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L'Islande, Pays des Elfes et des Trolls


Avec 2,1 habitants par km2, l'Islande est un pays vide d'humains … mais attention ! la nature toute entière est habitée par le "huldufólk", le peuple caché, comme disent les islandais.
En Islande, c'est une chose sérieuse, et il y a vraiment peu d'islandais qui oseraient affirmer qu'ils n'y croient pas !
En fait, dans un pays où la nature est aussi imprévisible, il est difficile de s'en tenir au rationnel pur. Quand les lits des rivières se déplacent pour un oui ou pour un non de plusieurs dizaines de mètres, quand de riches pâturages peuvent se transformer demain en étendues de cendres stériles ou en champs de laves fumantes, quand une île apparaît en quelques heures là où il n'y avait que la mer, on n'est jamais trop sûr de rien !

Les "Vœttir" (les esprits) sont un peu partout, qu'ils prennent la forme d'elfes, de trolls ou d'autres créatures surnaturelles, et dans leur vie quotidienne les humains ne peuvent pas les ignorer.
D'après une étude réalisée par le professeur Erlendur Haraldsson, 5 % des islandais disent avoir vu des elfes, 55 % confessent qu'ils sont convaincus qu'existent de tels êtres ou que leur existence est probable. Il ne s'agit donc pas d'un phénomène isolé qu'on pourrait réduire à une croyance arriérée ou enfantine. Les témoignages sont nombreux et le problème des elfes est pris très au sérieux par les gens qui ont à traiter avec eux.
On peut voir parfois en pleine campagne des routes effectuer des crochets bizarres que rien ne justifie … c'est que les ingénieurs des "Ponts et Chaussées" islandais ont préféré être prudents et ne pas dynamiter ou déplacer tel ou tel rocher, connu depuis des lustres comme étant en fait un lieu habité par un troll …
Avant de bâtir une maison à la campagne ou une nouvelle ferme, on consulte un sage du lieu qui s'assure que " le peuple caché " n'y verra pas d'inconvénient.
Il existe donc, à travers l'Islande, un nombre important d'Alfastadir (littéralement : "lieux à Elfes"). Même en ville, si la route qui va de Reykjavík à sa banlieue Kópavogur a un tracé parfois étonnant, c'est qu'elle contourne prudemment quelques "Alfastadir" qui se trouvaient là avant l'extension de l'agglomération.

Sara Muller [Les lieux à elfes de Reykjavík, Géographie et cultures, n°55, 2005] nous rapporte quelques exemples :
En 1979, lors de l'élargissement d'une voie rapide au cœur de l'agglomération de Reykjavík, il fallut déplacer une pierre réputée abriter des elfes mais celle-ci se brisa en deux durant l'opération. A la suite de cet incident une rupture de canalisation provoqua la perte de 70 000 truites d'élevage en aval, fait interprété par les islandais comme une vengeance des elfes. S'ensuivirent alors plusieurs démissions d'ouvriers ou refus de travailler aux abords de ce site. Aujourd'hui, cette voie rapide fait une courbe pour éviter cette pierre, afin de laisser les elfes en paix et ainsi éviter de provoquer leur colère.
Dans la ville de Kopavogur (banlieue de Reykjavík), l'exemple d'Alfholsvegur ("la rue de la butte de l'elfe") est tout aussi révélateur. Entre une école primaire et une maison de particulier se trouve une butte sensée abriter des elfes. Après avoir attribué ce terrain à des particuliers pour y construire leur maison, la mairie décida de le reprendre pour ne pas s'attirer de problèmes de la part de ces êtres. La rue passe donc mystérieusement du numéro 100 au numéro 104, laissant tout loisir aux elfes du numéro 102 (manquant) de profiter de leur villégiature !

Un écrivain islandais contemporain, Árni Björnsson, a publié une sorte d'annuaire des créatures surnaturelles, le "Vœttatal". On y apprend que plus de cinq cents elfes, trolls, et autres esprits habitent l'Islande ! 

Voici donc une petite typologie (pardon ! une Vœttologie …) :
  • Les elfes ("Álfar") sont à priori les plus familiers. Ce sont des créatures plutôt féminines, aériennes et vaporeuses. Ils interviennent surtout dans le domaine de la santé physique et mentale des humains. 


