Facebook change de nom et devient "Meta"

Le réseau social Facebook ne sera plus qu'une

 des filialesde l'entreprise, aux côtés 

d'Instagram et de WhatsApp.

Le co-fondateur de Facebook Mark Zuckerberg a annoncé jeudi le nouveau nom de l'entreprise, Meta.
"À l'heure actuelle, notre marque est si étroitement liée à un seul produit qu'elle ne peut pas représenter tout ce que nous faisons aujourd'hui, et encore moins à l'avenir", a expliqué M. Zuckerberg, lors de la conférence Facebook Connect sur la réalité virtuelle et la réalité augmentée.
Ainsi, et suite à ce changement, le réseau social Facebook ne sera plus qu'une des filiales de l'entreprise, aux côtés d'Instagram et de WhatsApp, tandis que Meta deviendra la marque principale regroupant toutes ces sociétés.
Ce changement de nom, annoncé par Mark Zuckerberg, s'inscrit dans le cadre de l'intérêt croissant que la société porte au "métavers", qui désigne les efforts visant à combiner les technologies de réalité virtuelle et augmentée dans un nouvel univers en ligne.
Ce changement de marque intervient dans un contexte où le géant des réseaux sociaux est confronté à une série de scandales qui ont terni son image auprès du grand public.
Cette stratégie s’inscrit dans le cadre d'un effort destiné à redorer la réputation de Facebook et à tourner la page après une série de revers en termes de relations publiques. Des dizaines d'articles ont été publiés cette semaine sur la base de documents internes fournis par la dénonciatrice Frances Haugen, une ancienne cadre de Facebook, qui dépeint une entreprise privilégiant le profit au détriment de la sécurité des utilisateurs.

Panne mondiale de Facebook, Messenger, Instagram et Whatsapp

Une panne générale affecte les réseaux sociaux , qui dépendent de Facebook ce lundi 4 octobre, depuis le début de soirée. Les réseaux sociaux Facebook et Instagram ainsi que les messageries WhatsApp et Messenger sont concernés.
Instagram, Facebook, Messenger et WhatsApp connaissent une panne généralisée ce lundi 4 octobre depuis 17 h 45. C'est le site spécialisé Numérama qui a donné l'alerte.

Selon plusieurs spécialistes, la panne est liée à un problème de DNS (Domain Name System), un "annuaire" numérique indispensable pour qu'un nom de domaine facilement mémorisable - par exemple Facebook.com - puisse effectivement renvoyer vers l'adresse du site demandé, qui prend en réalité la forme d'une suite de chiffres baptisée adresse IP.

Vers 15h50, Facebook a arrêté d'envoyer ses IPs au reste du monde. En conséquence, les serveurs DNS ne sont plus accessibles par les opérateurs, et donc la traduction du nom de domaine vers l'adresse IP ne peut plus se faire. Ce qui entraine l'inaccessibilité partout dans le monde des services Facebook (Facebook, Instagram, What'sApp).

Par analogie, le système de DNS d'Internet peut être assimilé à un GPS faisant correspondre une adresse postale à des coordonnées géographiques. Dans le cas de Facebook, la panne pourrait alors être vue comme la disparition des coordonnées géograhiques d'un lieu, devenant alors introuvable par les systèmes de cartographie.

Dans 50 ans, Facebook, un grand cimetière numérique

Selon une étude britannique, il y aura plus de comptes Facebook de personnes décédées que de comptes de personnes en vie dès 2070.

Facebook est en train de devenir un immense cimetière numérique. Dans 50 ans, le réseau social comptera plus d'utilisateurs morts que vivants. C'est ce que révèle une étude publiée par l'Institut internet de l'université d'Oxford, en Angleterre, menée sur les utilisateurs de la plateforme en 2018.
Les recherches ont révélé qu'au moins 1,4 milliard de personnes actuellement inscrites sur Facebook seront décédées avant 2100. Sur cette même estimation, les comptes d'individus décédés pourraient dépasser les comptes d'utilisateurs en vie d'ici 50 ans c'est-à-dire en 2070. En revanche, si on prend en compte le potentiel d'expansion de Facebook, l'équipe d'Oxford estime que 4,9 milliards de personnes utilisant le réseau social mourront avant 2100.
Facebook a anticipé le phénomène et propose d'ores et déjà des options qui permettent aux utilisateurs de gérer leur compte après leur mort. Ainsi, on peut paramétrer à l'avance son compte afin qu'il se transforme en "compte de commémoration", après son décès.

Le Danemark compte nommer un "ambassadeur numérique".

Le ministre danois, Anders Samuelsen, considère les géants du web comme des "nations".

 

Le ministre des Affaires étrangères danois compte resserrer les liens avec les géants du Web, qu’il considère comme des "nouvelles nations", en nommant un ambassadeur numérique en lien avec la Silicon Valley.

Le Danemark a des ambassadeurs en France, aux États-Unis, en Grèce… Bientôt, il devrait même en avoir un à la Silicon Valley. Un « ambassadeur numérique », chargé de représenter son pays auprès de ceux que l’on appelle les « géants du Web » : Apple, Facebook, Google, ou encore Netflix.
C’est du moins le projet d’Anders Samuelsen, le ministre des Affaires étrangères danois. Ces dernières semaines, il a écumé les médias pour annoncer sa décision. Cité par le journal danois Politiken (les citations sont traduites en anglais par The Local), le ministre affirme que ces entreprises sont devenues « des sortes de nouvelles nations ». Il faudrait donc s’ « adapter ».
Le ministre serait même allé plus loin sur CNN, arguant que « dans le futur », les relations entre son pays et Google « seront aussi importantes que celles [entretenues] avec la Grèce ». Son but, il ne le cache pas : « pousser ces entreprises à investir au Danemark. »

Des multinationales qui pèsent

Il faut dire que les valorisations de ces géants du Web sont plutôt impressionnantes. Prenons l’exemple d’Apple. La société à la pomme est valorisée à plus de 620 milliards de dollars en Bourse. En comparaison, le PIB de la Suisse s’élevait à 676 milliards de dollars en 2015. Quant à celui du Danemark, il n’est "que" de 303 milliards. Deux fois moins, donc, que la valorisation d’Apple. Le Financial Times estime même, dans un rapport, que les multinationales pourraient intégrer le G20… Si on leur accordait le statut de nation.
Très bavard sur l’importance des entreprises californiennes, Anders Samuelsen l’est pourtant moins sur le rôle de son futur ambassadeur. Seules infos : le futur diplomate sera en lien avec les chercheurs et les entreprises. On sait aussi qu’il ne sera pas présent sur place mais qu’il devrait travailler en collaboration avec l’ambassade danoise, et que le poste n’est pas encore pourvu.

Le pays favori des géants du Web

Au fil des interviews, le ministre des Affaires étrangères a tout de même développé les sujets sur lesquels multinationales et ambassadeur devront discuter : les machines, les objets connectés, la protection des données, les « fake news »… Le poste ne devrait donc pas être purement symbolique.
L’initiative est originale, mais l’idylle entre le Danemark, Apple et Facebook ne date pas d’hier. Il y a trois ans, le pays entamait des négociations avec le réseau social pour qu’il installe ses centres de données au Danemark. Facebook a accepté le 19 janvier dernier, lançant les travaux à Odelsen. Quant à Apple, l’entreprise avait déjà choisi le royaume pour y installer ses centres en 2015, près de Viborg. Il ne reste plus qu’à voir si la « techplomacie » voulue par Anders Samuelsen approfondira encore les liens entre ces multinationales et le Danemark.