Union africaine: Ramtane Lamamra désavoué par la majorité de ses pairs africains

Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a lamentablement échoué, lors de la 39e session du Conseil exécutif de l'Union africaine, à obtenir le retrait du statut d’observateur qui avait été accordé à Israël. L’intéressé a néanmoins bien voulu reconnaître ce cinglant camouflet, dont il a rendu responsables le Maroc et la RDC.

Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères que les médias de son pays aiment souvent à qualifier de «diplomate chevronné», vient de se tirer de lui-même, de sacrés coups de chevrotine dans les pieds. Et c’est fou de rage que cet homme, dont la réputation supposée est d'être quelqu'un de posé, s’en est pris violemment, samedi 16 octobre, au président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, sans bien évidemment oublier dans sa salve cet «ennemi juré» qu'est le Maroc et ses nombreux amis africains, dont la République Démocratique du Congo, qui assure actuellement la présidence annuelle de l’UA.

 

Cette hystérie dont a fait preuve le chef de la diplomatie algérienne s’explique par le fait qu'il a lamentablement échoué dans ses tentatives, sinon d’éjecter Israël de son statut d'observateur auprès de l’UA, du moins d'imposer cette question comme le sujet des débats de la 39^e session du Conseil exécutif de l'UA, une réunion qui a concerné les ministres des Affaires étrangères du continent, à Addis-Abeba, les 14 et 15 octobre derniers.

RETOUR DU MAROC DANS L’UNION AFRICAINE: DERNIÈRE LIGNE DROITE

Le compte à rebours est déjà lancé pour assurer le retour du Maroc dans l’Union Africaine. Et ce, depuis dimanche dernier, avec les réunions des représentants permanents de l’Union à Addis Abeba où se tiendra le 28 ème Sommet, prévu à la fin du mois.
Rabat est sur le point de clore le chapitre de son retour dans l’Union Africaine. Les préparatifs vont bon train et le royaume a déjà le vent en poupe auprès des pays africains, puisque ce sont près de quarante pays qui ont déjà validé sa demande jusqu'à présent.
Dans une déclaration à l’agence turque Anatolie, une source diplomatique africaine au fait du dossier a assuré que la demande marocaine pour le retour du royaume dans l’Union africaine serait examinée lors du 28ème Sommet de l’Union, qui aura lieu les 30 et 31 janvier 2017 à Addis Abeba. Et d'ajouter, en citant l’agence turque, que le président tchadien Idriss Déby, qui préside l’actuel Sommet, soumettra la demande marocaine aux différents pays membres dans quelques jours.

La même source a fait savoir que Rabat a pu dépasser le quorum requis pour opérer son retour dans l’enceinte africaine, à savoir les deux tiers (37), en mettant de son côté trente-neuf des cinquante-trois Etats membres. Ce qui, bien sûr, a fait effet de douche froide pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, qui ont tout fait pour obstruer le retour du royaume à son espace naturel et vital, à savoir le continent africain.

Rappelons que, par ce retour, le Maroc met fin à trente et un ans d’absence involontaire, due aux dysfonctionnements juridiques au sein des appareils de l’Organisation de l’Unité Africaine de l’époque, celle-ci ayant reconnu la fantomatique RASD sous les pressions de l’Algérie et de ses alliés.

Avec le retour incessant du royaume dans l’UA, les observateurs prévoient une nouvelle bataille diplomatique contre les ennemis des intérêts du Maroc au sein de l’Union, par les articles 3 et 4 de la Charte de l’Union Africaine.