Les chutes de Devil’s Kettle sont situées au-dessus du Lac Supérieur à environ 1,6 km à l’intérieur des terres sur la rivière Brule dans le parc d’État du Juge C. R. Magney près de Grand Marais, Minnesota.
Un trou mystérieux qui avale tout
La rivière se divise en deux à un affleurement de rhyolite, une roche volcanique aussi dure que le granit, selon le ministère des Ressources Naturelles du Minnesota. Le côté est de la rivière tombe 15 mètres plus bas dans un bassin à la façon d’une cascade typique.
Mais le plus intéressant c’est l’eau du côté ouest, qui tombe dans un trou dans la roche puis disparaît. Si vous jetiez un bâton dans le trou en espérant le voir sortir de l’eau quelque part quand la rivière s’aplatit, vous seriez déçu. Ce mystère a longtemps alimenté la spéculation sur l’endroit où l’eau allait.
Certains locaux pensent que l’eau s’écoule vers le Canada, tandis que d’autres suggèrent qu’elle pourrait refluer dans le Mississippi. Mais la théorie la plus répandue est que l’eau coule sous terre puis émerge quelque part sous le Lac Supérieur. Il y a longtemps eu des histoires sur les visiteurs jetant tout et n’importe quoi dans le trou, comme des traqueurs GPS, des colorants, des balles de ping-pong… « Et puis ont attendu de les voir ressortir plus bas », « et ensuite ne les ont jamais retrouvés. » Alors que peut-il bien se passer à Devil’s Kettle ?
L’eau qui tombe dans le trou ne va nulle part !
Un chercheur du ministère des Ressources naturelles du Minnesota (MRN) pense avoir enfin percé le mystère de Devil’s Kettle. « C’est une belle illusion d’optique », déclare Jeff Green, hydrologue spécialiste de la cartographie au MRN. En fait, il s’avère que la moitié disparaissant de la rivière réapparaît assez rapidement en aval.
Green et une équipe d’hydrologues du MRN ont utilisé un équipement de jaugeage des cours d’eau pour mesurer le volume d’eau qui s’écoule au-dessus des chutes et en dessous. Les résultats étaient pratiquement identiques, ce qui signifiait que la moitié de la rivière ne coulait pas jusqu’au centre de la terre ou sous terre pour rejoindre le lac Supérieur.
Au-dessus des chutes, la rivière coulait à 3,5 mètres cubes / seconde. À plusieurs centaines de mètres en aval de Devil’s Kettle, le débit était toujours de 3,4 mètres cubes / seconde. Dans le monde du jaugeage, ces lectures sont presque identiques. La rivière ne va nulle part.
Green a passé sa carrière à étudier et à protéger les sources d’eau dans le sud du Minnesota. « La science a eu une sorte de mauvaise réputation ces derniers temps… Ceci est un exemple d’application de la science. Ça fonctionne, et c’est pourquoi nous le faisons. », dit-il.
Un chercheur du ministère des Ressources naturelles du Minnesota (MRN) pense avoir enfin percé le mystère de Devil’s Kettle. « C’est une belle illusion d’optique », déclare Jeff Green, hydrologue spécialiste de la cartographie au MRN. En fait, il s’avère que la moitié disparaissant de la rivière réapparaît assez rapidement en aval.
Green et une équipe d’hydrologues du MRN ont utilisé un équipement de jaugeage des cours d’eau pour mesurer le volume d’eau qui s’écoule au-dessus des chutes et en dessous. Les résultats étaient pratiquement identiques, ce qui signifiait que la moitié de la rivière ne coulait pas jusqu’au centre de la terre ou sous terre pour rejoindre le lac Supérieur.
Au-dessus des chutes, la rivière coulait à 3,5 mètres cubes / seconde. À plusieurs centaines de mètres en aval de Devil’s Kettle, le débit était toujours de 3,4 mètres cubes / seconde. Dans le monde du jaugeage, ces lectures sont presque identiques. La rivière ne va nulle part.
Green a passé sa carrière à étudier et à protéger les sources d’eau dans le sud du Minnesota. « La science a eu une sorte de mauvaise réputation ces derniers temps… Ceci est un exemple d’application de la science. Ça fonctionne, et c’est pourquoi nous le faisons. », dit-il.
Mais alors, pourquoi ne retrouve-t-on pas les objets jetés dans le trou ?
C’est un mystère… ou en fait non ! Le ministère des Ressources naturelles du Minnesota dit que la dynamique des fluides offre une explication.
« Le bassin plongeant sous la bouilloire est un système incroyable des courants de recirculation, capable de désintégrer le matériau et de le maintenir sous l’eau jusqu’à ce qu’il refasse surface quelque part en aval », a déclaré Calvin Alexander, un collègue de Green à l’Université du Minnesota. « Ce ne sera certainement pas avec le colorant qu’ils réussiront à retracer le chemin de l’eau », a t-il ajouté. « Contrairement aux objets plus gros, les molécules de colorant ne seront pas conservées dans Devil’s Kettle. »
En même temps, les scientifiques pensent que ne pas retrouver le colorant en bas de la chute permet d’entretenir le mystère autour de Devil’s Kettle, et de faire de ce lieu un endroit fascinant et magnifique.