Des skyscrapers, des routes à perte de vue, des édifices qui forment des lignes d’horizons incroyables, les panoramas de nos villes modernes sont aujourd’hui tellement caractéristiques qu’un simple regard suffit pour reconnaitre les lignes d’une ville en particulier : ce sont les fameuses skylines. Inévitable, harmonieuse, artistique et véritable chef d’oeuvre, nous vous proposons une sélection des 18 skylines les plus impressionnantes du monde à vous faire tourner la tête et vous donner envie de voyager.
New-York
LA Skyline des Skylines ! La première vue la plus célèbre au monde. C’est celle qui a lancé le concept de ces photographies urbaines qui font le tour du monde.
Manhattan
Manhattan est le poumon économique de New-York, célèbre quartier d’affaires, il offre aussi un véritable paysage harmonieux de gratte-ciel et d’édifices modernes.
Shanghai
Shangai est la ville de Chine la plus peuplée. Reconnue comme une des plus grande mégalopole du monde, Shangai offre un panorama de son quartier d’affaires, Lujiazui, exceptionnel. Au pied de la rivière Huangpu, on peut apercevoir la Perle de l’Orient (Tour de télévision chinoise) et la Tour de Shangai, gratte -ciel financier de plus de 630 mètres de haut.
Hong-Kong
Hong-Kong est la ville la plus riche de Chine. Son activité économique réside essentiellement dans le domaine des finances et du commerce et son architecture en est particulièrement influencée. Le Two International Finance Centre est l’édifice le plus haut de la ville.
Sydney
Concernant Sydney, l’incontournable skyline de cette métropole australienne doit obligatoirement comprendre l’opéra de Sydney, le monument emblématique de cette ville tant par son architecture ultra moderne que par sa fonction culturelle
Singapour
Aussi nommée la « Ville Jardin », Singapour est ultra-urbanisée mais a su garder des zones végétales sur environ un quart de sa superficie. Ses constructions bien qu’extrêmement modernes, s’insèrent de façon harmonieuse dans le paysage urbain, avec même des édifices futuristes tel que l’hôtel Marina Bay Sands ou bien la Millenia Tower.
Les premières cabanes ont été construites début 2015 ; le bidonville s’est depuis considérablement développé.
Plusieurs centaines de personnes vivent dans un bidonville construit sur les voies ferrées de la petite ceinture, entre les portes de Clignancourt et des Poissonniers, dans le 18e arrondissement de Paris. Son évacuation est envisagée, mais les solutions d’hébergement restent à imaginer.
C’est un bidonville comme on en voit à Port-au-Prince, en Haïti, l’un des pays les plus pauvres du monde. Celui-ci étire ses baraques faites de bric et de broc dans le 18e arrondissement de Paris. Planches, bouts de plastiques et de ferraille, les cabanes ont été érigées au fil des mois sur les voies ferrées de la petite ceinture, entre les portes de Clignancourt et des Poissonniers. Elles sont parfaitement alignées. L’espace entre les voies figure la rue principale d’un quartier, où errent des chiens perdus.
Qui sont les habitants de cette cité misérable encaissée entre deux talus ? Des familles d’origine roumaine, pour la plupart. Mais pas seulement. Et qu’importe. Il faut se pincer pour croire à la réalité d’un tel dénuement à quelques encablures de la Butte Montmartre. Près de deux-cents baraques : ça doit bien faire plusieurs centaines d’habitants. Des enfants, beaucoup. Lesquels, ce jour-là, jouent à provoquer des étincelles en cognant des barres de fer contre les voies ferrées. Des femmes aussi, qui discutent entre elles sur des paliers humides aux portes bancales.
La sécurité est précaire à l’intérieur des cabanes, comme dans tout le campement.
Des hommes qui ne veulent pas parler entrent et sortent de ce village d’un autre temps en empruntant des escaliers aux planches branlantes. Lesquels débouchent, au prix de grillages arrachés, rue Belliard d’un côté, boulevard Neyde l’autre. Des cabanes sont parfois chichement décorées. La plupart semblent n’offrir qu’une seule pièce. Deux, au mieux. Toutes sont surmontées de longs tuyaux métalliques. Des cheminées reliées à des braseros d’où s’échappe une fumée acre. Ni eau, ni électricité (hormis quelques branchements sauvages). Parler d’hygiène n’a aucun sens. Ou alors pour en souligner le défaut.
Des remblais sous les ponts de chemin de fer freinent la progression du bidonville vers la porte de la Chapelle.
