Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez
Affichage des articles dont le libellé est Al Hoceima. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Al Hoceima. Afficher tous les articles

Al Hoceïma : L’Etat et la faute

Dans l’affaire des manifestations d’Al Hoceïma, l’Etat est clairement le 1er fautif. L’affaire remonte à octobre 2016, lorsque le marchand de poisson, Mohcine Fikri, est mort broyé par une benne à ordures, alors qu’il tentait de défendre sa marchandise achetée illégalement (espadon interdit de pêche en cette période) et saisie lors d’un contrôle. La 1ère contestation à Al Hoceïma avait eu lieu en solidarité avec ce poissonnier.



Comment donc, alors que le Roi –en déplacement en Afrique- avait immédiatement réagi en dépêchant une délégation ministérielle auprès de la famille de Fikri et de la population d’Al Hoceïma, le gouvernement a-t-il pu laisser ensuite cette affaire s’enliser à ce point ?
Comment, malgré les mouvements de contestation qui se sont exprimés SEPT MOIS DURANT, on a pu faire montre d’une telle négligence… Sinon, d’une telle lenteur… Ou bien d’une telle inconscience ?
Entre le moment où a éclaté la crise et aujourd’hui, le gouvernement a changé. Du moins, a-t-il changé quelques-unes de ses têtes… Oui. Mais, la majorité qui est aux commandes aujourd’hui a beau jeu de se laver les mains de toute responsabilité dans le pourrissement de la situation à Al Hoceïma, expliquant à qui veut bien la croire que les six mois de blocage qu’a connu la formation du nouveau gouvernement sont la cause du retard pris dans la mise en œuvre du Plan quinquennal de développement de la province d’Al-Hoceima «Al-Hoceima, Manarat Al Moutawassit»… Cela ne dédouane en rien l’Etat qui doit assurer une continuité des chantiers lancés. Notamment quand ces chantiers ont été lancés par le Roi, comme c’est le cas pour «Al-Hoceima, Manarat Al Moutawassit» ; et quand ils revêtent un caractère aussi sensible.
S’il est une leçon que les Etats, de par le monde, ont retenue des «Printemps arabes», c’est bien celle de prendre au sérieux une revendication populaire, dès qu’elle apparaît, si l’on ne veut pas la voir dégénérer et prendre des proportions incontrôlables.
Avoir laissé la contestation d’Al Hoceïma s’enliser est une faute. Aujourd’hui, non seulement cette contestation a grossi et s’est trouvé un chef auto-proclamé, Nacer Zafzafi, qui a le profil idéal pour ruer dans les brancards (jeune, issu d’une famille proche de Abdelkrim El Khattabi, ambitieux…),



mais en plus, le cahier des revendications a également grossi, dépassant les strictes doléances d’ordre socio-économique, pour englober des exigences de démilitarisation de la région et de dialogue direct avec le Roi !


Mieux encore, la contestation qui s’est aussi donné un nom «El Herrak» (la mouvance) a un planning d’actions qui, selon les déclarations de Zafzafi, doivent aller crescendo après le Ramadan, avec une «manifestation à un million de participants» prévue pour juillet, les MRE originaires de la région y étant d’ores et déjà sollicités…
Puisque c’est à l’Etat qu’incombe la faute de l’enlisement, c’est donc à l’Etat de faire aujourd’hui preuve de self-control. 
Il y a bien des voix qui s’élèvent, ici et là, pour appeler à la fermeté, voire au recours à la force, pour mettre un terme à l’intransigeance du «Herrak» et de son chef. De l’avis de tous les observateurs sensés, ce serait une erreur.
Certes, l’Etat est aujourd’hui piégé. Obtempérer devant toutes les doléances des contestataires d’Al Hoceïma, peut saper son autorité et ouvrir le champ à tous les mécontents des autres régions du Maroc qui seraient tentés de suivre leur exemple. Par ailleurs, choisir le bras de fer lui fait courir un risque d’embrasement général. Cependant, il existe une solution dans ce genre d’«affaires». C’est celle qui est utilisée dans les démocraties: la solution qui passe par la négociation. Il n’y en a pas d’autre qui garantisse à la fois l’autorité de l’Etat et le respect des droits du citoyen.
Les ministres qui se sont rendus à Al Hoceïma ont parfois été mal accueillis.




Normal. Après les promesses faites et les longs mois d’oubli qui les ont suivies, le fossé de méfiance est abyssal. Notamment dans cette région où les représentants de l’Etat autant que les élus ont tous échoué à gagner la confiance des habitants. L’Etat est donc appelé à faire preuve de self control, quelles que soient les provocations. D’autant qu’il a de bonnes cartes en main… Il y a les projets du Plan «Al-Hoceima, Manarat Al Moutawassit» dont l’enveloppe globale atteint près de 6,5 milliards de dirhams (MMDH), en plus du  programme portant sur la réduction des disparités territoriales auquel ont été affectés quelque 3,4 MMDH. Soit des projets d’un montant global s’élevant à près de 10 milliards de DH…

Voici les principaux projets d'infrastructure prévus à Al Hoceima


Centre hospitalier régional d'Al Hoceima
Un centre hospitalier régional

stade
Un grand stade

Centre culturel
Le centre culturel

conservatoire
Le conservatoire


Le théatre
Il faudra juste prouver que, non seulement cette fois-ci les promesses seront tenues, mais également que les retards (pris depuis 2015, date du lancement du Plan) seront rattrapés… 
Une chose est sûre, le nouveau gouvernement doit absolument retrousser ses manches et s’attaquer aux problèmes des citoyens marocains, dans tout le Maroc. 
La majorité qui a été élue l’a été pour ça. Et la patience de ceux qui souffrent est à bout.