    D'après un conte populaire islandais, Dieu demanda un jour à Eve, la première femme, de lui montrer ses enfants. Comme elle n'en avait lavé qu'une partie, elle n'osa pas lui montrer ceux qui n'étaient pas encore lavés. Dieu insista pour les voir tous, mais Eve rougissante lui dit qu'il n'y en avait pas d'autres. Mais Dieu sait tout et il ne se laissa pas abuser par ce mensonge. Il décida alors que ces enfants qu'on ne voulait pas lui montrer auraient une existence éternellement cachée aux yeux des hommes (d'où le nom de " huldufólk ", le peuple caché).
  • Les elfes habitent des grottes, des collines, des roches isolées, et la mémoire de ces lieux très respectés se transmet de génération en génération.
  • Les trolls, catégorie sans doute la plus répandue, sont des êtres aux apparences grotesques, le plus souvent malveillants. Parfois isolés, parfois en petits groupes, ils détestent être dérangés et ils sont toujours prêts à fomenter un " mauvais coup " contre les humains …            


    Comme les elfes, ils sont très respectés mais c'est un respect qui se fonde plutôt sur la peur.
    Ils habitent un peu partout dans la nature, souvent dans des lieux inattendus mais que tout le monde connaît.
    Les trolls ont une particularité singulière : ils commettent leurs mauvais coups la nuit, surtout pendant les très longues nuits de l'hiver islandais, mais lorsqu'ils sont retardés et qu'il se font surprendre par le soleil levant, ils sont à tout jamais transformés en pierre !
    Pendant notre voyage, nous en avons rencontré plusieurs qui avaient subi ce châtiment et nous avons pu les approcher et les photographier sans risque (photos ci-après).

  • Autre catégorie d'esprits, les "hamingja" et les "fylgja".
    Ces termes sont intraduisibles … il s'agit en quelque sorte de figurations du destin ou d'anges gardiens, non pas pour un individu comme nous le concevrions chez nous, mais plutôt pour une famille ou un lignage.


    Ces esprits tutélaires n'apparaissent que dans des circonstances majeures, pour annoncer un mauvais présage ou au contraire apporter leur protection et leur bienveillance.

  • Enfin, les "afturganga", terme qu'on pourrait traduire par "revenants", sont les plus redoutés. Ce sont des fantômes qui reviennent parfois parmi les humains pour les entraîner dans l'au-delà.

    Ils sont difficiles à démasquer car ils prennent l'apparence corporelle des vivants. Leur point faible cependant (car ils en ont heureusement un) est qu'ils ne peuvent pas prononcer le nom de Dieu ("Guð" en islandais). Ce qui justifie que le prénom féminin le plus répandu en Islande est Guðrún ("Rune de Dieu") : avec un tel prénom en effet, on ne peut pas être interpellée par un " afturganga " !
    Dans les textes anciens et les sagas islandaises, on trouve des récits mettant en scène des "afturganga". Ces histoires épiques montrent que, pour en venir à bout, il faut les combattre soit par la puissance religieuse d'un exorciste, soit par la force physique d'un colosse humain qui se dévoue pour les affronter en combat singulier, au péril de sa vie et - qui plus est
    - de son âme.

LES CERISIERS DE CHINE SONT EN FLEURS : DES PAYSAGES SOMPTUEUX

Vu du ciel, ce décor naturel transfiguré par le retour du printemps est encore plus merveilleux. Des images qui donnent envie de faire un tour en Chine.
En Chine, quand le printemps fait son grand retour, il est toujours accompagné d’un sublime cortège de fleurs et de couleurs. Résultat : des paysages transfigurés, magnifiés, inondés d’un océan de pétales sans fin.
Alors, puisque nous n’aurons pas tous la chance d’aller en Chine dans les jours qui viennent, voici une petite sélection d’images de toute beauté. Les cerisiers sont en fleurs, et c’est somptueux. Regardez, et savourez :




Le printemps est beau partout dans le monde. Mais, en Asie, il a une saveur toute particulière. Autre exemple avec ces merveilleuses photos de l’Hanami, l’événement qui, au Japon, célèbre l’arrivée des floraisons printanières.

