Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
À quelle vitesse tourne la Terre sur elle-même ?
Autre mouvement à prendre en compte : la rotation de la Terre sur elle-même. Aux latitudes de la France, elle est d'environ 1.100 kilomètres par heure. Aux pôles, elle tombe à seulement 3 kilomètres par heure tandis qu'à l'équateur (40.000 kilomètres en 24 heures), elle atteint 1.600 kilomètres par heure. À noter que notre planète tourne moins vite sur elle-même qu'il y a plusieurs centaines de millions d'années.
Nous ne sentons pas la Terre tourner mais cela n'empêche pas les objets situés à sa surface de trahir son mouvement. En effet, la rotation de la Terre est responsable d'une force de Coriolis qui dévie les mouvements inertiels vers la droite dans l'hémisphère nord et vers la gauche dans l'hémisphère sud. C'est ainsi que, grâce à un pendule suspendu à la voûte du Panthéon, Léon Foucault a fait la démonstration de la rotation de la Terre en 1851.
La rotation de la Terre, un mouvement uniforme.
La vitesse de rotation de la Terre est certes relativement élevée. L'important reste toutefois que cette vitesse soit constante. Le mouvement de rotation de la Terre est uniforme, ce qui ne donne lieu à aucune sensation particulière. Installez-vous dans un train. Lorsque celui-ci circule à sa vitesse de croisière, on ne sent rien, même s'il s'agit du TGV. Seuls les accélérations et les freinages peuvent être physiquement ressentis. En effet, dans ces moments-là, des forces nous attirent vers notre siège ou nous en repoussent.
Mission du télescope spatial James Webb.
La désertique Vallée de la mort en proie à des inondations « sans précédent »
D’intenses et très rares chutes de pluie dans la célèbre et désertique Vallée de la Mort, en Californie.
Toutes les routes desservant le parc sont pour l’instant fermées et resteront fermées jusqu’à ce que les agents du parc déterminent l’ampleur des dégâts », a annoncé le parc national qui gère les lieux, précisant qu’environ 1000 personnes étaient bloquées dans le parc pour l’heure en raison des routes devenues impraticables. Parmi eux, environ 500 visiteurs et 500 salariés.
Près d’une année de précipitation tombée en une journée Ces intempéries sont « sans précédent » selon le parc situé dans l’est de la Californie et connu pour être l’endroit le plus chaud du monde et le plus sec d’Amérique du Nord. Il est visité chaque année par plus d’un million et demi de touristes.
Les eaux en crue ont arraché des parties de chaussée sur des routes, lancées des conteneurs à poubelle contre des voitures désormais hors d’usage et inondé des bureaux et des hôtels, précise le parc.
Les précipitations journalières de vendredi égalent presque le record du parc. Il a reçu en une seule fois 37 millimètres de pluie pour un total moyen annuel de « moins de 50 » millimètres.
Avec une atmosphère qui contient plus d’humidité, le réchauffement de la planète altère le régime des précipitations.
Le James-Webb révèle la composition du gaz autour d'un trou noir supermassif
L’Algérie rompt son engagement avec le Maroc et exploite la mine de Ghara Jbilet
Le ministre algérien de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a donné, en fin de semaine dernière, le signal de lancement pour l’exploitation de la mine de fer de Ghara Jbilet à Tindouf. Les travaux concerneront la région ouest en tant que site de la phase pilote.
Selon les médias officiels algériens, le gisement qui sera exploité s’étend sur une superficie de 5 000 hectares, soit un tiers de l’étendue totale de la mine (15 000 ha). Les réserves dans cette zone sont estimées à 1 milliard de tonnes de fer.
Le ministre algérien a indiqué que «ce projet structurant passera par plusieurs étape, de 2022 à 2040», notant que «la première s’opèrera de 2022 à 2025», avec l’extraction et le transport terrestre de «deux à trois millions de tonnes de minerai», en attendant l’achèvement de la ligne ferroviaire entre Bachar et le site d’exploitation.
Le Conseil des ministres algérien, tenu le 8 mai et présidé par Abdelmadjid Tebboune, a convenu de lancer la première phase du projet qui «représente une source importante de revenus pour le pays» et qui revêt une «importance vitale pour faire avancer le rythme du développement local et national» en Algérie.
