L’iode est nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes, la T3 (trïodothyronine) et la T4 (tétraïodothyronine). La glande thyroïde est située au niveau du cou, sous la pomme d’Adam. Elle est localisée juste sous la peau. Elle a la forme d’un papillon, avec deux lobes reliés par une partie centrale, l’isthme. Les hormones thyroïdiennes sont impliquées dans le métabolisme de presque tous les tissus de l’organisme. Elles commandent la production de protéines et la consommation d’oxygène par les tissus. Si les hormones thyroïdiennes sont synthétisées tout au long de la vie et ce, dès la vie fœtale, celles-ci varient selon l’âge, le sexe et les situations physiologiques, notamment la grossesse et l’allaitement.
- Quels sont les aliments riches en iode ?
Les aliments d’origine marine comme les poissons, les crustacés ou les mollusques sont très riches en iode. D’autres aliments peuvent apporter un complément d’iode : les œufs, les produits laitiers et les céréales. En revanche, certains aliments limitent la fixation de l’iode par la glande thyroïde comme le manioc, le maïs, la patate douce, le chou, le millet, l’ail ou l’oignon.
- Quels sont nos besoins en iode ?
En revanche, les besoins sont moindres chez les enfants :
- 80 microgrammes par jour de 1 à 3 ans ;
- 90 microgrammes par jour de 4 à 6 ans ;
- 120 microgrammes par jour de 7 à 9 ans.
Chez le sportif, notamment en cas de sudation importante, les besoins sont équivalents à ceux de la femme enceinte : 200 microgrammes par jour.
- Quels sont les risques d’une surconsommation d’iode ?