Dire que les riverains sont excédés relève de l’euphémisme. Place Jules Joffrin, il paraît que le maire, Eric Lejoindre, se réveille la nuit en pensant à ce taudis. « La situation est extrêmement dangereuse et périlleuse pour les personnes qui y vivent, souligne la mairie. Mais nous ne pouvons pas directement agir, car le terrain appartient à la SNCF. » Une procédure judiciaire en vue d’une évacuation est en cours. Le bidonville pourrait être éradiqué dans les prochains jours. Auparavant, il convient de recenser ses habitants et trouver des solutions de relogement. Ce n’est actuellement pas à l’ordre du jour.
Fabriquées avec des matériaux de récupération, les cabanes sont installées à même les voies ferrées.
Le Belize ou Bélize, en anglais Belize, en espagnol Belice, est une monarchie constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire à tendance ministérielle, dont le territoire est situé en Amérique centrale, au sud du Mexique et à l’est du Guatemala. Elle a pour capitale Belmopan, pour langue officielle l'anglais et pour monnaie le dollar bélizien. Sa devise est « Sub umbra floreo » (Je fleuris à l'ombre) et son drapeau est constitué de trois bandes horizontales respectivement rouge, bleue et rouge, avec au centre les armoiries du Belize. Son hymne est Land of the Free (Pays des hommes libres).
Le Belize se nommait autrefois le Honduras britannique. La dénomination actuelle provient du nom de l’ancienne capitale et du fleuve du même nom.
Le Belize est le seul pays anglophone d'Amérique centrale et le seul de cette partie du continent américain à ne posséder une façade maritime que sur l'Atlantique (à l'exception, naturellement, des îles des Caraïbes). L'anglais est la langue officielle, mais l'espagnol demeure la langue la plus utilisée au Belize.
Peuplé de 334 297 habitants au , le Belize est un pays en développement, avec un indice de développement humain élevé.
Le salafisme vient du mot salaf, qui signifie "ancêtre" et qui désigne les premiers musulmans. Le salafisme, ce sont plusieurs mouvements qui veulent un retour à l’islam tel qu’il était pratiqué, selon eux, à l’époque du prophète, au XIIe siècle.
Chaque personne compte environ 100 000 cheveux. Chacun de ces cheveux vit environ 6 ans, meurt, puis tombe. Un individu moyen perd environ 60 cheveux par jour en automne, 45 au printemps et de 20 à 25 en hiver et en été. Pour éviter d’accélérer cette chute naturelle, vous connaissez sans doute l’importance des aliments riches en vitamines B et E. Mais vous ignorez peut-être qu’il existe des aliments qui empêchent vos cheveux de pousser. Les voici.
1. Les boissons gazeuses
Saviez-vous qu’une canette de coca contient 35 grammes de sucre soit 7 morceaux de sucre dans seulement 33 cl de liquide ? À ceci s’ajoutent des édulcorants et des colorants qui, non seulement ne nourrissent pas vos cheveux, mais en plus les rendent plus secs. Or, plus vos cheveux sont secs, plus la kératine s’abîme et plus ils deviennent cassants.
2. Le poisson à forte teneur en mercure
Évidemment, il ne viendrait à l’esprit de personne de manger du mercure de plein gré. Seulement voilà : nos océans sont de plus en plus pollués par le mercure. Le mercure est notamment émis par les activités humaines comme l’exploitation minière, la transformation de pâte à papier, ou encore la combustion des déchets. Il s’est largement disséminé dans les écosystèmes terrestres et marins, et ce, jusqu’en Antarctique ! Du coup, certains poissons contiennent de fortes concentrations en mercure, et ce sont ces poissons qui peuvent causer une perte des cheveux. L’espadon et le maquereau sont connus pour leur niveau plus élevé en mercure, ainsi que certaines espèces de thon. En revanche, le thon en conserve, le saumon et les crevettes ont un faible taux de mercure.
3. La farine blanche
La farine blanche parfaite pour la confection de pâte brisée. Mais puisqu’on y a enlevé le son et le germe, cette farine ne renferme plus beaucoup de fibres alimentaires ni de vitamines même si elle est souvent enrichie pour compenser la perte de valeur nutritive engendrée par le raffinage. Du coup, à choisir, mieux vaut utiliser de la farine complète. Cette dernière renferme des vitamines et des fibres qui sont indispensables pour éviter les cheveux trop fins ou cassants.