Mais qui va arrêter la colère des Rifains à Al Hoceima ?

A Al Hoceima, les manifestations populaires se poursuivent. La population rifaine condamne ‘‘Al Hogra’’, la marginalisation, le chômage, la pauvreté, la discrimination, l’injustice sociale, etc. En somme, nos concitoyens du Rif aspirent à leur droit de vivre dignement… comme tout Marocain d’ailleurs qui souffre, chaque jour que le Bon Dieu fait, d’un océan d’injustice et de dysfonctionnements administratifs et judiciaires.


A Al Hoceima, certains milieux politiques aussi bien locaux qu’étrangers ne cessent d’instrumentaliser les revendications sociales à des fins politiciennes à même de déstabiliser le Royaume. Ceci n’est d’ailleurs un secret pour personne. L’essentiel consiste aujourd’hui à mettre en place une approche efficiente et efficace en mesure de calmer les esprits d’abord, créer de l’emploi et de la richesse, mais surtout combattre les idées trouble-fêtes de la manière la plus judicieuse possible. Un véritable travail de professionnels de la chose publique, appelés aujourd’hui plus que jamais à écouter, échanger et agir.
Résultat de recherche d'images pour "manifestation al hoceima aujourd'hui"

Les solutions de façade ont désormais démontré leur limite. De là découle la question de savoir si l’Etat marocain dispose des ressources humaines assez qualifiées et compétentes pour venir à bout des différentes problématiques qui engloutissent, non seulement le Rif, mais tous les coins et recoins du Royaume. Pour le moment, rien ne le démontre. Nous, Marocains, continuons de payer les frais d’interlocuteurs étatiques et politiques qui ne sont pas à jour de nos besoins les plus pressants… Et à ce rythme, les choses ne manqueront de se compliquer davantage, ouvrant ainsi la voie à l’instrumentalisation politicienne, les règlements de compte et les calculs politiques…


A prendre au sérieux. La déclaration des partis de la majorité gouvernementale se veut beaucoup plus patriotique et un rappel à l’ordre, pour ne pas dire une menace, qu’autre chose. Dans le Rif, à Casablanca, à Safi, à Laâyoune, à Tadla, ou à Kelâat S’raghna, peu importe la ville, les populations veulent du concret et des solutions aux problématiques de l’emploi des jeunes, de l’école, la santé, la justice, l’eau, l’habitat, l’administration, l’équipement, la sécurité… Les discours creux ne tiennent plus. Nombreux sont les Marocains qui n’ont plus l’envie, ni la force de croire aux promesses données çà et là. El Othmani et son équipe sont invités à aller droit au but.

Le Maroc s'indigne après la mort atroce d'un vendeur de poisson.

La mort tragique d'un vendeur de poisson, broyé par une benne à ordures, à Al Hoceima, dans le nord du Maroc a suscité une vague d'indignation et de manifestations dans tout le pays, où les autorités ont affiché leur volonté de "punir" les responsables de ce drame. Des milliers de Marocains se sont réunis à Casablanca, Rabat et Marrakech qui doit accueillir dans une semaine la COP 22.




Mort atroce d’un vendeur de poissons à Al Hoceima.



Mouhcine Fikri, un homme de 31 ans est mort vendredi soir à Al Hoceima dans ce camion poubelle. 


Une mort atroce pour ce père de famille qui a perdu son business, ses biens et son argent, avant de perdre sa vie.
Cet homme, poissonnier à Al Hoceima, a acheté une quantité d’espadon du port pour la revendre à ses clients, une espèce qui est apparemment interdite à la pêche en cette période. Un officier a donc éventuellement fait son travail en ordonnant à un camion poubelle de se débarrasser de la marchandise.
Mouhcine Fikri ne pouvait pas se permettre une telle perte, il avait la rude mission de subvenir aux besoins d’une famille de 10 personnes. Il était donc dans un état de choc et a donc menacé de se jeter dans le camion poubelle pour récupérer son poisson.
Le marchand n’a pas hésité à se jeter dans le camion, un geste où toute dignité est oubliée. Le policier a donc ordonné au chauffeur de camion de #طحن_مو , le laissant ainsi sans vie au milieu de ses poissons…


14885718_10210221231034863_2002747000_n


Refusant que sa marchandise soit confisquée par la police, Mouhcine Fikri a été broyé par une benne à ordures. Photos et vidéos de sa mort diffusées en ligne ont provoqué des manifestations dans la région du Rif et au-delà.
La mort de Mouhcine Fikri a indigné le Maroc et poussé des milliers de personnes à manifester dans plusieurs villes du pays.

Ses funérailles ont eu lieu, dimanche 30 octobre à Al-Hoceima, ville de la région du Rif. Plusieurs milliers de personnes y ont participé, dans le calme.





Résultat de recherche d'images pour "Mohssine Fikri vendeur de poissons"