- Le nom d’Ain Défali prend son origine dans un mot arabe qui signifie "Source de lauriers roses " en référence à la présence d’une source d’eau claire et limpide au milieu d’une végétation luxuriante avec des arbres de toutes espèces, notamment des lauriers roses en abondance.
- Les premières traces d'occupation humaine de la région d’Ain Défali remontent à la période d’invasion des Beni Hilals et des Béni Souleims de l’Afrique du Nord, en 1050, qui se sont mélangés à quelques tribus berbères nomades ou semi-nomades.
- Depuis 1600, Ain Défali compte plusieurs marabouts qui lui ont valu la célébrité. Leurs pouvoirs surnaturels attirent des visiteurs de toute la région. Le sanctuaire de Sidi M’hamed Laoula (appelé encore wali, chérif ou saint) pour ne citer que le plus important et le plus célèbre, est situé au pied de la montagne de Laâmirat. Une femme garde la tombe. Les pélerins sont nombreuses à être fidèles au marabout en lui rendant régulièrement visite, pour solliciter sa «Baraka» et trouver remède à leurs problèmes de santé, le retour d’un être perdu et éloigner le mauvais sort. Quand ils tardent à s'y rendre, c'est le saint homme qui vient les voir dans leurs rêves pour leur signaler qu’ils doivent le consulter.
- Campement près de l'Oued Rdat, lundi 9 Avril 1832, du peintre Eugêne Delacroix, peintre majeur du romantisme en peinture, apparu au début du XIXe siècle, en France.
- L'Oued Rdat est une rivière très importante qui vient des Béni Messara et des montagnes d'Ouezzane et rejoint directement le Sebou dans le Gharb. Sa largeur est de plus de 30 mètres.
- A partir de 1912, à l’époque des protectorats français et espagnol sur la Maroc, installations de plusieurs colons étrangers, surtout des français qui se sont accaparés des meilleures terres de notre région en constituant de vastes fermes agricoles.
- Ain Défali, poste de commandement arrière de la guerre du Rif « conflit opposant les Rifains aux Espagnols et aux Français entre 1921 et 1926 » dont l’emblème est Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi (amazigh : ; arabe: محمد بن عبد الكريم الخطابي), né vers 1882 à Ajdir au Maroc, mort le 6 février 1963 au Caire en Égypte, est un résistant marocain, du Rif, région amazighe au nord-est du Maroc et devient par la suite l'icône des mouvements indépendantistes luttant contre le colonialisme.
Fils d'un cadi, (juge en arabe), du clan Aït Youssef ou Ali de la tribu Aït Ouriaghel, (ou Waryaghal), Abd el-Krim a été instruit dans des zaouïas traditionnelles et des écoles espagnoles, puis à l'ancienne mosquée de Quaraouiyine à Fès, avant de passer trois ans en Espagne où il étudia le Droit à l'Université de Salamanque. Entre 1908 et 1915 il fut journaliste au quotidien Le Télégramme Du Rif, (écrit à Melilla), où il préconisait la coopération avec les Européens afin de libérer la « Oumma » de l'ignorance et du sous-développement. Il entra dans l'administration espagnole, et fut nommé cadi chef de Melilla en 1915. À cette époque-là, il commença à s'opposer à la domination espagnole, et en 1917 il fut emprisonné pour avoir dit que l'Espagne ne devrait pas s'étendre au-delà des territoires déjà occupés, (ce qui en pratique excluait la plupart des zones incontrôlées du Rif), et exprimé sa sympathie pour la cause allemande pendant la Première Guerre mondiale. Peu après s'être échappé, il revint à Ajdir en 1919 et, avec son frère, il commença à unir les tribus du Rif.Pour cette cause, il essaya d'apaiser les inimitiés entre les tribus existantes.
- Les premières traces d'occupation humaine de la région d’Ain Défali remontent à la période d’invasion des Beni Hilals et des Béni Souleims de l’Afrique du Nord, en 1050, qui se sont mélangés à quelques tribus berbères nomades ou semi-nomades.