5. Le sucre
Qui pourrait penser que les sucreries s’en prennent à nos cheveux ? Lorsque vous consommez du sucre, vous risquez de provoquer une augmentation de l’insuline qui libère des hormones androgènes en quantité trop importante. Une augmentation de ces hormones peut entraîner une hypersécrétion séborrhéique. Cette hypersécrétion séborrhéique augmente le risque de perte ou de chute de cheveux.
6. L’alcool
Si vous souhaitez conserver une belle chevelure, mieux vaut limiter votre consommation d’alcool. En effet, l’alcool réduit les quantités de zinc, d’acide folique, de vitamine B et de vitamine C présentes naturellement dans notre corps. Sans ces nutriments, nos cheveux sont affaiblis et ils poussent moins bien. Si votre tendance à boire vire aux excès, vous risquez même de perdre des cheveux. Mieux vaut donc suivre les recommendations de l’OMS qui préconise de ne pas dépasser plus deux verres par jour pour une femme et trois pour un homme, avec au moins un jour sans alcool par semaine.
Alors, n’oubliez pas de limiter tous ces aliments si vous souhaitez conserver votre belle chevelure !
La Force aérienne des États-Unis, en anglais United States Air Force, souvent abrégé en US Air Force et USAF, est la branche aérienne des forces armées des États-Unis. Sa mission actuelle est la défense des États-Unis par le contrôle de l'air, de l'espace et du cyberespace. Initialement connue comme l’United States Army Air Corps puis l’United States Army Air Forces (USAAF) (toutes deux dépendantes de l'US Army), le National Security Act du 18 septembre 1947 a eu comme effet de faire de la force aérienne américaine une branche distincte sous le nom d’US Air Force. Celle-ci reprit les missions et effectifs auparavant confiés aux U.S. Army Air Forces1. Elle est la dernière branche de l'armée américaine à avoir été formée. L’USAF est, en 2008, la plus importante et technologiquement la plus avancée des armées de l'air dans le monde avec 5 778 avions en service note 1, environ 156 drones, 2130 missiles de croisière et 450 missiles balistiques intercontinentaux. L’USAF a 330 000 personnes en service actif, 74 000 dans la réserve et 105 708 dans la garde nationale aérienne. De plus, elle emploie 168 900 personnes civiles incluant l'emploi indirect de ressortissants étrangers. Pour le budget de la Défense 2009, il était prévu que l’USAF recevrait 143,8 milliards de dollars américains et que son personnel actif soit de 316 600 personnes3. En 2015, il est de 137,8 milliards au 2e rang des branches des forces américaines4. L’US Air Force dépend du Département de la Force aérienne des États-Unis (United States Department of the Air Force), dirigé par le secrétaire à la Force aérienne, un civil. Ce département est l'un des trois départements militaires du département de la Défense des États-Unis, lequel est dirigé par le secrétaire à la Défense.
La sonde Voyager 1 a décollé il y a maintenant plus de 38 ans. C'est l'objet « vivant » le plus éloigné de la Terre et elle se trouve désormais à plus de 20 milliards de kilomètres. Nous en profitons pour revenir sur l'âge d'or de l'exploration spatiale avec le programme Voyager lancé en « urgence » dans les années 70.
Dans le cadre de l'exploration spatiale, un ambitieux programme de l'agence spatiale américaine (NASA) a vu le jour au début des années 1970 : Voyager. Il comprend le lancement de deux sondes (simplement baptisées Voyager 1 et 2) qui ont pour mission d'explorer notre système solaire et de passer à proximité de plusieurs planètes éloignées.
Après des années de voyage dans le vide de l'espace, Voyager 1 est désormais à plus de 20 milliards de kilomètres de la Terre. Une distance symbolique, mais qui est l'occasion de revenir sur l'épopée de cette sonde (et de sa jumelle dans une moindre mesure).
Programme Voyager : une aventure lancée il y a plus de 40 ans
Tout d'abord, et contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, Voyager 1 a été lancée le 5 septembre 1977, soit près de deux semaines après sa jumelle Voyager 2. Elles sont donc toutes les deux dans l'espace depuis maintenant plus de 38 ans et continuent d'émettre des signaux.
Du point de vue matériel, les deux sondes sont très proches l'une de l'autre, malgré quelques spécificités propres à leurs missions. La numéro 1 dispose ainsi d'un bouclier plus important contre les radiations, notamment afin de lui permettre de résister à son passage à proximité de Jupiter. De son côté, la seconde dispose d'un générateur à radioisotope plus puissant car elle doit mener des explorations plus loin de la Terre (et donc sur une plus longue période).