Un cargo long de 225 mètres s’encastre dans une villa historique à Istanbul

Un cargo long de 225 mètres qui traversait le détroit du Bosphore, à Istanbul, est sorti de route ce samedi.
Un cargo long de 225 mètres qui traversait le détroit du Bosphore,
à Istanbul, est sorti de route ce samedi


Un cargo long de 225 mètres a éventré samedi une villa située en bord de mer à la suite d’une panne de gouvernail. Il traversait le détroit du Bosphore, à Istanbul. Le trafic maritime a été interrompu.
Un cargo long de 225 mètres qui traversait le détroit du Bosphore, à Istanbul, est sorti de route ce samedi pour s’encastrer dans une villa ottomane en bord de mer, provoquant l’interruption du trafic maritime.
Le Vitaspirit, un navire battant pavillon maltais, est devenu incontrôlable en raison d’un problème technique, a rapporté l’agence de presse spécialisée dans les affaires maritimes Deniz Haber, qui évoque un blocage du gouvernail.

Une villa louée pour des cérémonies

Le cargo a percuté de plein fouet l’une des nombreuses villas construites par des dignitaires ottomans au XIXe siècle au bord du Bosphore, appelées "yali" en turc.
Le yali Hekimbasi Salih Efendi, un édifice en bois peint en rouge de trois étages particulièrement bien conservé, a été éventré et s’est en grande partie effondré.
Désormais inhabité, le bâtiment était loué pour des cérémonies de mariage ou des concerts, selon le site internet qui lui est dédié.

Si des accidents se produisent parfois dans le détroit du Bosphore, qui relie la mer de Marmara et la mer Noire, il est rare de voir un navire heurter des habitations


Ce spectaculaire accident s’est produit sous le pont Fatih Sultan Mehmet, l’un des trois édifices qui enjambent le Bosphore pour relier les rives européenne et asiatique d’Istanbul.
Aucune victime n’était à déplorer dans l’immédiat et l’ampleur des dégâts causés au navire, qui se dirigeait vers l’Ukraine après être parti d’Égypte le mois dernier, n’était pas connue.

Un trafic à l’arrêt

Les autorités turques ont interrompu le trafic sur le Bosphore, tandis que le Vitaspirit était en train d’être remorqué en fin d’après-midi. Si des accidents se produisent parfois dans le détroit du Bosphore, qui relie la mer de Marmara et la mer Noire, il est rare de voir un navire heurter des habitations.


En 2017, plus de 42 000 navires commerciaux, militaires ou de plaisance ont emprunté le Bosphore, l’un des détroits les plus congestionnés du monde.

Syndrome de la "reine des abeilles"


Quand la cheffe écrase les autres femmes.


Vapoter, c'est quoi ?

Désirez-vous en apprendre plus sur le vapotage?
Alors, il faut savoir que vous pouvez vapoter en utilisant la cigarette électronique. En effet, ‘vapoter’ signifie l’utilisation la cigarette électronique. Peut-être, vous vous demandez la différence entre les cigarettes « traditionnelles » et ces cigarettes électroniques.
Tout d’abord, une cigarette électronique ne généra pas de combustion. Cette cigarette « alternative » est toujours constituée d'une batterie rechargeable et d'un atomiseur. Ce dernier a pour but de chauffer « le liquide à vapoter » (également appelé « e-liquide »). Celui-ci se trouve dans une cartouche remplaçable. Voilà comment la vapeur d’une « e-cigarette » est créée : grâce à l'évaporation du e-liquide !
Les e-liquides mentionnés ci-haut existent en différents arômes (amaretto, saveur fraise, … ) : il existe une large gamme de parfums ! En outre, la cigarette électronique pourra contenir un certain dosage de nicotine.





