Temporaire ou permanente, la xérostomie peut être : isolée ou
associée à une sécheresse des yeux et du vagin, voire de la peau et de la muqueuse digestive (on parle alors de syndrome sec).
L’impression de manque de salive ou de bouche sèche est diversement appréciée et ressentie selon les personnes. Certaines présentent une hyposialie (faible production de salive) sans sensation de sécheresse buccale. À l’inverse, d’autres personnes disent avoir la bouche sèche, sans toutefois qu’il y ait diminution objective de la quantité de salive produite.Le manque de salive altère la bonne santé de la bouche et des dents.
La salive est fabriquée par différentes glandes salivaires.
- les glandes submandibulaires, situées sous la mandibule (mâchoire inférieure). Leur canal d'excrétion de la salive débouche près du frein de la langue ;
- les glandes parotides, situées devant l’oreille, dans la joue. Leur canal débouche sur la face interne de la joue, au niveau des molaires ;
- les glandes sublinguales, situées sous la langue. Leur canal débouche également près du frein de la langue.
Des glandes salivaires mineures, au nombre de plusieurs centaines, tapissent la muqueuse de la bouche et produisent environ 10 % de la salive totale.
- les glandes parotides, situées devant l’oreille, dans la joue. Leur canal débouche sur la face interne de la joue, au niveau des molaires ;
- les glandes sublinguales, situées sous la langue. Leur canal débouche également près du frein de la langue.
Des glandes salivaires mineures, au nombre de plusieurs centaines, tapissent la muqueuse de la bouche et produisent environ 10 % de la salive totale.
- Environ un litre de salive est produit par 24 heures et sert à protèger les muqueuses et les gencives des agents infectieux (bactéries, virus et champignons), à préserver l’émail des dents en neutralisant l’acidité des aliments, ce qui contribue à la prévention des caries, à lubrifier les muqueuses pour aider à la parole, la mastication et la déglutition, à faciliter la perception du goût et à participer à la digestion la nourriture, grâce à l’action des enzymes salivaires.
Les signes cliniques sont :
- sensation d'avoir la bouche et la gorge collantes et sèches ;
- lèvres fendillées et langue sèche, parfois anormalement rouge ;
- impression de brûlure ou d’irritation de la bouche, surtout pendant l’absorption de nourriture épicée ;
- soif accrue.
- d'une diminution de la perception du goût des aliments (dysgueusie) ;
- de difficultés à mastiquer et avaler (dysphagie) ;
- de troubles de la parole avec problèmes d’élocution (dysphonie) ;
- si elle porte une prothèse dentaire, de difficultés à supporter son appareil.
Les causes :
La diminution de production de la salive (hyposialie) se voit dans la déshydratation, la, destruction plus ou moins importante des glandes salivaires ou perturbation dans leur fonctionnement.
La diminution de production de la salive (hyposialie) se voit dans la déshydratation, la, destruction plus ou moins importante des glandes salivaires ou perturbation dans leur fonctionnement.
L’hyposialie est observée dans diverses situations.
Le vieillissement
Avec l’âge, les glandes salivaires fabriquent moins de salive et la sensation de bouche sèche est permanente.
Un épisode de déshydratation
En cas de déshydratation, la sécheresse buccale s'accompagne de lèvres sèches et fendillées avec sensation de soif. Elle cède lors de la correction du manque d'eau de l'organisme.
La prise de médicaments
De très nombreuses substances peuvent être en cause dans un manque de salive :
- anxiolytiques, antidépresseurs et neuroleptiques ;
- antihistaminiques,
- diurétiques ;
- certains antalgiques et antispasmodiques ;
- antiparkinsoniens (prescrits dans la maladie de Parkinson)
- anticholinergiques (qui soignent des affections diverses comme les vomissements ou la maladie de Parkinson) ;
- antihypertenseurs (pour traiter l'hypertension artérielle) ;
- chimiothérapies anticancéreuses...
De très nombreuses substances peuvent être en cause dans un manque de salive :
- anxiolytiques, antidépresseurs et neuroleptiques ;
- antihistaminiques,
- diurétiques ;
- certains antalgiques et antispasmodiques ;
- antiparkinsoniens (prescrits dans la maladie de Parkinson)
- anticholinergiques (qui soignent des affections diverses comme les vomissements ou la maladie de Parkinson) ;
- antihypertenseurs (pour traiter l'hypertension artérielle) ;
- chimiothérapies anticancéreuses...
- Certaines maladies chroniques en cause dans l'hyposialie
La sécrétion de salive est parfois diminuée dans les situations suivantes :
- les maladies auto-immunes comme le syndrome de Gougerot-Sjögren, responsable d’une sécheresse des yeux, de la bouche et des muqueuses génitales. Cette affection survient surtout chez la femme entre 40 et 60 ans, de façon isolée ou associée à d’autres maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, lupus érythémateux disséminé, etc.) ;
- le VIH/sida ;
- le diabète ;
- la maladie rénale chronique ;
- la maladie d'Alzheimer ;
- après une radiothérapie de la tête et/ou du cou (causant souvent une sécheresse buccale importante par destruction des glandes salivaires) ;
après l’ablation chirurgicale d'une ou plusieurs glandes salivaires.
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