- Depuis 1600, Ain Défali compte plusieurs marabouts qui lui ont valu la célébrité. Leurs pouvoirs surnaturels attirent des visiteurs de toute la région. Le sanctuaire de Sidi M’hamed Laoula (appelé encore wali, chérif ou saint) pour ne citer que le plus important et le plus célèbre, est situé au pied de la montagne de Laâmirat. Une femme garde la tombe. Les pélerins sont nombreuses à être fidèles au marabout en lui rendant régulièrement visite, pour solliciter sa «Baraka» et trouver remède à leurs problèmes de santé, le retour d’un être perdu et éloigner le mauvais sort. Quand ils tardent à s'y rendre, c'est le saint homme qui vient les voir dans leurs rêves pour leur signaler qu’ils doivent le consulter.
- Campement près de l'Oued Rdat, lundi 9 Avril 1832, du peintre Eugêne Delacroix, peintre majeur du romantisme en peinture, apparu au début du XIXe siècle, en France.
- L'Oued Rdat est une rivière très importante qui vient des Béni Messara et des montagnes d'Ouezzane et rejoint directement le Sebou dans le Gharb. Sa largeur est de plus de 30 mètres.
- A partir de 1912, à l’époque des protectorats français et espagnol sur la Maroc, installations de plusieurs colons étrangers, surtout des français qui se sont accaparés des meilleures terres de notre région en constituant de vastes fermes agricoles.
- Ain Défali, poste de commandement arrière de la guerre du Rif « conflit opposant les Rifains aux Espagnols et aux Français entre 1921 et 1926 » dont l’emblème est Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi (amazigh : ; arabe: محمد بن عبد الكريم الخطابي), né vers 1882 à Ajdir au Maroc, mort le 6 février 1963 au Caire en Égypte, est un résistant marocain, du Rif, région amazighe au nord-est du Maroc et devient par la suite l'icône des mouvements indépendantistes luttant contre le colonialisme.
Fils d'un cadi, (juge en arabe), du clan Aït Youssef ou Ali de la tribu Aït Ouriaghel, (ou Waryaghal), Abd el-Krim a été instruit dans des zaouïas traditionnelles et des écoles espagnoles, puis à l'ancienne mosquée de Quaraouiyine à Fès, avant de passer trois ans en Espagne où il étudia le Droit à l'Université de Salamanque. Entre 1908 et 1915 il fut journaliste au quotidien Le Télégramme Du Rif, (écrit à Melilla), où il préconisait la coopération avec les Européens afin de libérer la « Oumma » de l'ignorance et du sous-développement. Il entra dans l'administration espagnole, et fut nommé cadi chef de Melilla en 1915. À cette époque-là, il commença à s'opposer à la domination espagnole, et en 1917 il fut emprisonné pour avoir dit que l'Espagne ne devrait pas s'étendre au-delà des territoires déjà occupés, (ce qui en pratique excluait la plupart des zones incontrôlées du Rif), et exprimé sa sympathie pour la cause allemande pendant la Première Guerre mondiale. Peu après s'être échappé, il revint à Ajdir en 1919 et, avec son frère, il commença à unir les tribus du Rif.Pour cette cause, il essaya d'apaiser les inimitiés entre les tribus existantes.