  

Face-à-face tendu entre Macron et des infirmières au CHU de Rouen

 En visite à Rouen, dans un service hospitalier spécialisé, Emmanuel Macron a annoncé un budget d'au moins 340 millions d'euros sur cinq ans pour améliorer la recherche, le dépistage et la prise en charge de l'autisme. Mais avant de dévoiler les grandes lignes de ce plan qui sera précisé par le Premier ministre vendredi, le président de la République a été pris à partie par deux infirmières, dans un face-à-face tendu comme vous pouvez le voir dans l'extrait ci-dessus. "Il y a 3-4% d'augmentation de croissance d'activité et -2% de budget pour la santé cette année", a critiqué l'une. "L'activité des hôpitaux en France a baissé de 2% alors qu'on augmente les budgets"", a rétorqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn, également présente. "Ce n'est pas vrai, il n'y a pas moins d'activité, y a des patients qu'on peut pas" suivre, s'est indignée l'infirmière. "Les budgets sont en hausse", est intervenu le chef de l'Etat. "Je peux vous le dire les yeux dans les yeux, j'assume ces choix". "Mais ce serait faux de dire qu'on peut dépenser l'argent, comme ça, sans regarder. Il faut le dépenser intelligemment et efficacement", a-t-il ajouté. "Des postes, des postes, parce qu'on manque de personnel !", s'est écrié l'autre infirmière. "Il y a des catégories de postes où il faut le faire (...) et des réorganisations à faire", a concédé le président. Ce à quoi l'infirmière a craint que "les réorganisations, c'est des fermetures et des suppressions de postes". "Non, on en est loin aujourd'hui", dément Emmanuel Macron, ajoutant: "vous parlez, je vous écoute, et j'ai la courtoisie -alors que vous ne m'avez pas serré la main- de vous répondre et de parler avec vous". "Moi, je ne vous serrerai pas la main, pour moi vous êtes ...." "Non parce que moi je suis courtois", la coupe Emmanuel Macron, "vous non !". "Vous devriez venir voir dans services", lui lance une des deux femmes alors que Macron semble vouloir quitter l'échange. Quelques minutes auparavant, la discussion avait démarré un peu plus vivement, comme vous pouvez le voir dans les premières minutes de cet extrait de LCI ci-dessous. À l'extérieur de l'hôpital, entre 150 et 200 manifestants étaient rassemblés avec des drapeaux de la CGT, de SUD ou de la CFDT. "Résistance" ou"Macron dégonflé, on t'attend", entendait-on. Parmi eux, quelques étudiants, que les forces de l'ordre empêchaient d'approcher de l'entrée du bâtiment de pédiatrie dans lequel se trouvait le président. Depuis le début de la matinée, les manifestants attendaient Emmanuel Macron de pied ferme. Et ils n'ont pas hésité à le huer à son arrivée.



Le torchon continue de brûler entre Alger et Rabat sur le Sahara occidental


Le torchon continue de brûler entre Alger et Rabat sur le Sahara occidental


Dans une lettre adressée, le 4 avril 2018, au secrétaire général de l’Onu, le roi du Maroc Mohammed VI a affirmé que «l’Algérie a une responsabilité flagrante» au Sahara occidental tout en l’appelant à «assumer sa pleine responsabilité dans la recherche de la solution» au conflit. 

«L'Algérie a une responsabilité flagrante. C'est l'Algérie qui finance, c'est l'Algérie qui abrite, c'est l'Algérie qui arme, c'est l'Algérie qui soutient et qui apporte son soutien diplomatique au Front Polisario», a écrit le roi du Maroc Mohammed VI dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, remise le 4 avril 2018 à New York, par son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, indique le journal marocain Le Matin en citant la lettre. 

«Le Maroc demande et a toujours demandé que l'Algérie puisse participer au processus politique, que l'Algérie puisse assumer une responsabilité pleine dans la recherche de la solution et que l'Algérie puisse jouer un rôle à la hauteur de sa responsabilité dans la genèse et l'évolution de ce différend régional», a ajouté le souverain, selon le quotidien. 

«Sa Majesté le Roi a tenu à exprimer, au nom de toutes les forces vives nationales, toutes sensibilités confondues, le rejet ferme et déterminé du Maroc de ces provocations et de ces incursions inacceptables», a souligné M. Bourita, lors d'une conférence de presse donnée le même jour en citant les propos du roi lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'Onu avec lequel il a évoqué la situation sécuritaire à Bir Lahlou et à Tifariti qu'il ne souhaite pas voir s'aggraver comme c'est le cas à Guergarate, selon le journal. Ces agissements «constituent une menace au cessez-le-feu, violent le droit international et les résolutions de l'Onu, et compromettent sérieusement le processus politique (de paix)», a ajouté le roi cité par le diplomate. 