La rupture d’un engagement pris dès les années 1970
Le document, qui porte le sceau du roi Hassan II (1962 – 1999) et celui du président Houari Boumédiène (1965 – 1978), précise qu’au vu de «la particularité qui caractérise les relations fraternelles existantes entre l’Algérie et le Maroc, il ne peut être admis que la frontière constitue une barrière entre les deux peuples frères, car elle est en fait un espace de croisements de sentiments et d’intérêts».
Cette promesse a été faite en présence d’une quarantaine de représentants de pays d’Afrique, venus participer au Sommet de l’Organisation de l’union africaine, tenu à Rabat. Les deux chefs d’Etats signataires ont affirmé que «la conclusion du traité de délimitation de la frontière algéro-marocaine et du traité de coopération pour l’investissement de Ghara Jbilet confirme [leur] ferme détermination à consolider les piliers d’une paix durable, à travers les années et les siècles».
Abdelhadi Boutaleb, alors ministre marocain des Affaires étrangères, a déclaré que Hassan II avait un intérêt particulier à exploiter la mine. Dans une interview au journal Al-Sharq al-Awsat, publiée en 2001, il a confirmé qu’après son retour de Tunisie, il a été chargé par le souverain de suivre le dossier avec son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika. Hassan II a souhaité un traitement rapide de la question, pour que l’accord entre en vigueur le plus tôt possible.
Le ministre marocain a aussi confié avoir pris des initiatives auprès de son homologue algérien, pour organiser une rencontre, au Maroc ou en Algérie, «mais toutes ses tentatives ont été infructueuses». Depuis, la question est restée en l’état, jusqu’à la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OUA et son sommet à Lusaka, en Zambie, où Boutaleb a rencontré Bouteflika, qui a semblé déterminé à revenir sur l’accord.
5 août 1907: la France coloniale bombardait Casablanc
Le prétexte n’est autre que «la volonté de protéger les ressortissants étrangers résidant au Maroc».
Or, derrière ce massacre se cache une décision unilatérale et des messages adressés aux tribus, aux Marocains et même à l’étranger.
Occupation d’Oujda, prélude d’une colonisation
Le mouvement d’expansion coloniale de la France au Maroc remonte à plusieurs années, bien avant le traité de Fès de 1912.
En 1901, la France obtient un accord avec les autorités marocaines pour «aider» l’administration du royaume dans les régions encore non contrôlées du Maroc oriental.
Dès 1904, les grandes puissances signent avec l’Hexagone une série d’accords bilatéraux désignés sous le nom d’«Entente cordiale».
Le 31 mars 1905, Guillaume II d’Allemagne se rend au Maroc, traverse le centre-ville de Tanger à cheval et se réunit avec le sultan chérifien.
L’Allemagne a, en effet, été écartée des accords français.
Le déplacement de Guillaume II est perçu comme un moyen de pression.
En réponse, la France et l’Allemagne organiseront, du 16 janvier au 7 avril 1906 sous l’égide des États-Unis, la conférence d’Algésiras en Espagne.
Une rencontre au terme de laquelle l’Allemagne, la France et l’Espagne obtiennent provisoirement des droits sur les affaires marocaines.
Un an plus tard, la colère de la population suite à cette transgression de la souveraineté du royaume chérifien se traduira par plusieurs actes, notamment l’assassinat, le 19 mars 1907 à Marrakech, du médecin français Pierre Benoît Émile Mauchamp.
Le 25 mars 1907, le gouvernement français décide d’occuper la capitale de l’Oriental, Oujda, pour contraindre les autorités chérifiennes à prendre des mesures plus sévères à l’égard des assassins.
Malgré les tentatives du sultan chérifien Moulay Abdelaziz et de ses vizirs de parvenir à une solution, la population locale inaugure un nouveau chapitre de sa lutte acharnée avec une remarquable bravoure.
L’insurrection a lieu et, comme planifié, la France n’a plus qu’à trouver un prétexte pour intervenir militairement au Maroc.
En 1907, Casablanca entame ses toutes dernières transformations d’une ville ordinaire d’un Maroc tiers-mondiste, vers le projet d’une capitale économique qui deviendra, des années plus tard, le cœur battant de l’économie marocaine.
Avec une population avoisinant les 30 000 personnes, où les Européens sont fortement présents, la ville commence déjà à séduire les entités coloniales.
Parallèlement à l’occupation de la ville d’Oujda, la Compagnie marocaine décroche, dès l’été 1907, le contrat pour l’aménagement du port de la capitale blanche.
