Google présente le processeur quantique le plus puissant au monde

Bristlecone, un nouveau pas vers la suprématie quantique.

Bristlecone (pin sylvestre en anglais) : voici le nom du nouveau processeur quantique révélé par Google. Une innovation qui espère faire passer l'informatique quantique d'un usage réservé aux chercheurs à une utilisation ouverte au grand public. Une nouvelle étape vers la révolution du traitement de l'information.

Un domaine en évolution

Le domaine de l'informatique quantique a connu une importante croissance durant ces dernières années, mais reste pour le moment confiné principalement à la recherche. Le jour où nous posséderons tous un ordinateur quantique chez nous n'est pas encore arrivé. Malgré les dernières avancées, la technologie reste difficile à maîtriser.

Afin de fonctionner correctement et d'éviter les risques de décohérence, un ordinateur quantique doit être maintenu à l'abri des chocs, à une température extrêmement basse : -273°C. Un simple son parasite serait capable de perturber les calculs de l'ordinateur et de fausser ses résultats. Le taux d'erreur d'un ordinateur quantique se doit d'être à moins de 0,5% pour une paire de qubits.

Bristlecone et la suprématie quantique

Récemment, IBM annonçait la production d'un système de 50 qubits. Google vient de battre ce score avec Bristlecone et ses 72 qubits. Le taux d'erreur n'a pas été communiqué par la compagnie, mais son dernier meilleur score avait été de 0,6%, avec un processeur à 9 qubits. Les ingénieurs indiquent que pour Bristlecone, d'importants efforts seront nécessaires pour parvenir à atteindre un fonctionnement harmonieux résultant en un taux d'erreur acceptable.

Grâce à ces 72 qubits, Google fait un pas supplémentaire vers la « suprématie quantique » : le seuil à partir duquel les ordinateurs dépasseront les performances des ordinateurs classiques que nous utilisons aujourd'hui. Plusieurs chercheurs pensent que cette étape sera franchie avec un processeur de 100 qubit. La révolution quantique n'est peut-être donc pas si éloignée que nous le pensons.

L'origine du nom Google

En rédigeant le livre Mathematics and Imagination, publié en 1938, le mathématicien américain Edward Kasner souhaitait explorer la différence entre un nombre énormément grand et l'infini. Il eu ainsi l'idée d'utiliser le chiffre 1 suivi de 100 zéros, nombre qu'il appela Googol. Le nom viendrait de son neveu Milton Sirotta à qui Kasner aurait demandé d'inventer un mot qui représenterait un nombre très grand.

Selon les mots mêmes de Google :

* Que signifie Google ? Le terme mathématique "Googol" désigne le chiffre 1 suivi de 100 zéros. Ce terme fut inventé par Milton Sirotta, neveu du mathématicien américain Edward Kasner, et rendu célèbre dans le livre de Kasner et James Newman "Les mathématiques et l'imagination". Par ce jeu de mots, la société Google entend refléter sa mission : organiser l'immense volume d'informations disponibles sur le Web.

Le Danemark compte nommer un "ambassadeur numérique".

Le ministre danois, Anders Samuelsen, considère les géants du web comme des "nations".

 

Le ministre des Affaires étrangères danois compte resserrer les liens avec les géants du Web, qu’il considère comme des "nouvelles nations", en nommant un ambassadeur numérique en lien avec la Silicon Valley.

Le Danemark a des ambassadeurs en France, aux États-Unis, en Grèce… Bientôt, il devrait même en avoir un à la Silicon Valley. Un « ambassadeur numérique », chargé de représenter son pays auprès de ceux que l’on appelle les « géants du Web » : Apple, Facebook, Google, ou encore Netflix.
C’est du moins le projet d’Anders Samuelsen, le ministre des Affaires étrangères danois. Ces dernières semaines, il a écumé les médias pour annoncer sa décision. Cité par le journal danois Politiken (les citations sont traduites en anglais par The Local), le ministre affirme que ces entreprises sont devenues « des sortes de nouvelles nations ». Il faudrait donc s’ « adapter ».
Le ministre serait même allé plus loin sur CNN, arguant que « dans le futur », les relations entre son pays et Google « seront aussi importantes que celles [entretenues] avec la Grèce ». Son but, il ne le cache pas : « pousser ces entreprises à investir au Danemark. »

Des multinationales qui pèsent

Il faut dire que les valorisations de ces géants du Web sont plutôt impressionnantes. Prenons l’exemple d’Apple. La société à la pomme est valorisée à plus de 620 milliards de dollars en Bourse. En comparaison, le PIB de la Suisse s’élevait à 676 milliards de dollars en 2015. Quant à celui du Danemark, il n’est "que" de 303 milliards. Deux fois moins, donc, que la valorisation d’Apple. Le Financial Times estime même, dans un rapport, que les multinationales pourraient intégrer le G20… Si on leur accordait le statut de nation.
Très bavard sur l’importance des entreprises californiennes, Anders Samuelsen l’est pourtant moins sur le rôle de son futur ambassadeur. Seules infos : le futur diplomate sera en lien avec les chercheurs et les entreprises. On sait aussi qu’il ne sera pas présent sur place mais qu’il devrait travailler en collaboration avec l’ambassade danoise, et que le poste n’est pas encore pourvu.