En avertissant des conséquences graves que pourrait engendrer l'enlisement de la situation sécuritaire dans les régions citées ci-dessus, Nasser Bourita a déclaré que: «Si le Conseil de sécurité n'assume pas ses responsabilités, le Maroc assumera les siennes», avant d'ajouter que « Le Maroc en tirera toutes les conséquences », selon le site d'information Tout Sur L'Algérie. 

Pour rappel, le 1 avril 2018, le représentant permanent du Maroc à l'Onu, Omar Hilale, a alerté le Conseil de sécurité sur des incursions faites par des combattants du Front Polisario dans la ville de Mahbes, dans le nord-est du Sahara occidental, en violation d'un accord militaire sur une zone tampon surveillée par les Nations unies. Des allégations rejetées par la Mission des Nations Unies pour l'organisation d´un référendum au Sahara occidental (Minurso), qui a déclaré «n'avoir observé aucun mouvement d'éléments militaires dans le territoire nord-est» du Sahara occidental. 

Face à ces déclarations, aucune réaction n'a pour le moment été enregistrée de la part des autorités algériennes qui soutiennent le règlement du conflit au Sahara occidental dans le cadre des résolutions de l'Onu, et ce en appuyant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. 

Hôpital express: en Inde, ce train sauve des vies

Les médecins opèrent de la cataracte dans le train, à la chaîne. Sans eux, les malades deviendraient aveugles.
Les médecins opèrent de la cataracte dans le train, à la chaîne.
 Sans eux, les malades deviendraient aveugles.


Hôpital express, c’est le train de tous les espoirs. Dans un pays qui compte 1 médecin pour 1 000 habitants, cet hôpital sur rails est destiné aux plus pauvres. Avec des salles d’opération aménagées dans les wagons, le « Lifeline Express » a permis de soigner gratuitement plus d’un million d’Indiens. Bienvenue dans le convoi « magique ».

« Devinez où je suis née ? » L’air badin, Zelma Lazarus aime jouer avec ses hôtes. Surtout ceux qu’elle rencontre pour la première fois. Malgré ses 81 ans, elle garde une énergie folle et peine à rester silencieuse bien longtemps. « Je suis née dans un train au Rajasthan ! » Difficile à croire. Dans son grand appartement de Bandra, une banlieue huppée de Bombay, elle a l’habitude d’observer le soleil fondre sur la mer, assise sur une balancelle, dans son salon. L’immense fenêtre donne sur le golfe d’Oman. Si l’on se penche un peu, on y voit les ombres des amoureux qui se baladent le soir, main dans la main.
La coquette octogénaire adore raconter des histoires. La sienne est si connue qu’elle figure dans les manuels scolaires indiens. A la question : « Quel cadeau Zelma Lazarus a donné à la nation ? » la réponse est : « Le premier train-hôpital du monde. » « Dans les années 1980, je me suis rendu compte que nos enfants mouraient de la polio, qu’ils n’étaient pas soignés et qu’ils vivaient dans des zones reculées. Alors je me suis dit que s’ils ne pouvaient pas se rendre à l’hôpital, ce serait à l’hôpital de venir à eux. C’est comme ça que j’ai eu l’idée du train. Ma vie est liée à lui, finalement », sourit-elle.
Déterminée et passionnée, elle se rend au ministère des Transports, sans avoir pris la peine de demander un rendez-vous. « Que voulez-vous ? » lui lance le ministre. « Un train », rétorque-t-elle. Une heure après, l’homme paraît conquis et lui promet trois vieux wagons qu’elle devra faire réparer.

La bienfaitrice Zelma Lazarus est une célébrité dans le pays.

