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Etrange poisson qui rampe et respire hors de l'eau.

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Ce poisson qui peut ramper et respirer hors de l'eau inquiète. L'espèce est certes invasive, souligne le « New York Times », mais pas dangereuse pour l'homme.

Le channidae ou tête-de-serpent est un poisson à même d'inspirer des sueurs froides. Capable de respirer à l'air libre ou de ramper sur terre, il possède aussi une apparence physique particulière et surtout une réputation de prédateur et d'envahisseur. Suffisant pour que sa découverte en Géorgie, aux États-Unis, fasse jaser, relève le New York Times.

Un long corps allongé en forme cylindrique. Une large bouche ornée de dents et une peau visqueuse. Derrière cette description peu ragoûtante se trouve le tête-de-serpent. Si, physiquement, il possède déjà quelques éléments en sa défaveur, ce sont ses capacités très particulières qui surprennent. L'animal est en effet capable de respirer à l'air libre et de se déplacer sur le sol en rampant. De quoi faire peur à un pêcheur, tombé face à face avec lui en Géorgie. « Je ne me serais jamais attendu à voir ça en Géorgie. Quand je l'ai vu, il était littéralement en train de percuter la souche d'un arbre. Je pouvais l'entendre inspirer une gorgée d'air, ce qui est très bizarre je n'ai jamais entendu un poisson faire ça », confie ce dernier dans une interview au New York Times.
Une espèce invasive

Cela fait désormais des années que l'animal inquiète aux États-Unis. En 2002, Gale Norton, secrétaire à l'Intérieur de George W. Bush, les décrit comme « quelque chose sorti d'un film d'horreur ». Elle propose alors que leur importation et leur transport aux États-Unis soient interdits. Il faut dire que les têtes-de-serpent ont alors un certain succès aux États-Unis. Le poisson originaire d'Asie et d'Afrique a été cultivé dans des bassins aux États-Unis, et a aussi connu son heure de gloire dans les aquariums des particuliers.



Mais il est désormais perçu comme une espèce invasive, un prédateur qui mange les plus petits poissons, mais aussi les amphibiens ou les écrevisses. Les autorités craignent désormais que ces poissons ne perturbent les écosystèmes locaux. La consigne est donc de les tuer puis de les congeler immédiatement. En revanche, malgré leur apparence physique très particulière et ce que pourrait laisser penser le film d'horreur Snakehead Terror, les têtes-de-serpent n'ont jamais fait de mal aux êtres humains.

La fleur de la patience

La fleur de la patience est extrêmement rare. Sa floraison est exceptionnelle  puisqu'elle n'intervient en moyenne que 
tous les 6-7 ans. Il ne vous reste que quelques 
jours (6 à 7 jours) pour la voir en fleurs .


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Manifestation contre l'islamophobie


Paris le 10 novembre 2019, plus de 13 000 personnes marchent contre l’islamophobie.
La manifestation de dimanche a dénoncé les actes antimusulmans, après avoir divisé la gauche et suscité les critiques du Rassemblement national.

« L’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit », peut-on lire sur l’une des pancartes de tête. Le défilé contre l’islamophobie visant à dénoncer les actes antimusulmans s’est élancé dimanche 10 novembre à Paris, après avoir divisé la gauche et suscité de vives critiques de la part du Rassemblement national (RN) toute la semaine.

La manifestation, à l’appel de plusieurs personnalités et organisations comme le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ou encore le Collectif contre l’islamophobie en France, a démarré à 13 heures de la Gare du Nord, s’achevant place de la Nation. « Vivre ensemble, c’est urgent », ont clamé les quelque 13 500 personnes rassemblées, selon les calculs du cabinet d’études indépendant Occurrence. « Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant », « stop à l’islamophobie », pouvait-on aussi lire sur des pancartes de manifestants réunis devant la Gare du Nord, où de nombreux drapeaux français étaient brandis. « Solidarité avec les femmes voilées », ont scandé des participants.

Kadhafi, les dernières heures d'un tyran

Kadhafi
Vendredi 21 octobre 2011, la dépouille de Muammar Kadhafi 
repose dans la chambre froide d’un entrepôt de fruits
 et légumes du grand marché de Misrata.


