Principe
Le Wi-Fi est une technologie sans fil. Dans les premiers temps de son utilisation, il servait principalement en local mais le développement de l'ADSL, puis de la fibre, a démocratisé son utilisation en entreprise comme chez les particuliers.
Aujourd'hui, le Wi-Fi permet d'accéder à internet sans contraintes. Son atout ? Son réseau est particulièrement performant, il est évolutif et permet de couvrir un rayon de plusieurs mètres au cœur d'un même bâtiment, son débit pouvant quant à lui atteindre les 25 Mbit/s. En extérieur, ce rayon peut couvrir plusieurs centaines de mètres.
Le WiMax fonctionne selon le même principe, à la différence qu'il a été conçu pour couvrir des surfaces bien plus importantes, le rayon autour de la station émettrice pouvant être de l'ordre de plusieurs kilomètres.
Equipement WiFi et ondes
La puissance des ondes émises par un point d'accès Wi-Fi varie en fonction de plusieurs critères. Le volume des données à échanger et le nombre d'utilisateurs simultanés d'un même réseau font partie des facteurs qui influent directement sur la puissance. Néanmoins, en pratique, la puissance moyenne maximale émise par un émetteur Wi-Fi est toujours plus faible que la puissance maximale autorisée.Faut-il avoir peur du Wi-Fi ?
Lorsqu'un appareil fonctionne en Wi-Fi, il reçoit ou émet des ondes électromagnétiques. La fréquence de ces émissions est d'environ 2400 MHz. Or, on sait que c'est cette fréquence-là qui permet l'agitation des molécules d'eau. Elle est notamment utilisée par nos micro-ondes.
Quand on sait que le pourcentage d'eau dans un corps humain est de l'ordre de 65 %, on peut alors se poser la question de l'impact de telles ondes sur notre organisme.
Ainsi, des études soulignent que le Wi-Fi serait cancérigène à long terme, qu'il pourrait être facteur de stérilité, de dérèglement du système hormonal et qu'il pourrait également être responsable de troubles du système immunitaire.
Le Wi-Fi : véritable danger ou facteur aggravant ?
Pour certains, la liste des troubles dus aux ondes électromagnétiques est sans fin. Pour d'autres, ces mêmes ondes sont de puissance trop faible pour avoir une quelconque incidence sur notre santé. S'il peut être judicieux de prendre en compte certaines mesures pour réduire son exposition, notamment celle des enfants, aucune étude n'a donc, à ce jour, prouvé que le Wi-Fi était mauvais pour l'organisme.
En 2013, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail a publié un rapport prouvant qu'aucun lien n'avait été établi entre les symptômes évoqués plus haut et le Wi-Fi. Une éventuelle augmentation du risque de tumeur cérébrale est néanmoins à noter mais ne concernerait que les utilisateurs de téléphone portable à hautes doses.
Selon le site radiofrequences.gouv.fr, la réglementation radioélectrique impose une puissance maximale de 100 mW pour les équipements WiFi fonctionnant à 2,45 GHz. Si l'on prend en compte le fait que les ondes Wi-Fi ne sont pas permanentes, on réalise que la puissance moyenne de ces dernières est toujours largement inférieure à la limite donnée. Le schéma suivant prouve que la valeur du champ électromagnétique diminue très rapidement et qu'au-delà d'une cinquantaine de centimètres, l'exposition aux ondes est largement réduite.
Néanmoins, et même si l'Agence Européenne de l'Environnement et le Parlement Européen, soutenus par de nombreux médecins du monde entier, ont déclaré le Wi-Fi non dangereux, en 2011 le Conseil de l'Europe a clairement recommandé d'abandonner le Wi-Fi dans les écoles.
La question de l'hypersensibilité : une vraie maladie ?
Suite à l'omniprésence des ondes dans notre vie quotidienne, certains individus semblent développer une sensibilité électromagnétique, un phénomène autrement appelé « intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques ».
Cette hypersensibilité peut se manifester de différentes manières, les symptômes suivants étant néanmoins les plus courants : fatigue, maux de tête, difficultés à se concentrer, acouphènes, vertiges.
Selon les pays, cette hypersensibilité est tantôt considérée comme un véritable handicap, tantôt jugée comme relevant d'une maladie psychosomatique ou mentale.