Le pays favori des géants du Web

Au fil des interviews, le ministre des Affaires étrangères a tout de même développé les sujets sur lesquels multinationales et ambassadeur devront discuter : les machines, les objets connectés, la protection des données, les « fake news »… Le poste ne devrait donc pas être purement symbolique.
L’initiative est originale, mais l’idylle entre le Danemark, Apple et Facebook ne date pas d’hier. Il y a trois ans, le pays entamait des négociations avec le réseau social pour qu’il installe ses centres de données au Danemark. Facebook a accepté le 19 janvier dernier, lançant les travaux à Odelsen. Quant à Apple, l’entreprise avait déjà choisi le royaume pour y installer ses centres en 2015, près de Viborg. Il ne reste plus qu’à voir si la « techplomacie » voulue par Anders Samuelsen approfondira encore les liens entre ces multinationales et le Danemark.

Pourquoi Google va libérer 20 millions de moustiques

En Californie, la société Alphabet, une filiale de Google, va se livrer prochainement à une étonnante expérience scientifique : des chercheurs vont en effet libérer 20 millions de moustiques dans la ville californienne de Fresno.

 

Ces moustiques mâles seront infectés par une bactérie qui, en se répandant dans la nature, rend les femelles stériles. Lors de la reproduction, les larves de moustiques n'arrivent pas à maturité, ce qui diminue automatiquement la population de moustiques.

Si cette expérience est un succès, elle pourrait permettre une formidable avancée dans la lutte contre des maladies comme la malaria ou le syndrome ZIKA, qui sont toutes deux transmises par les moustiques.

Google lance la consultation médicale en ligne.

Pour l'instant testée uniquement aux Etats-Unis, une nouvelle fonctionnalité de Google permet de consulter un médecin via webcam.

Pour l'instant, elle n'est accessible qu'aux Etats-Unis.

Combien y a-t-il d’employés chez Google ?

• Le nombre d’employés chez Google dans le monde est de :

• 72 053 personnes en 2017
• 32 467 personnes en 2011 
• 16 805 personnes en 2007
• 3 021 personnes en 2005
• 8 personnes en 1999

Elue «World's Best Multinational Workplaces» par le label Great Place To Work en 2016, Google n'en finit pas de faire rêver les salariés du monde entier avec sa culture d'entreprise qui promet une grande marge de liberté à ses employés.

Locaux aménagés pour favoriser le travail en équipe et la créativité, espaces détentes, possibilité de poser ses questions à tous les managers de l'entreprise, y compris à Larry Page et à Sergey Brin: Google déploie les arguments pour attirer les talents. La société de Mountain View a même listé les 10 principes fondamentaux qui définissent sa philosophie, comme «l'attention portée à l'utilisateur final, la volonté d'aller constamment de l'avant, ou encore l'importance de travailler selon ses propres valeurs». 

Côté éthique dans le business, Google a annoncé avoir entamé une chasse aux fausses informations. Son réseau publicitaire, Google Adsense, annonce avoir supprimé 1,7 milliard de fausses publicités. En 2015, ce chiffre s'élevait à 718 millions. 1300 sites relayants de fausses actualités ont aussi été référencés.

Le résultat est sans appel, Google est également l'entreprise préférée des jeunes diplômés français, comme le montrait l'agence parisienne de communication et de marketing 4ventsgroup dans une étude datant de 2016. 

En France, Google comptait d’ailleurs 500 «Googlers» en 2015, tandis qu’à 2h30 de la capitale, s’est bâti à Londres un nouveau centre pouvant accueillir 5 000 salariés. 

Après l'annonce de Donald Trump, d'interdire l'entrée sur le sol américain aux ressortissants de 7 pays du Moyen-Orient, Google a appelé ses employés à revenir aux Etats-Unis avant l'application du décret. La firme de Moutain View a aussi créé un fonds de 1,9 million d'euros pour venir en aide aux réfugiés et aux immigrants concernés par cette annonce.

Au troisième trimestre 2016, Google a réalisé un chiffre d'affaires de 22,25 milliards de dollars et un bénéfice semestriel de 6,78 milliards de dollars.