Cela fait longtemps que le Svalbard fascine de nombreux voyageurs... la faune exceptionnelle, la nature arctique et les anciennes villes minières des îles sont d’une beauté austère et étrange, qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
En plus de quelques milliers d'ours polaires, les îles abritent près de 3000 habitants humains, dont plus de 2000 vivent à Longyearbyen qui est le centre administratif et la plus grande communauté des îles. Cette petite localité colorée, autrefois petit village traditionnel, est devenue une ville moderne avec différentes entreprises et industries, ainsi qu'un large éventail d'activités culturelles. Il y a également plusieurs bars et des restaurants à Longyearbyen, dont certains beaucoup plus chics que ce que vous pourriez vous attendre d'une si petite communauté.
Svalbard signifie « côtes froides », terme que l’on retrouve déjà dans des textes islandais datant du XIIe siècle. Toutefois, l'archipel jouit d'un climat relativement doux par rapport à d'autres zones de la même latitude.
Le Spitzberg est le nom de la plus grande île de l'archipel du Svalbard. Il est situé à 637 kilomètres du Cap Nord, le cap le plus septentrional de la Norvège, et à 1 020 kilomètres au-dessous du Pôle Nord, entre 74° et 81° de lattitude nord. À Longyearbyen, la température moyenne varie de -14°C en hiver à +6°C en été.
Historiquement, tant la chasse que le piégeage étaient les principales activités dans l'archipel, mais de nos jours, la durabilité est au centre des préoccupations : près de 65 pour cent de la surface du Svalbard se compose de zones protégées, divisées en trois réserves naturelles, six parcs nationaux, 15 réserves d'oiseaux et une zone géotope.
Beaucoup de municipalités s’organisent en suivant les principes du développement durable, mais seules les meilleures obtiennent le label prestigieux de destination de tourisme durable. Il faut souvent des années d’effort constant pour prouver leur engagement à fournir des prestations impeccables à leurs clientèle, tout en réduisant au minimum l’emprunte négative de l’industrie du tourisme sur l’environnement de la région.
De plus, la destination se doit d’améliorer continuellement ses relations avec la communauté locale, en veillant à la protection des ressources naturelles et culturelles, ainsi que de l’histoire et des traditions locales.