Afin de s'assurer d'un certain intérêt de la part du public (et donc d'une aura suffisante pour probablement (re)négocier des crédits avec le gouvernement américain), un scientifique habitué de la vulgarisation est nommé afin de prendre en charge la communication des missions pour le compte de la NASA : Carl Sagan. Lors de l'un de ses discours, il n'avait d'ailleurs pas hésité à marquer les esprits avec une entrée en matière remarquée : « ce serait merveilleux d'entrer en contact avec une civilisation qui aurait évolué de son côté ».
Un message et une bouteille lancés dans l'océan cosmique
Surfant sur cette vague d'une civilisation extraterrestre, l'idée de laisser un « message » s'est rapidement frayé un chemin, ce qui rappelle la plaque posée sur les sondes Pioneer 10 et 11. Cette fois-ci, le message des sondes Voyager prend la forme d'un disque comprenant des sons et des images censées dresser un portrait de la Terre.
Au-delà de l'aspect scientifique, cela avait également un aspect philosophique, comme l'expliquait justement Carl Sagan lors de l'une de ses interventions : « Cela revient à jeter une bouteille dans l'océan cosmique [...] Certains pensent peut-être qu'il est chimérique d'envoyer ce message dans l'espace interstellaire en espérant qu'il sera trouvé. Mais le message gravé sur les disques s'adresse à deux destinataires : un public extraterrestre et le public de la Terre. Le moment est venu de se poser la question : qu'aimerions-nous faire connaitre de notre culture ? De quoi sommes-nous fiers ? Ce disque devrait représenter l'espèce humaine dans son ensemble ».
Francis Rocard, astrophysicien français et responsable « Système solaire » au CNES, confirme la notion de bouteille à la mer, en relativisant tout de même un peu ses chances d'aboutir : « Les constructeurs ont pensé que, après tout, il n'était pas totalement absurde de penser que ces sondes, peut-être dans 1 000 ans, peut-être dans 10 000 ans, allaient être repérées par des êtres intelligents, peut-être dans un million d'années ». Peut-être jamais également, tant il s'agit d'une aiguille dans un Univers de foin, mais l'espoir reste évidemment permis. Comme nous le verrons plus tard, il ne faut pas attendre une « réponse » avant longtemps, très (très) longtemps même.
Une occasion qui n'arrive que tous les 176 ans
Dans les faits, les sondes Voyager ont été envoyées à seulement deux semaines d'intervalles. La question est donc de savoir pourquoi tant de précipitations de la part de la NASA. La réponse est simple : une occasion exceptionnelle s'est présentée et elle n'avait qu'une durée de vie limitée. Pour l'exploiter, il fallait que les sondes quittent la Terre avant fin 1977.
En effet, des travaux de mathématiciens et physiciens ont permis de réaliser deux découvertes importantes. La première concerne des formules liées à l'assistance gravitationnelle, qui permettent de gagner en vitesse en utilisant l'attraction d'un corps céleste. La seconde met en lumière un agencement bien particulier de plusieurs planètes : Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA explique en effet que « Voyager 1 et 2 ont été conçus pour tirer parti d'un alignement planétaire rare qui se produit qu'une seule fois tous les 176 ans ». Les sondes peuvent ainsi « se balancer d'une planète à l'autre, sans avoir recours aux systèmes de propulsion à bord ». Si l'occasion n'était pas saisie au vol, l'attente aurait donc été encore très longue afin de profiter d'un tel alignement des planètes de notre système solaire.
Pour la petite histoire, sachez qu'un alignement des huit planètes (pour rappel, Pluton est classée dans les planètes naines) pourrait arriver en théorie, mais ne se produirait de toute façon que tous les 147 milliards d'années (environ). Pas la peine de s'inquiéter pour autant car, selon l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), « cet alignement général est quasi impossible et sans intérêt ». Pas question de fin du monde donc, ou de cataclysmes particuliers, contrairement à ce que laisse penser certains films de science-fiction.
Durée de vie de la sonde : une des craintes des scientifiques
Quoi qu'il en soit, la mission a donc été mise sur pied en l'espace de quelques années, ce qui n'était pas sans poser certains problèmes. John Casani, décoré de la médaille NASA Outstanding Leadership et chef de projet Voyager, expliquait ainsi que, « ce qui nous inquiétait, c'était qu'une bonne partie des technologies utilisées étaient complètement nouvelles ». Comme nous venons de l'évoquer, il n'était de toute façon pas possible de retarder la mission pour mener à bien des tests plus poussés. En effet, dans ce genre de cas, les agences spatiales de tous bords préfèrent massivement utiliser des technologies et des matériaux éprouvés pour éviter tout déboire.