À l'occasion de la diffusion de notre podcast "Le jour où j'ai eu le cadavre de Kadhafi à mes pieds", redécouvrez le reportage d’Alfred de Montesquiou consacré aux dernières heures du tyran, publié dans Paris Match en 2011…     En 2011, Alfred de Montesquiou grand reporter à Paris Match est envoyé en Libye pour couvrir la chute du dictateur Mouammar Kadhafi. Dans le premier épisode de "Paris Match Stories", produit par Europe 1 Studio, il raconte le jour où il a vu le cadavre du Raïs à ses pieds et son enquête pour trouver qui l'a tué.

À l'occasion de la diffusion de notre podcast, redécouvrez le reportage d’Alfred de Montesquiou consacré aux dernières heures du tyran, publié dans Paris Match en 2011…
À l'occasion de la diffusion de notre podcast, redécouvrez le reportage d’Alfred de Montesquiou consacré aux dernières heures du tyran, publié dans Paris Match en 2011…

Kadhafi, mort d'un tyranDe notre envoyé spécial à Syrte et à Misrata Alfred de Montesquiou
Enfin ! Jeudi 20 octobre, huit mois après le début des émeutes et de leur répression à l’arme lourde, Syrte, la ville natale de Kadhafi, est tombé. C’était l’ultime bastion des loyalistes. Le dictateur s’y était réfugié avec ses fidèles à la fin août quand Tripoli, la capitale, était passé aux mains des « thuwars » (les combattants) qui avaient détruit son bunker. Il croyait encore en une contre-offensive qui l’aurait ramené au pouvoir. Muammar Kadhafi a été capturé alors qu’il tentait de fuir, puis il a été abattu. Nos reporters ont retrouvé les derniers complices du combat du « Guide » et les groupes de rebelles qui ont mis fin à sa cavale. Dimanche, le Conseil national de transition a proclamé la libération du pays. Un long cauchemar de quarante-deux ans s’achève. Il aura fait des milliers de victimes.
C’est seulement lorsque les balles de tirs directs se sont mises à frapper les murs de sa maison que ­Kadhafi a décidé de fuir. Jusqu’au bout, il voulait résister. Terré dans le « District 2 », au cœur de sa ville natale de Syrte dévastée par les bombardements, presque sans nourriture, avec très peu d’eau, le Guide déchu a cru pendant des semaines pouvoir encore organiser la contre-attaque. Mais les tirs sont à présent trop proches. Les kadhafistes ne tiennent plus que trois pâtés de maisons et vivent dans la crainte d’une frappe aérienne de l’Otan.
Dirigés par Moatassem, le fils le plus radical de Kadhafi, ils ne sont guère plus d’une centaine à former un dernier carré de fidèles. Eparpillés dans les ruines et sur le toit des immeubles restés debout, ils constituent l’ultime chaîne de protection contre la fureur vengeresse des ­Libyens. Mercredi soir, Moatassem fait charger les pick-up d’armes et de carburant pour tenter une percée. Chaque voiture est rangée dans une cour ou cachée parmi des débris. Au petit matin, le jeudi 20 octobre, la colonne d’une quarantaine de véhicules prend la fuite. Armés jusqu’aux dents, les combattants espèrent se glisser entre les lignes pendant que les rebelles dorment encore.
« La voiture où je suis monté avec El Kadhafi était vers l’arrière du convoi. Le Toyota Land Cruiser n’avait rien de ­particulier, à part un léger blindage », ­explique Mansour Daw, bras droit du dictateur et l’un des seuls survivants de l’expédition. Sans presque ouvrir le feu, la colonne parvient à sortir du centre-ville. Mais si les premières lignes rebelles, épuisées par des semaines de combat, ne voient rien passer, un drone américain repère la troupe qui tente de filer. Ils espéraient atteindre la bourgade ­natale de Kadhafi, là où, selon la légende, il est né sous une tente de Bédouins, en lisière du désert, il y a soixante-neuf ans. Mais, dans la banlieue de Syrte, le drone Predator tire un missile en travers de la route, frappant trois des voitures. L’Otan ne sait pas qu’il s’agit du convoi de ­Kadhafi et le missile rate sa voiture. Mais le souffle enclenche les airbags, et Mansour Daw est touché par du shrapnell.
