En situation de stress, Selye distingue trois phases :
- la réaction d’alarme : face à l’agression, le corps manifeste les premiers signes, provoqués par la libération d’hormones comme l’adrénaline.
- la phase de résistance : lorsque l’agression se prolonge, l’organisme résiste et compense les dépenses énergétiques occasionnées pour faire face au stress.
- la phase d’épuisement : l’individu ne parvient plus à s’adapter à la situation de stress, l’organisme « craque ».
Si cette définition donne une idée claire des réactions physiologiques déclenchées par le stress, elle ne prend pas en compte le volet psychologique.
Le « bon » stress
On oublie souvent que le stress est une réaction normale et nécessaire pour l’homme. On parle alors de « bon » stress. Chez certaines personnes, il stimule la motivation et permet de mieux se préparer à une tâche ou un événement. Chez d’autres au contraire, le stress est tellement présent qu’il les paralyse et nuit à leur fonctionnement.
En tous les cas, il se manifeste différemment en fonction des personnalités. Il ne dépend pas de l’intensité des stimuli, mais de la manière dont ces stimuli sont reçus et perçus par l’individu. Une même situation peut paraître stressante à certains et pas à d’autres, même si l’on peut affirmer que tout le monde a quelques inquiétudes face à des sujets comme la grossesse, le passage à la retraite ou l’équilibre famille-travail.