Force est de constater que le résultat dépasse finalement les espérances. Prévues pour fonctionner une douzaine d'années, les sondes Voyager continuent de voguer dans l'Univers et d'émettre, et ce, plus de 38 ans après leur départ. Durant ce périple, elles ont d'ailleurs fourni de nombreuses informations.
Jupiter, Saturne et Titan...
L'objectif initial de Voyager 1 était double : s'approcher de Jupiter et Saturne. Malgré un départ plus tardif, la sonde double sa jumelle et arrive la première aux abords de la plus grosse planète du système solaire (Jupiter), qu'elle survolera à seulement 206 700 kilomètres au-dessus des nuages de son atmosphère, le 5 mars 1979 (contre 570 000 kilomètres le 9 juillet pour Voyager 2). Bien évidemment, la sonde en profitera pour s'intéresser aux lunes de Jupiter au passage, dont Io, Europe et Ganymède.
C'est ensuite au tour de Saturne d'être sous les feux des projecteurs de Voyager 1. Le 12 novembre 1981, elle passe à 64 200 kilomètres au-dessus des nuages de la planète, alors que la jumelle les survolera à 41 000 kilomètres seulement le 25 août 1981).
Photo de Jupiter de Voyager 1
Photode Saturne de Voyager 2.
Les scientifiques en charge de la mission décident alors d'envoyer Voyager 1 au plus près de Titan, le plus gros satellite de Saturne. Malgré un passage à moins de 7 000 kilomètres, les caméras de la sonde n'ont pas pu percer la couche de nuages, un résultat décevant pour la sonde qui avait enchainé les succès jusque-là. D'autant plus que les scientifiques pensaient à l'époque que de la vie aurait pu s'y développer à cause de conditions climatiques particulières.
Dans tous les cas, ce choix de passer au plus près de Titan aura une conséquence importante : Voyager 1 quitte le plan de l'écliptique et ne pourra donc plus croiser la route d'autres planètes durant la suite de son voyage. De son côté, Voyager 2 rendra visite à Uranus (81 500 kilomètres le 24 janvier 1986) puis à Neptune (5 000 kilomètres le 25 août 1989).
En guise de révérence à notre système solaire, la sonde Voyager 1 prend son célèbre « portrait de famille » en 1990, là encore sous l'impulsion de Carl Sagan. Plusieurs dizaines de clichés sont ainsi capturés par la sonde qui retourne ses caméras et profite ainsi d'un point de vue exceptionnel sur l'ensemble des planètes de notre système solaire, alors qu'elle se trouve à 6 milliards de kilomètres de la Terre. La planète bleue ne représente d'ailleurs rien de plus qu'un pixel sur les photos. D'autres images sont disponibles par ici.
... avant de s'attaquer à l'Univers interstellaire
La sonde file désormais à la découverte de l'espace interstellaire. En 2013, commence alors une course contre le Soleil afin de déterminer si oui ou non Voyager 1 a quitté le système solaire (c'est-à-dire la zone d'influence du Soleil). Fin 2013, la NASA affirme que oui, mais certains scientifiques comme Serge Brunier ne sont pas d'accord, et estiment qu'il faudrait encore attendre plusieurs milliers d'années. « Il n'y a aucune ambiguïté, c'est totalement faux. Voyager 1 n'est pas sorti du système solaire » précise-t-il même au micro de France Info.
Dans tous les cas, il y a un point sur lequel tous les scientifiques s'accordent : Voyager 1 est loin, très loin de nous. « Voyager 1 est l'objet vivant, puisque Pioneer 10 et 11 ne fonctionnent plus, le plus lointain de la Terre et du Soleil » indique même Francis Rocard, responsable scientifique au CNES.
À peu près à la même époque, Suzanne Dodd, en charge du programme Voyager pour le compte de la NASA, expliquait que cinq instruments (sur les dix qu'elle embarque) continuaient de fonctionner. Certains ont été éteints, tandis que d'autres sont endommagés. Petit à petit, la sonde coupera l'alimentation de certains afin d'économiser le peu d'énergie qui lui reste.