Vingt-sept ans plus tard, sept wagons bleus colorés d’un arc-en-ciel composent le « Lifeline Express ». Chaque mois, il sillonne les 63 000 kilomètres de lignes du réseau ferroviaire indien et fait escale dans une ville choisie longtemps à l’avance en fonction des besoins sanitaires. Dans ce pays de contrastes, où les plus riches se disputent les meilleurs hôpitaux de Bombay et Delhi tandis que les plus pauvres ne peuvent même pas se payer des médicaments, le système de santé est criant d’inégalités. Et les médecins se font rares, moins de 1 pour 1 000 habitants ! Alors, à chaque nouvelle mission, le « Lifeline Express » apporte un peu d’espoir de guérison aux malades.

En ce printemps caniculaire, il rejoint pour quatre semaines les entrailles de l’Inde. Il faut cahoter quatorze heures dans une voiture-couchette poussiéreuse pour arriver aux confins du Maharashtra, à Gondia. Loin du vacarme de Bombay et des touristes, ici les vaches se promènent sur des chemins de terre. Les 176 000 habitants travaillent pour l’essentiel dans les champs de riz – la commune est d’ailleurs surnommée « la ville du riz » – ou bien dans les usines de tabac. Une famille a installé quelques manèges désespérément vides sur un terrain vague. Le samedi, des cortèges de mariage illuminent les longues avenues.


Cela fait trois mois que la population entend parler de l’arrivée du train que l’on dit « magique », grâce aux nombreuses campagnes publicitaires des bénévoles, qui distribuent flyers et autres documents pour l’inciter à venir consulter gratuitement. Disha Patel, jeune médecin de 32 ans, ne tient plus en place. A la veille de la cérémonie d’ouverture, elle parcourt la région à bord du 4 x 4 avec chauffeur mis à sa disposition par l’association Impact India, présidée par Zelma Lazarus. En lisière des villages, les moulins à riz et quelques usines donnent un peu de relief à ces paysages de plaine
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Dans un grand hôpital, les malades arrivent dans le service adéquat. Ici, faute de place, la spécialité change chaque jour au même endroit. Aujourdâ????hui, câ????est la cataracte. 
Dans un grand hôpital, les malades arrivent dans le service adéquat. Ici, faute de place, la spécialité change chaque jour au même endroit. Aujourd’hui, c’est la cataracte.
Après quarante-cinq minutes de route, un bourg se dessine. Une femme remplit un seau d’eau à la seule pompe des alentours. Des chèvres et des poules sortent du dédale des ruelles. Au loin, des enfants jouent devant une maison bleue. A l’intérieur, le jeune Raunak se repose sur un matelas posé à même le sol. Son père est mort il y a quelques années et sa mère est partie travailler dans une ville à des dizaines de kilomètres de là. Le grand-père protège le garçonnet de 7 ans qui souffre d’une fente labio-palatine et s’accroche à lui tant il craint les inconnus. « Il a un énorme trou dans la bouche, il ne peut rien manger », se désole le vieil homme. Le Dr Patel doit le convaincre de venir consulter les médecins du « Lifeline Express ». Chaque année, le train sélectionne les meilleurs spécialistes du pays.Mais le grand-père n’a jamais quitté son village. Disha lui promet qu’une ambulance viendra les chercher pour faire le trajet.

Le circuit est classique : salle dâ????attente, bloc opératoire, soins post-opératoires.
Le circuit est classique : salle d’attente, bloc opératoire, soins post-opératoires.
A quelques kilomètres, Ashima est inquiète. La jeune mère de famille a vu son bébé convulser à plusieurs reprises, sans savoir quoi faire. Elle l’a emmené dans un hôpital qui lui a administré un traitement de base sans poser de véritable diagnostic. Les médicaments coûtent trop cher, près de 500 roupies (6,50 euros), soit un tiers du salaire minimum en Inde. Cette fois-ci, Disha explique qu’un médecin spécialiste de l’épilepsie consultera le lendemain et pourra lui offrir un traitement gratuit. La jeune femme d’à peine 19 ans hésite. Son mari n’est pas là, elle l’appellera le soir même pour avoir son accord. « Ici, les gens sont très pauvres, la plupart ne connaissent pas les maladies qu’ont leurs enfants, c’est essentiel de se déplacer pour aller les voir, de leur dire que des solutions sont possibles », tient à préciser Disha,pendant que le bébé dort sur un des rares lits de la maison.