Mais le 30 juillet, des Marocains furieux prennent d’assaut le chantier de l’entreprise française, y tuent 9 employés et sabotent plusieurs constructions, rapporte l’historien Allal El Khadimi dans les «Mémoires du patrimoine marocain» (Cinquième volume, Editions Nord Organisation, 1986).
«Cet événement aurait pu passer inaperçu, sans être le déclencheur d’un bain de sang par la suite.
Surtout qu’il n’y avait que trois Français parmi les 9 employés tués.
Les autres étaient de nationalités italienne et espagnole.
Mais les Français mobiliseront leur force en Algérie et leur arsenal en Méditerranée pour donner aux Marocains une leçon peu charitable et pacifier les tribus de Chaouia.»
Un millier de victimes dans un bain de sang lancé par la frégate Galilée
Alors que les autorités coloniales en France et en Algérie se préparent à déployer toute une armée à Casablanca, les autorités locales françaises à Tanger mobilisent dès le 31 juillet 1907 le croiseur Galilée, qui arrivera à Casablanca le 1er août.
D’après Allal El Khadimi, le commandant du navire français, le capitaine Charles Victor Clément Marie Ollivier était impatient d’envoyer ses hommes sur la terre ferme.
Une version confirmée par l’historien André Adam et son article «Sur l’action du Galilée à Casablanca en août 1907» (Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, 1969, Volume 6, Numéro 1, pp. 9-21).
«Quand le Galilée arrive, le 1er août au matin, les responsables du consulat français, le consul Malpertuy et le vice-consul Maigret, qui étaient en congés depuis plusieurs semaines, ne sont pas encore rentrés et l’intérim est toujours assuré (comme au moment des massacres) par un jeune élève vice-consul, Neuville.
Le commandant du Galilée, le capitaine de frégate Ollivier, en accord avec Neuville, songe aussitôt à envoyer sur terre sa compagnie de débarquement pour défendre le consulat de France et y recueillir la colonie européenne.»
Une intervention refusée par le corps consulaire qui estime que les forces étaient insuffisantes pour occuper la ville et que cela provoquera un massacre général des Européens.
Le capitaine Ollivier «se contente, avec l’accord du Khalifa du sultan, Moulay El-Amin, d’envoyer quelques hommes par petits paquets et des armes cachées dans des caisses pour assurer la sécurité du consulat».
«Ces mesures discrètes ne provoquent aucune réaction et les journées des 2, 3 et 4 se passent sans incidents graves», poursuit André Adam.
Mais les 66 hommes du Galilée n’empêcheront pas le capitaine de frégate Ollivier de lancer un assaut.
Auguste de Saint-Aulaire, diplomate au consulat de France à Tanger, expliquait dans un courrier adressé à ses supérieurs qu’«en raison de l’attitude hostile de la population et des tribus, il avait été convenu le 4 août à la suite d’une réunion (…) qu’une compagnie de débarquement descendrait au consulat pour le garder ; la porte de la Marine serait ouverte le 5 (août, ndlr) à 5 heures et demi pour laisser passer [les] matelots».
À l’aube du 5 août donc, les 66 marins du Galilée débarquent au port de Casablanca.
De la porte du port jusqu’au consulat français, ils tirent sur des militaires et des civils, arguant qu’ils étaient en danger, à en croire Allal El Khadimi. Arrivés à la représentation diplomatique, ils donnent le signal au Galilée pour qu’il commence à bombarder le quartier arabe de la capitale.
Des bombes chargées de mélinite arroseront bientôt d’autres quartiers.
«Le jour même, l’escorteur d’escadre Du Chayla et le croiseur Forbin arriveront à Casablanca.
Près de 200 marins (185 selon André Adam, ndlr) rejoindront les autres pour massacrer la population au moment où les frégates bombardent la ville.
Casablanca sera victime d’une agression violente qui ne peut émaner que de gens sans sentiments, sans humanité, aveuglés par la haine, le racisme et la convoitise coloniale.»
«Mémoires du patrimoine marocain» fait état de la mort de plus d’un millier de Marocains lors de cette journée sanglante.
L’armée française, dépêchée depuis Alger et Paris, n’arrivera à Casablanca que le 7 août et commencera à se déployer en vue de contrôler la ville.
6 000 soldats français aux ordres du Général Drude débarquent donc à Casablanca.
L’année suivante, le 4 janvier 1908, le sultan chérifien Moulay Abdelaziz sera détrôné par son frère Moulay Abdelhafid à l’aide du grand vézir Madani El Mezouari El Glaoui, frère aîné de Thami El Glaoui.
