Ce 12 octobre marque l’arrivée de Christophe Colomb aux Amériques. Ce qu’il pensait être le Nouveau Monde est peuplé par des millions d’habitants. Considéré tantôt comme le responsable du génocide des Amérindiens, il est aussi vu comme l’artisan de l’émergence de nouvelles civilisations.
Vendredi 12 octobre 1492, Christophe Colomb débarque dans l’archipel des Bahamas, après un périple périlleux à travers l’océan Atlantique. Il pense être arrivé au Japon, aux portes de la Chine, le but ultime de son formidable voyage. Le navigateur natif de Gênes, dans la future Italie, travaille pour le compte des rois d’Espagne, Fernando et Isabela.
Il a convaincu le couple de souverains de financer ses découvertes. Son obsession ? Démontrer que la Terre est ronde. Pour cela, il veut prendre la route opposée à celle suivie par Marco Polo, un siècle et demi plus tôt. Lequel a pu rallier la Chine depuis l’Europe par la voie terrestre. Colomb veut y parvenir par la voie maritime.
Nous connaissons la suite. Christophe Colomb n’est jamais arrivé à Cipango, la Chine mythique, mais sur un continent inconnu des Européens de l’ouest. Nous savons aussi qu’avec lui, commence la plus grande colonisation d’un espace, la future Amérique, par des peuples venus d’un autre espace, l’Europe. Une colonisation avec ses corollaires néfastes, le massacre des habitants natifs, la traite négrière, l’esclavage. Et ses résultats : la création de nouvelles civilisations, dont la nôtre.
D’où la question de savoir s’il faut célébrer Colomb ou le condamner. Un débat récurrent depuis des décennies. Sans que nul ne puisse départager ceux qui disent que c’est grâce à lui que nous sommes là de ceux qui le vouent aux gémonies. Colomb étant considéré comme le responsable moral du génocide des Amérindiens, le défendre est insoutenable pour les uns.
Sauf que, répondent les autres, s’il n’était pas arrivé jusqu’ici, d’autres Européens auraient fait comme lui. Le procès qui lui est intenté serait donc injuste. Querelle d’historiens ? Tempête dans un verre d’eau ? Pas si sûr, à notre époque où nous avons tendance à juger le passé et les hommes qui l’incarnent avec des critères d’aujourd’hui.
Christophe Colomb. Au large,
la Santa Maria, la Niña et la Pinta
Il a convaincu le couple de souverains de financer ses découvertes. Son obsession ? Démontrer que la Terre est ronde. Pour cela, il veut prendre la route opposée à celle suivie par Marco Polo, un siècle et demi plus tôt. Lequel a pu rallier la Chine depuis l’Europe par la voie terrestre. Colomb veut y parvenir par la voie maritime.
Nous connaissons la suite. Christophe Colomb n’est jamais arrivé à Cipango, la Chine mythique, mais sur un continent inconnu des Européens de l’ouest. Nous savons aussi qu’avec lui, commence la plus grande colonisation d’un espace, la future Amérique, par des peuples venus d’un autre espace, l’Europe. Une colonisation avec ses corollaires néfastes, le massacre des habitants natifs, la traite négrière, l’esclavage. Et ses résultats : la création de nouvelles civilisations, dont la nôtre.
D’où la question de savoir s’il faut célébrer Colomb ou le condamner. Un débat récurrent depuis des décennies. Sans que nul ne puisse départager ceux qui disent que c’est grâce à lui que nous sommes là de ceux qui le vouent aux gémonies. Colomb étant considéré comme le responsable moral du génocide des Amérindiens, le défendre est insoutenable pour les uns.
Sauf que, répondent les autres, s’il n’était pas arrivé jusqu’ici, d’autres Européens auraient fait comme lui. Le procès qui lui est intenté serait donc injuste. Querelle d’historiens ? Tempête dans un verre d’eau ? Pas si sûr, à notre époque où nous avons tendance à juger le passé et les hommes qui l’incarnent avec des critères d’aujourd’hui.