Plusieurs interventions se déroulent en même temps, dans un wagon-bloc opératoire.
Le lendemain, l’hôpital public de Gondia est bondé. Les campagnes publicitaires pour le train ont fait leur effet. Tout le monde cherche à être ausculté. Dans son sari vert, Disha se noie dans la foule qu’elle tente d’aiguiller. La journée est consacrée à la cataracte. Assis dans la salle de consultation, le chirurgien Dharmendra Singh collabore avec les médecins locaux. Il est arrivé la veille de Nagpur, à 200 kilomètres, bénévole pour la première fois dans le train-hôpital. Concentré, cheveux parfaitement gominés, bagues à tous les doigts et sourire rare, il commence à faire passer les tests médicaux. « C’est très important pour moi en tant que médecin de venir travailler bénévolement ici. Je dois aider les gens de mon pays, surtout dans cette région si pauvre », dit-il entre deux consultations. Les patients défilent.Une femme tente de déchiffrer des lettres sur un mur décrépi. Elle n’y parvient pas. « Elle n’entend pas non plus et elle est trop faible, l’opération est risquée, nous ne pourrons pas la choisir », regrette le médecin.

Certains, plus chanceux, ressortent avec un bout de sparadrap au-dessus
de l’œil, le Graal du jour. Ils seront opérés mais doivent patienter dans une salle de repos à l’étage, d’où s’échappent des effluves pestilentiels de sang mélangé à du détergent. Sur un lit, sous une chaleur écrasante malgré les trois ventilateurs qui tambourinent, Thonshukh Washink est soulagé. Il fait partie des 40 élus. Depuis des années, cet homme de 68 ans ne voit plus rien. Comme 12 millions d’Indiens, il souffre de cataracte, en partie due à la pollution grandissante. Dans le pays, beaucoup ignorent que cette pathologie est curable et laissent donc leur vue se détériorer jusqu’à la cécité. Les soins coûtent très cher et beaucoup d’hôpitaux comme celui de Gondia n’ont pas les équipements adaptés pour traiter cette pathologie. « Je suis tellement content,sans ça je ne pourrais jamais me payer une telle opération et je finirais ma vie aveugle », glisse Thonshukh avant de s’endormir pour une petite sieste.

Médecins ou ingénieurs, des indiens solidaires donnent de leur temps bénévolement.
Médecins ou ingénieurs, des indiens solidaires donnent de leur temps bénévolement.


Le lendemain, dès 7 heures, le chauffeur qui travaille pour l’association depuis plus de vingt ans vient chercher les médecins à l’hôtel. Il faut s’extirper de la ville et marcher sur des rails brûlants pour voir enfin surgir le « Lifeline Express ». Le train est à quai. Des tentes ont été installées pour que les patients ne souffrent pas d’insolation. Le soleil est de plus en plus fort et la journée démarre à peine. La cuisinière s’affaire, elle prépare des chapatis, ces crêpes que les Indiens mangent à tous les repas. Le personnel médical s’installe sur un canapé dans un autre wagon pour prendre le petit déjeuner. Plus loin, après la salle de repos et celle où doivent se changer les chirurgiens, deux wagons ultramodernes font office de blocs opératoires.


Le « Lifeline Express » va continuer de sillonner lâ????Inde profonde, comme il le fait depuis vingt-sept ans, pour offrir aux démunis consultations et traitements gratuits. Une ambulance vient chercher les plus affaiblis.
Le « Lifeline Express » va continuer de sillonner l’Inde profonde, comme il le fait depuis vingt-sept ans, pour offrir aux démunis consultations et traitements gratuits. Une ambulance vient chercher les plus affaiblis.



Ici, tout est savamment orchestré. Comme Zelma Lazarus l’a demandé à chacun des volontaires. Vaibhav Dhadkar y veille. Il est employé comme onze autres personnes par l’association. Lui est chargé de s’occuper des sponsors qui financent les principales missions et d’identifier les besoins avec les services de santé locaux. Ce grand timide est arrivé avec sa femme, qui a arrêté la médecine après leur rencontre. Ils viennent de se marier et cette mission est un peu leur voyage de noces. Mais elle semble s’ennuyer dans ce grand train où elle n’a pas sa place et préfère passer de longues heures à l’attendre dans leur chambre d’hôtel. Vaibhav est originaire de l’Inde profonde, il a été ingénieur mais a choisi de se lancer dans l’humanitaire. « Je me sens utile en étant ici. Il peut y avoir jusqu’à 1 000 patients par jour.Je n’aimais pas ma vie d’ingénieur. J’ai toujours voulu travailler dans le social », marmonne-t-il en baissant la tête. Sa lèvre supérieure est marquée d’une légère cicatrice ; on imagine qu’il a lui aussi bénéficié du programme de soins, mais il n’en dira rien. Il est trop occupé. Et l’ambulance arrive avec les premiers patients de la journée.