La micropuce de Napoléon
Le Svalbard, l'archipel norvégien du bout du monde
Des conditions difficiles.
Sa mission est d’emmener les touristes voir les glaciers de l’Articque, immenses et majestueux. Mais à cette latitude, les conditions sont rudes. L’hiver, la nuit dure quatre mois et l’été, le soleil ne se couche jamais. Hormis quelques plantes, aucun arbre ni fleur ne poussent. L’unique supermarché est ravitaillé par les bateaux tous les dix jours. En-dehors de la ville, le port d’arme est obligatoire pour se protéger des ours. Dans son chalet, Martine Hermansen n’a pas d’eau courante et un groupe électrogène pour l’électricité. Elle vit avec le strict minimum, c’est la raison pour laquelle elle est venue vivre ici.
Les hiéroglyphes égyptiens
La récolte d’extraterrestres?
Après avoir lancé un ballon aux confins de la stratosphère en 2013, une équipe de scientifiques britanniques a été choquée de constater qu’à son retour sur Terre, il abritait de minuscules organismes vivants. Ils étaient, paraît-il, convaincus que ces organismes étaient d’origine extra-terrestre.
Europe, la lune de Jupiter
Selon certaines études, une des lunes de Jupiter, Europe, pourrait contenir des bactéries rouges congelées. Cette découverte a mené les scientifiques à penser que la présence de bactéries indiquait une possible évolution vers des organismes vivants complexes.
Photo : Une photo d’Europe, la lune de Jupiter, diffusée par la NASA le 12 novembre 1996.
Des scorpions sur Vénus?
Des fossiles extraterrestres.
Photo : Une photomicrographie de la météorite martienne Alh84001 comprenant une structure allongée, au centre, qui ressemble au fossile d’un microorganisme.
Des collisions en plein air évitées de peu.
Il est arrivé plusieurs fois que des avions de ligne rapportent une collision évitée de peu avec un ovni. Un pilote a raconté avoir vu un objet volant « en forme de delta » se diriger droit sur son appareil alors qu’il arrivait à Manchester, en Angleterre. L'ovni a apparemment disparu avant qu’il n’ait eu le temps de réagir pour éviter la collision.
En Chine, une échelle suspendue à 1 500 mètres attire des centaines de touristes par jour.
Sur les hauteurs du parc forestier national de Zhangjiajie, en Chine, l’échelle Tianti se dresse comme un défi à la gravité et attire les aventuriers désireux de repousser leurs limites.
Son nom signifie littéralement « échelle vers le ciel » et vous aurez en effet l’impression d’atteindre les nuages en montant les barreaux de l’échelle Tianti, qui relie des parois abruptes du mont Qixing à 1 500 m d’altitude. Ses fines marches en acier, suspendues au-dessus du vide, surplombent des précipices vertigineux, et vous feront vivre une expérience exaltante et inoubliable pendant une ascension sur 168 m tout de même.
De mystérieux signaux radio.
Des observations d’ovni faites par les astronautes d’Apollo 11
L'équation de Drake
Une ambassadrice pour extraterrestres
Du méthane dans l’atmosphère martienne
Le microbe de Mars
Le signal «Wow!»
Guerre du Rif : La glorieuse victoire de la bataille d'Anoual.
1921, neuf ans après le protectorat, l’Espagne n’est toujours pas parvenue à asseoir son autorité dans le nord du Maroc. Le 21 juillet de la même année, la résistance menée par les troupes d’Abdelkrim El Khattabi avait infligé une cuisante défaite à l’armée espagnole.
Durant les 18 jours de combats, les soldats sous les ordres du général Manuel Fernández Silvestre ont été dépassés par l’intensité des combats, 10 000 sont tombés sous les balles des rifains. Leur chef est porté disparu même si la prose officielle à Madrid avançait qu’il se serait suicidé. Jusqu’à aujourd’hui, son corps n’a pas été trouvé.
Une leçon pour les mouvements de guérilla
Ce revers militaire allait donner naissance en Espagne à l’appellation «Désastre d’Anoual», en vogue dans les livres d’Histoire, largement partagée par les médias. Mais surtout Anoual a servi de leçon aux mouvements de guérilla en Afrique et en Asie. Désormais, la supériorité numérique et la qualité des armes n'étaient plus des gages de victoire.
