Chypre

Avant que les forces turques n’envahissent le pays pour repousser un coup d’État grec en 1974, c’était l’aéroport principal de Chypre. Après l’invasion, il a fermé ses portes et se trouve maintenant dans la zone tampon contrôlée par les Nations Unies entre le nord et le sud du pays.
  • Nara Dreamland, Japon

Cet étrange parc d’attractions a été construit dans les années 1960, mais a été abandonné en 2006 en raison du faible nombre de visiteurs. Il a été conçu d’après Disneyland, en Californie.
Tout est resté encore dans le parc depuis l’époque où il a été abandonné. Il y a même encore des chaises dans les cafés.
  • Oradour-sur-Glane, France

Cette ville française a été détruite par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Des décombres et des morceaux de maisons et de bâtiments locaux subsistent encore aujourd’hui. Le gouvernement français a volontairement abandonné cette ville pour témoigner de la dévastation dont elle a fait l’objet.
  • Craco, Italie

Le village de Craco a été construit à l’époque médiévale. Il a été abandonné à la suite d’une série de glissements de terrain, qui ont emporté une partie de la ville dans les années 1960.
  • Monastère de l’Annonciation du mont Rudnik, Serbie

Ce monastère abandonné est niché sur les flancs du mont Rudnik, en Serbie. L’église a été construite dans les années 1400.
  • Bodie, Californie

Bodie est une ville fantôme tout droit sortie d’un film du Far West. C’était un endroit animé jusqu’à ce que deux incendies détruisent les moulins de la ville. Cela a mis un terme à l’activité commerciale locale et les gens ont été contraints de partir, laissant la ville abandonnée.
  • Land of Oz, Caroline du Nord

La route en briques jaunes vous rappelle quelque chose? Ce parc d’attractions de 6,5 hectares (16 acres) sur le thème du Magicien d’Oz était extrêmement populaire lorsqu’il a ouvert ses portes en 1970. Mais le public s’en est rapidement désintéressé et le parc fut presque complètement déserté. Puis, un incendie en a détruit la plus grande partie en 1975 et le parc ne s’est jamais complètement relevé.
  • Aéroport international d’Hellinikon, Grèce

L’aéroport international d’Hellinikon a fermé ses portes en 2001 pour faire place à l’aéroport international d’Athènes, construit dans la perspective des Olympiques de 2004. Depuis lors, il a été utilisé pour les Jeux olympiques… et comme camp de réfugiés. Les promoteurs espèrent en faire un centre de villégiature.
  • Église de Falealupo, Samoa

L’église de Falealupo est située dans les ruines d’un village, sur la plus grande île de Samoa. Les habitants l’ont abandonné à la suite d’une succession de cyclones qui ont détruit les terres et rendu la vie difficile. Ils se sont déplacés dans l’arrière-pays, mais la structure de l’église catholique est toujours en place.

  • Pyramiden, Norvège

Cette ville soviétique abandonnée est située au nord du cercle polaire arctique. C’était une ville minière pendant la Seconde Guerre mondiale, mais elle a été abandonnée suite à la chute de l’Union soviétique, dans les années 1990.
  • Station d’altitude de Bokor, Cambodge

Cette ville fantôme a été abandonnée deux fois. Une première fois lorsque la gare de Bokor, construite par des esclaves cambodgiens sous la férule des colons français, a été abandonnée. La station a ensuite été reprise comme poste d’opérations par les Khmers rouges qui l’ont peu de temps après laissée à la décrépitude.

  • Floyd Bennett Field, New York

Cet aéroport de Brooklyn a été le premier aéroport de la ville de New York. Aujourd’hui, il est abandonné et fait partie du Gateway National Recreation Area où les visiteurs peuvent camper, faire du kayak ou se promener.
  • Monastère de Santa Maria de Seiça, Portugal

Les végétaux qui s’infiltrent dans la structure de cette église abandonnée la rendent encore plus belle. L’origine du monastère remonte aux années 1100. En 2018, il a été nommé monument national, de sorte que ses ruines ne seront jamais touchées.
  • Tiandu Cheng, Chine

Cette ville fantôme chinoise, qui était censée être une réplique exacte de la ville animée de Paris et abriter jusqu’à 10 000 habitants, est aujourd’hui pratiquement vide.
  • Citadelle de Kowloon, Hong Kong

La Citadelle de Kowloon a déjà accueilli 33 000 immigrants et vagabonds. Avant que le gouvernement chinois ne la démolisse, c’était un territoire hors-la-loi où régnaient le crime et la drogue. Certaines parties subsistent encore aujourd’hui.
  • Les grottes du monastère de Kalacheevskaya, Russie

Cette effrayante structure souterraine est un monastère datant du 18e ou 19e siècle. La caverne d’environ un kilomètre comprend deux niveaux. Les petits trous qui parsèment les parois de la grotte apportent la lumière naturelle du soleil.

  • Agdam, Azerbaïdjan

La ville d’Agdam s’est retrouvée au milieu d’une guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Les deux nations se sont disputées pour le contrôle de son territoire jusqu’à ce que l’Arménie détruise complètement la ville et l’abandonne à son sort.
  • Fordlândia, Brésil

Henry Ford a acheté et construit cette ville d’Amérique du Sud dans l’espoir d’en faire une belle ville où les travailleurs pourraient gagner leur vie grâce à la culture du caoutchouc. Mais les hévéas qu’il comptait exploiter n’ont jamais été plantés et ceux qui existaient déjà sont tombés malades. Les travailleurs qui vivaient là se sont soulevés à maintes reprises pour protester contre le manque de nourriture décente et la ségrégation et ont fini par quitter les lieux.
  • Église luthérienne, Ukraine

Cette église luthérienne du 20e siècle, autrefois remplie de bancs et de paroissiens, est maintenant laissée à l’abandon.

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