De ce fait, l'Islande dispose d'un accès privilégié à une grande variété de sources géothermiques, comprenant les geysers, les volcans, les sources chaudes et les réservoirs souterrains d'eau chaude. Le pays a su exploiter cette abondance de chaleur géothermique de manière diversifiée, en l'utilisant pour le chauffage domestique, le chauffage urbain, les serres agricoles, les piscines publiques et, bien entendu, la production d'électricité. En conséquence, l'Islande se classe parmi les pays les moins émetteurs de CO2 pour sa production électrique.
Prouesse technique : Bientôt des forages ultra-profonds ?
Selon les travaux de l'ingénieur Paul Woskov, il suffirait d'exploiter 0,1% de la chaleur interne de la Terre pour combler les besoins énergétiques de la planète entière pendant plus de 20 millions d'années. Si cette ambition paraît séduisante, la démocratisation de l’accès à l’énergie géothermique se heurte à des limites techniques. En effet, les outils de forage actuels deviennent inutilisables en raison des conditions extrêmes de chaleur et de pression au-delà d'un certain cap.
Pour dépasser cette limite, des start-ups explorent de nouvelles techniques de forage. La start-up américaine Petra veut ainsi s’appuyer sur des faisceaux d'énergie dirigée, capables de fracturer la roche sans la toucher. Pour l’instant, cette méthode est considérée trop coûteuse et pas assez puissante dans un contexte de géothermie profonde.
Une autre start-up américaine préconise une autre approche plus prometteuse. Il s’agit de Quaise Energy, qui veut utiliser le gyrotron, un tube électronique générant des ondes millimétriques à haute fréquence. Développé en URSS au milieu des années 1960, ce dispositif servait à chauffer considérablement le plasma, mais parviendrait également à faire fondre la roche de manière optimale.
Avec un gyrotron d'une puissance d'un mégawatt purgé à l'aide de gaz argon, la start-up envisage d'atteindre les 20 kilomètres de profondeur en seulement 100 jours. Quaise Energy prévoit de mettre au point un démonstrateur en 2024 et de capter de l'énergie géothermique via un premier puits pilote dès 2026.
Selon les travaux de l'ingénieur Paul Woskov, il suffirait d'exploiter 0,1% de la chaleur interne de la Terre pour combler les besoins énergétiques de la planète entière pendant plus de 20 millions d'années. Si cette ambition paraît séduisante, la démocratisation de l’accès à l’énergie géothermique se heurte à des limites techniques. En effet, les outils de forage actuels deviennent inutilisables en raison des conditions extrêmes de chaleur et de pression au-delà d'un certain cap.
Pour dépasser cette limite, des start-ups explorent de nouvelles techniques de forage. La start-up américaine Petra veut ainsi s’appuyer sur des faisceaux d'énergie dirigée, capables de fracturer la roche sans la toucher. Pour l’instant, cette méthode est considérée trop coûteuse et pas assez puissante dans un contexte de géothermie profonde.
Une autre start-up américaine préconise une autre approche plus prometteuse. Il s’agit de Quaise Energy, qui veut utiliser le gyrotron, un tube électronique générant des ondes millimétriques à haute fréquence. Développé en URSS au milieu des années 1960, ce dispositif servait à chauffer considérablement le plasma, mais parviendrait également à faire fondre la roche de manière optimale.
Avec un gyrotron d'une puissance d'un mégawatt purgé à l'aide de gaz argon, la start-up envisage d'atteindre les 20 kilomètres de profondeur en seulement 100 jours. Quaise Energy prévoit de mettre au point un démonstrateur en 2024 et de capter de l'énergie géothermique via un premier puits pilote dès 2026.