Anoual avait permis aux rifains de moderniser, sans dépenser le moindre dirham, leur vieil arsenal. Dans son livre, «Abdelkrim El Khattabi : un leader nationaliste», Azzedine El Khattabi soulignait que le butin était énorme : «20 mille fusils, 400 mitrailleuses, 129 canons, un million de cartouches et un nombre important de camions et de voitures». En tout, les rifains ont mis la main sur 100 positions militaires.
Quand la France discutait avec El Khattabi
Le succès d'Anoual face à une armée régulière avait eu un retentissement considérable sur la scène internationale. La presse, notamment de gauche, commençait à s’intéresser à la guerre du Rif.
Le gouvernement français de l’époque qui appréhendait une confrontation directe avec le rifain initiait, contre l’avis du maréchal Pétain, grand partisan de la solution militaire, des négociations de paix avec Abdelkrim El Khattabi. Ce qui a donné naissance aux pourparlers d’Oujda du 9 avril 1925. Ce fut juste une parenthèse dans l’Histoire du conflit, d’ailleurs peu connue du grand public. Trois semaines après seulement, le 6 mai 1925, c’est la rupture.
Après cette brève phase de «paix», El Khattabi a repris ses plans, ordonnant à ses troupes d’attaquer des positions tenues par les Français. Là aussi, il enregistra une victoire contre les forces du maréchal Lyautey.
Un crime contre l’humanité resté impuni
Près d'un siècle après la bataille d’Anoual, le souvenir du recours massif aux gaz chimiques par l’armée espagnole est toujours présent dans les mémoires des rifains. Des quantités importantes du produit létal étaient généreusement fournies par la France et l’Allemagne pour tuer la population rifaine. Des ONG locales affirment que la région détient le sinistre record de Marocains atteints de cancer.
De son côté les gouvernements marocains observent un silence inquiétant sur cette question. Bien qu'ils soient parfois contraints de réagir lorsqu’ils sont interpellés par des questions de parlementaires, c'est le silence total.
Le 16 juillet 2012, Saâdeddine El Othmani, alors ministre des Affaires étrangères, annonçait que Rabat comptait inviter Madrid à ouvrir un dialogue sur le recours aux gaz chimiques par l’armée espagnole durant la guerre du Rif (1921-1926). Le PJDiste s’était dit convaincu que l’Espagne «ne s’opposera pas à une telle initiative» qui s’inscrivait, selon ses dires, «dans le cadre de l’accord stratégique entre les deux pays». Depuis, le dossier est retombé aux oubliettes.
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En 1969, le roi Hassan II a envoyé un message à la Lune
Il y a cinquante ans, les deux premiers hommes à se rendre sur la Lune ne sont pas partis les mains vides. Le 20 juillet 1969, ils ont atterri sur le cinquième satellite du système solaire portant, sur eux, un message de plusieurs pays.
En effet, les deux astronautes Buzz Aldrin et Neil Armstrong se sont vus confier, outre la collecte de roches lunaires, la mission de laisser une trace de cette visite emblématique de l’humanité sur la surface de ce satellite. Ainsi, Aldrin et Armstrong ont déposé un petit disque portant des messages microscopiquement écrits.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce disque porte les inscriptions de 73 chefs d’Etat de l’époque, y compris le roi Hassan II (1961 – 1999), sous le titre «De la planère Terre». En effet, ces messages ont été destinés à d’éventuels groupes extraterrestres qui pourraient tomber sur cette pièce, laquelle marquerait pour eux le passage des hommes ayant pu marcher sur la Lune.
Un message d’encouragement pour le progrès scientifique
Le message du roi Hassan II est paru dans un communiqué de presse de la National Aeronautics and Space Administration (NASA), rendu public le 13 juillet 1969. Avec ceux d’autres présidents et rois, ses mots ont salué «le courage» des membres de la mission Apollo 11 ainsi que «la grande fraternité» qui doit lier les êtres humains.
«Le roi Hassan II et le peuple marocain souhaitent se joindre aux autres nations du monde pour saluer le courage des premiers hommes à poser le pied sur la Lune, dans un esprit de paix pour toute l’humanité», lit-on dans le message royal.
«Que cet esprit de paix imprègne la Terre et que l’avancement de la science enrichisse la grande fraternité des hommes.»
Extrait du message du roi Hassan II pour la mission Apollo 11
En substance, le message du Maroc envoyé à la Lune rejoint celui d’autres pays qui ont salué l’initiative, notamment deux autres pays arabes comme la Tunisie et le Liban.