Ici, à Gondia, la plupart des patients sont des petits paysans. Lâ????Etat vient dâ????annoncer un train dédié au Maharashtra.
Ici, à Gondia, la plupart des patients sont des petits paysans. L’Etat vient d’annoncer un train dédié au Maharashtra.

Chacun passe par le sas de stérilisation, puis revêt des chaussons et une charlotte. Dharmendra Singh a lui aussi ses habits de chirurgien. Pour mettre les gants, il a ôté ses nombreuses bagues. Installé sur un siège à roulettes, les yeux rivés au microscope, il navigue d’un malade à l’autre sur les deux tables d’opération qui se font face. Les patients sont recouverts d’un champ bleu, d’où l’on ne peut voir que leur orbite. L’intervention, classique, dure dix minutes. Ce jour-là, 57 patients passeront entre les mains du spécialiste.

Pendant les opérations, les autres médecins du train s’activent. Les consultations pour épilepsie vont débuter. Dans une salle de réunion, à l’arrière du train, 30 personnes sont venues pour des cas similaires, des enfants qui convulsent, qui pleurent, qui ont de la fièvre… Personne ne connaît encore le nom exact de la maladie. Ashima a réussi à convaincre son mari, ils sont là tous les deux avec leur bébé et écoutent attentivement le verdict. Malheureusement, leur enfant ne sera pas soigné : trop jeune, trop faible, il doit d’abord aller voir un pédiatre. La déception est grande chez le couple. Mais le neurologue qui leur a annoncé la nouvelle, Roop Gursahani, n’a pas le temps de s’attarder, d’autres jeunes doivent être diagnostiqués.

Pendant trois semaines encore, les médecins et les patients défileront dans le « Lifeline Express »

« Je suis ici pour expliquer aux parents qui ne connaissent rien à l’épilepsie les différents symptômes et traitements qui existent. Donner des médicaments est juste une partie de notre travail, il faut faire de la pédagogie. La moitié des gens qui viennent ici n’ont jamais été traités, c’est fou », assure ce neurologue réputé de Bombay, qui a pris plusieurs jours pour rejoindre Gondia, sur les conseils d’une collègue.
Après quelques heures de convalescence, Thonshukh Washink a pu rentrer chez lui. Il profite d’un moment avec sa famille. Ils vivent à dix dans un espace spartiate. Mais l’homme est heureux, ses six enfants aussi, peut-être pour la première fois depuis des années. « J’y vois tout clair, je suis si content. Tout s’est si bien déroulé. C’est un miracle de la vie ! »

Pendant trois semaines encore, les médecins et les patients défileront dans le « Lifeline Express ». Après la cataracte et l’épilepsie, ce sont les problèmes de dents, de surdité et d’orthopédie qui seront traités. Depuis sa création, le programme a aidé plus d’un million de patients et a servi de modèle à des projets similaires en Chine et en Afrique centrale, ainsi que pour des bateaux-hôpitaux au Bangladesh et au Cambodge. A la fin de la mission, le ministre de la Santé de l’Etat, Deepak Sawant, l’assure : il y aura bientôt un train-hôpital dédié au Maharashtra. L’équipage peut repartir satisfait.
Dans son appartement de Bombay, Zelma Lazarus vient d’apprendre la nouvelle au téléphone. Elle est heureuse. Elle rêve que chaque Etat indien se dote d’un train-hôpital. Il n’y en a que trois. Elle regarde les vagues qui se brisent au loin. Puis les couples d’amoureux. Esquisse un sourire. Elle pense à tous ses projets. La soirée ne fait que commencer…