Malgré cela, Voyager 1 continue d'émettre et les scientifiques reçoivent encore et toujours des données via le Deep Space Network. Que la sonde ait ou non quittée le système solaire, cela permet aux scientifiques d'appréhender le passage de l'héliosphère et de l'héliopause avec des informations concrètes récoltées sur place.
« On a des idées, on a des modèles, mais on n'y est jamais allé. Actuellement, tout se passe à peu près comme prévu. On observe une baisse de la vitesse du vent solaire, ce qui était prédit, on observe une variation forte du champ magnétique, ce qui était prévu également » expliquait le responsable système solaire du CNES fin 2012.
20 milliards de kilomètres : si loin et pourtant si proche...
Quoi qu'il en soit, Voyager 1 est désormais à plus de 20 milliards de kilomètres de la Terre (un peu moins du Soleil), soit près de 134 Unités Astronomiques (134 fois la distance entre la Terre et le Soleil). Sachez qu'à cette distance, une information envoyée depuis la Terre met plus de 18 heures et 33 minutes pour arriver à la sonde, et autant de temps pour faire le chemin inverse... dans les deux cas à la vitesse de la lumière.
Voyager 1 continue son chemin à une vitesse moyenne de 17 km/s, soit plus de 60 000 km/h, contre près de 15,40 km/s pour Voyager 2 (55 400 km/h). Avec cette vitesse, Voyager 1 sera à 25 milliards de kilomètres du Soleil entre début mai et début juin 2026.
De son côté, Voyager 2 n'est « qu'à » près de 16,5 milliards de kilomètres de la Terre et il ne faut donc plus compter « que » 15 heures et 30 minutes pour recevoir une information provenant de la sonde. Cette seconde sonde atteindra les 20 milliards de kilomètres mi-2023. Pour les plus curieux, un tableau prévisionnel est disponible ici (jusque fin 2030).
L'éloignement peut-être suivi en direct par ici. Notez que la distance affichée peut parfois diminuer, ce qui est normal puisque la Terre tourne autour du Soleil plus vite que la vitesse de déplacement des sondes (à la fois pour Voyager 1 et 2).
Et maintenant ?
Pour les responsables de la NASA, la situation est relativement simple : « on dispose d'assez d'énergie pour fonctionner encore une dizaine d'années, peut-être jusqu'en 2025. Mais on va devoir éteindre certains instruments afin que le transmetteur qui envoie les données sur Terre soit suffisamment alimenté ». Pour le Centre national d'études spatiales français, il serait plutôt question de 2020. Dans tous les cas, la sonde Voyager a encore quelques années devant elle.
Mais durant ce temps, Voyager 1 aura-t-elle l'occasion de croiser quelque chose d'intéressant ? Pas vraiment non : « Le prochain passage à proximité de l'étoile la plus proche aura lieu dans 40 000 ans » explique la responsable de mission de laNASA. Il ne s'agit pas de Proxima du Centaure, l'étoile la plus proche de nous (plus de 4 années-lumière), mais de Gliese 445 (nom de code AC+79 3888) qui se trouve à plus de 17 années-lumière, mais qui se rapproche à grande vitesse de notre système solaire. D'ici près de 300 000 ans, Voyager 2 pourrait rendre une lointaine visite à Sirius.
Une édition allemande a organisé un sondage ayant pour but de choisir ou bien démasquer les plus grands bluffeurs d'Etats 2015.
L'année en cours touche bientôt à sa fin. Aussi le temps est-il venu de tirer le bilan et d'évaluer l'activité des personnalités politiques. Qui est celui ou celle qui a jeté le plus de paroles en l'air et n'a eu de cesse de bâtir des châteaux en Espagne pour son peuple?
L'édition allemande Alles Schall und Rauch a ainsi proposé à ses lecteurs de répondre à la question suivante: "Quel dirigeant politique est le plus gros menteur 2015 ?".
A une majorité très claire, le titre d'honneur a été conféré à la chancelière allemande Angela Merkel: 39,09% des internautes sondés lui ayant en effet accordé leur soutien.
Le chef d'Etat américain Barack Obama n'a pas su s'endormir sur ses lauriers et se place bon deuxième, avec 21,19% des voix emportées.
Recep Erdogan (18.34%), président turc, talonne M.Obama et vient clore le top-3 des fanfarons sur l'échiquier de la politique internationale.
Benjamin Netanyahou, premier ministre israélien, occupe la quatrième place, tandis que le numéro un ukrainien Piotr Porochenko se contente de la cinquième position dans cette liste des plus gros menteurs 2015.