Un projet de loi relatif à la lutte contre la violence faite à l’égard des femmes, déniché par "Aujourd’hui le Maroc", prévoit jusqu’à 4 ans de prison pour les "dragueurs", et une forte amende, pouvant aller jusqu’à 10.000 dirhams. De quoi calmer les plus récalcitrants.
Ainsi, le harcèlement sexuel, défini comme "tout acte importun à l’encontre d’un tiers dans les espaces publics à travers des actes, des propos ou des gestes à caractère sexuel ou dans le but d’obtenir un acte de nature sexuelle", verra son auteur condamné à un peine pouvant aller jusqu’à 4 ans de prison. Une première au Maroc.
Et ce n’est pas tout, cette peine pourra être doublée si l’auteur est un collègue de travail ou des personnes chargées de veiller à l’ordre dans les espaces publics. En clair, quand ce harcèlement est l’oeuvre d’une personne dépositaire de l’autorité publique (policier, gendarme...), les sanctions seront plus lourdes.
Attention également à ceux qui mettent des vidéos intimes sur le net, surtout dans le but de porter atteinte "au corps de la femme". Dans le nouveau texte, cet acte sera fortement sanctionné. Selon l’article 495 du projet de loi "l‘auteur d’un enregistrement vocal ou en image portant atteinte au corps de la femme, diffusé publiquement et ayant pour conséquence ou but la diffamation", encourt une peine d’emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de 5000 à 10.000 dirhams. La peine est doublée dans le cas d’une personne proche (mari, parent, collègue...).
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