Notre Terre n’est qu’une poussière dans l’immensité de l’espace. Du système solaire aux confins de l’Univers, petit coup de zoom arrière pour mieux nous situer.
La Terre et le système solaire :
Notre système solaire est formé d’un ensemble de huit planètes (Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) en orbite autour d’une étoile, le Soleil. Notre terre est à une distance de huit minutes-lumière du Soleil- ses rayons mettent en effet huit minutes pour nous atteindre. Neptune, la planète la plus éloignée, est à quatre heures-lumière et demie. Au-delà s’étend la ceinture de Kuiper, une multitude de petits corps rocheux enrobés de glace, qui forme le réservoir des comètes.
La Voie lactée, notre Galaxie :
Le soleil n’est qu’une étoile ordinaire parmi les 100 milliards que compte notre Galaxie, la Voie lactée. Cette spirale barrée d’environ 100 000 années-lumière de diamètre étend ses bras riches en étoiles et gaz à travers l’espace. 80 % des galaxies dans l’univers lui ressemblent. Elle est dotée en son centre d’un trou noir supermassif. Le soleil est situé sur le bras du Sagittaire, à 27 000 années-lumière du centre galactique.
La Voie lactée au sein du groupe local :
Les superamas de galaxies :
Les groupes galactiques sont organisés en superamas qui en regroupent chacun une dizaine. Il s’agit de structures à grande échelle dont le diamètre est de l’ordre de 100 000 000 d’années-lumière. A cause de l’expansion de l’univers, les superamas se défont progressivement, les astres n’étant pas suffisamment rapprochés les uns des autres pour que leur attraction gravitationnelle les maintienne ensemble. Ainsi l’amas de la Vierge s’éloigne-t-il du Groupe local à 1250 km/s. La taille des superamas ne cesse donc d’augmenter dans le temps.
Les grandes structures de l’Univers :
A plus grande échelle encore, la matière visible dans l’Univers s’ordonne en un réseau de filaments, à l’image d’une éponge. Les amas et superamas de galaxies se trouvent aux jonctions entre les filaments. Cette structure n’est pas directement visible par les moyens d’observation actuels, mais des simulations numériques permettent d’en faire le portait.
A très grande échelle, la matière est ainsi répartie de manière inhomogène dans l’Univers.
L’ensemble de la matière visible ne constitue que 0,4 % du contenu de l’Univers. Celui-ci est formé à 73 % par une énergie sombre d’origine inconnue qui accélère son expansion. La matière noire invisible, qui agit seulement par sa gravité, pèse pour 26,6 %, 3,6 % étant constitué de matière noire ordinaire et 23 % de matière noire exotique.