Selon la même source, la déclaration du roi Hassan II comme celles des autres chefs d’Etat a été inscrite sur cette pièce, «grâce à un un processus utilisé pour fabriquer des circuits électroniques micro-miniatures». «Chaque message a été réduit 200 fois à une taille plus petite qu’une tête d’épingle et apparaît sur le disque comme un point à peine visible», écrit la NASA.
Bien qu’il s’agisse d’un très petit message, les mots de Hassan II et de ses autres homologues restent «lisibles au microscope», explique le même document, sans pour autant donner plus de détails. Cependant, la NASA souligne que, si «certains [messages des dirigeants] sont écrits à la main, d’autres sont dactylographiés et beaucoup sont transcrits dans les langues officielles des pays».
L’homme qui a réussi à se transformer en chien
Toko est le nom de l’homme qui a rêvé toute sa vie de devenir un chien et après de nombreux efforts, il a réussi à commander à une entreprise spécialisée ce déguisement surréaliste d’un chien. Il était un homme et est devenu un animal avec un collier et une laisse.
Carburants : Le Maroc aux premiers rangs pour la cherté des prix, comparé à ses voisins arabes.
La plateforme Global Petrol Prices a publié, cette semaine, une nouvelle mise à jour des prix moyens des carburants dans le monde. En guise de présentation de son benchmark, la même source a expliqué que «les différences de prix entre pays sont à cause de diverses taxes et subventions» sur l’essence et le diesel, précisant que «tous les pays ont accès aux mêmes prix sur les marchés internationaux, mais ils imposent des taxes différents».
Il en ressort ainsi qu’en termes de cherté des prix, le Maroc se classe à la deuxième place pour ceux de l’essence, avec 17,78 dirhams (prix moyen), derrière la Jordanie où 1 litre d’essence coute 18,01 DH. Le Liban arrive en 3e place (13,11 DH), devant le Soudan (13,06 DH), la Tunisie (7,80 DH), le Sultanat d’Oman (6,39 DH), l’Arabie saoudite (6,39 dirhams), le Qatar (5,94 DH), l’Egypte (5,85 DH), Bahreïn (5,46 DH), l’Irak (5,29 DH), le Koweït (3,51 DH), l’Algérie (3,24 DH), la Syrie (2,94 DH) et la Libye (0,55 DH).
Dans le monde, Hong Kong, l’Islande, Israël, la Norvège et la Finlande sont respectivement les cinq pays où l’essence coûte le plus cher au monde, les prix variant entre 30,95 et 24,18 dirhams, alors que l’Algérie, la Syrie, l’Iran, la Libye et le Venezuela arrivent en bas du classement, comme pays où ce carburant coûte le moins cher au monde.
Le gasoil plus cher au Maroc
Pour le gasoil, le Maroc arrive à la première place avec un prix moyen de 16,57 dirhams le litre, devant le Liban (14,13 DH), le Soudan (12,47 DH), la Jordanie (10,46 DH) et le Sultanat d’Oman (6,9 DH). Viennent ensuite la Tunisie (6,73 DH), le Qatar (5,79 DH), Bahreïn (4,91 DH), l’Egypte (3,94 DH), le Koweït (3,85 DH), l’Algérie (2,04 DH), l’Arabie saoudite (1,72 DH), la Syrie (1,33 DH) et la Libye (0,31 DH).
Capturée par le télescope James Webb, voici l'image la plus profonde de l'Univers
Dévoilée lundi 11 juillet lors d'une cérémonie organisée par la Nasa en présence du président des Etats-Unis Joe Biden, celle-ci a été présentée comme « l’image infrarouge la plus profonde et la plus nette de l’univers lointain à ce jour ». Un événement majeur, attendu depuis des décennies par les simples passionnés comme par les scientifiques les plus renommés.
cherté du médicament au Maroc, l'AMO en péril
n dépit des recommandations de plusieurs instances constitutionnelles, un grand nombre de médicaments essentiels demeurent hors de prix. Conséquence, une saignée à la fois pour les Marocains et les organismes payeurs. Qui mettra fin à ce système perdant-perdant ?
FORTES CHALEURS ET CANICULES AU MAROC
Dans la région semi-aride de Tiflet, à 60 km au nord-est de Rabat, le thermomètre affichait 35°C dans le village de Moghane. L’air chaud y était difficilement respirable alors que les paysans étaient rares à se livrer à des activités à l’extérieur.
La canicule, la sécheresse et la rareté de l’eau y ont compliqué les conditions de vie des cultivateurs.
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