À partir de 1925, Abdelkrim combat les forces françaises dirigées par le maréchal Pétain à la tête de 200 000 hommes et une armée espagnole commandée personnellement par le général Primo de Rivera, soit un total de 500 000 soldats qui commencent les opérations contre la République du Rif. Le combat intense dura une année, mais par la suite les armées françaises et espagnoles combinées – utilisant, entre autres armes, l'ypérite – furent victorieuses des forces d'Abdelkrim. Abdelkrim se rend comme prisonnier de guerre, demandant à ce que les civils soient épargnés. Il n'en sera rien, les puissances coloniales ne pouvant tolérer qu'un tel soulèvement reste impuni. Ainsi dès 1926 des avions munis de gaz moutarde bombarderont des villages entiers, faisant des Marocains du Rif les premiers civils gazés massivement dans l'Histoire, à côté des Kurdes irakiens gazés par les Britanniques. On estime à plus de 150 000 le nombre de morts civils durant les années 1925-1926.En 1926, Abd el-Krim est exilé à La Réunion, où on l'installe d'abord jusqu'en 1929 au Château Morange, dans les hauteurs de Saint-Denis. Quelques années passent. Il devient habitant de la commune rurale de Trois-Bassins, dans l'ouest de l'île, où il achète des terres et construit une belle propriété. Il y vit douze à quinze ans. En mai 1947, ayant finalement eu l'autorisation de s'installer dans le sud de la France, il embarque à bord d'un navire des Messageries maritimes en provenance d'Afrique du Sud et à destination de Marseille avec 52 personnes de son entourage et le cercueil de sa grand-mère, le Katoomba .Arrivé à Suez où le bateau fait escale, il réussit à s'échapper et passa la fin de sa vie en Égypte, où il présidera le « Comité de libération pour le Maghreb arabe ». Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi meurt en 1963 au Caire où sa dépouille repose encore.
- En 1920, peu après la visite du Maréchal Pétain, le capitaine Aage est désigné pour établir un nouveau système de défense autour d'Aïn Defali. Le général Poeymirau avait concentré les troupes à Aïn-Defali en deux groupes : le groupe Trestournel et le groupe Colombat.
- En 1925, Tout transport de corps sur route carrossable était effectué par véhicule hippomobile ou automobile dans la région d’Ain Défali et sa région.
- En 1925, il est créé à Ain Défali une annexe de renseignements, dite «Annexe d’Ain Défali », dépendant du cercle d’Ouezzane. Cette annexe devient bureau de contrôle civil par la suite.
- En 1934, un léger tremblement de terre qui ne causa aucun dégât, a été ressenti à Fez, Aïn Defali et Ouezzane. - - Le trafic des lignes de chemin de fer Ain Défali-Ouezzane et Mechra-bel-Ksiri à Ourtzag seront fermées entre le 1er octobre 1935 et la fin 1936 sera assuré par route.
- En 1934, un léger tremblement de terre qui ne causa aucun dégât, a été ressenti à Fez, Aïn Defali et Ouezzane. - - Le trafic des lignes de chemin de fer Ain Défali-Ouezzane et Mechra-bel-Ksiri à Ourtzag seront fermées entre le 1er octobre 1935 et la fin 1936 sera assuré par route.
- En 1937, la mise en chantier de sections de routes entre Fès et Ouezzane par le Zegotta et Ain Défali.
- En 1948, Début de scolarisation par l’ouverture d’une école à Ouled Ktir et d'une autre à la gare d’Ain Défali.
Des enseignants chevronnés de ces établissements scolaires ont enseignés plusieurs matières à des enfants entre 6 et douze ans en contribuant par l’application de méthodes pédagogiques, à la formation de leur personnalité, à l’acquisition des instruments fondamentaux de leurs connaissances (apprendre à lire, à écrire, à calculer), à leur équilibre physique, affectif et social. Pour ne citer que les plus célèbres, Monsieur Jacques Quittau et sa femme Jeannine (1953-1955), possédaient les qualités morales, affectives et intellectuelles.
- En 1950, pour l’aller et le retour en voiture, d’Ain Défali à Ouatzagh ou Taounate, il fallait pas plus d’une journée. - Ses habitants étaient composés surtout de musulmans mais on y trouvait également des français, des israélites et des étrangers.
- En 1950, pour l’aller et le retour en voiture, d’Ain Défali à Ouatzagh ou Taounate, il fallait pas plus d’une journée. - Ses habitants étaient composés surtout de musulmans mais on y trouvait également des français, des israélites et des étrangers.