Ce ne sont pas tant les morts qui ­arrêtent les fuyards – ils laissent derrière eux un sillage de cadavres – que la propagation de l’alerte. Il est 9 heures du matin et les rebelles sont debout. Pour son malheur, la colonne de Kadhafi a choisi le chemin de l’ouest, espérant ­regagner le désert pour foncer vers le sud, chez les Touareg. Mais l’ouest de la ville est tenu par les insurgés venus de Misrata, la cité côtière que l’armée du dictateur a assaillie pendant des mois. Les survivants sont devenus les plus ­farouches guerriers de la rébellion. Ce sont eux qui ont fait basculer la bataille de Tripoli et ont chassé Kadhafi de sa capitale, en août dernier. A l’appellation de « ville martyre », ils préfèrent maintenant « Misrata : l’usine à fabriquer des hommes ». C’est dans Misrata que le haut commandement rebelle tient ­aujourd’hui Mansour Daw au secret, sous bonne garde, pour éviter qu’il soit exécuté par la foule comme Moatassem, capturé vivant jeudi, et dont le corps gît à présent, défiguré, à côté de celui de son père. Un des commandants, avec qui nous étions en avril dernier pendant le siège de Misrata, accepte de nous le faire rencontrer. Longtemps chef des redoutables gardes populaires, considéré comme le numéro trois du pouvoir ­occulte qui régna sur Tripoli, Mansour Daw était une des terreurs du régime Kadhafi. Les commandants rebelles lui parlent encore avec un peu de crainte, et avec le respect dû à l’ennemi qui n’a pas flanché. Après l’avoir tant haï, ils ont fait soigner le vieil homme et assurent qu’il aura un procès équitable.
Le fidèle lieutenant lâche par bribes la vérité sur les dernières semaines du tyran. « On a dit que j’étais parti au Niger après la chute de Tripoli, mais c’est faux. Je suis toujours resté avec El Kadhafi », raconte Mansour. Contrairement à ce que beaucoup suspectaient, le groupe n’avait plus de cash ni de lingots d’or. « On a quitté Tripoli si vite qu’on a pris seulement ce qu’on pouvait porter », ­affirme Mansour. Replié à Beni Oulid, à 170 kilomètres au sud de la capitale, Kadhafi a fait ses adieux à sa famille vers la fin du mois d’août. Un convoi avec sa femme, sa fille et deux de ses fils, inutiles au combat, s’est glissé vers le sud pour atteindre la frontière algérienne. Saïf al-Islam, le fils le plus important, est resté sur place pour tenter d’organiser une résistance. Kadhafi, lui, est parti ­directement pour Syrte, escorté par Moatassem et sa garde prétorienne. « Ça faisait des mois qu’on lui disait d’abdiquer puis de quitter la Libye. Mais pas une seconde il n’a envisagé de partir. »
Kadhafi saigne abondamment. Il ne peut plus courir. Son fils Moatassem et les hommes valides prennent la fuite.
Caché dans des maisons banales de Syrte « parce qu’il n’y avait plus de bunker », le groupe n’a plus aucune nouvelle de l’extérieur. Les hommes de Moatassem organisent la résistance tout autour, mais ne s’approchent jamais de Kadhafi. « Nous avions bien un téléphone satellite, mais on ne l’allumait pas, pour ne pas se faire repérer par les Américains. »
Dans la dernière maison, ils ne sont plus que douze autour de leur Guide. Quand le cuisinier est blessé par une ­roquette, ils se mettent à la popote à tour de rôle : rations de riz, macaronis. Rapidement, la nourriture vient à manquer. « El Kadhafi restait le maître, mais dans la maison nous étions tous égaux », ­explique Mansour, racontant comment le groupe finit par ne se partager que du pain coupé d’eau sucrée. « Le Guide ­lisait le Coran et ne parlait presque plus. » Pendant des semaines, Kadhafi reste convaincu qu’il peut rallier les hommes de sa tribu, les Kadhafa, et reprendre le pouvoir. Dans Syrte, ils sont encore environ 400 à contrôler le centre-ville. Mais, chaque jour, il en meurt une poignée. Chaque nuit, deux ou trois prennent la fuite. « Les Kadhafa nous ont lâchés. Ils partaient en voiture avec des femmes, en faisant semblant d’être des civils », se souvient Mansour.
Ce n’est que début octobre, lorsque les rebelles parvinrent enfin dans le ­centre de Syrte, que Kadhafi prit conscience de sa perte imminente. « A partir de là, ce fut fini, il attendait la mort. » Moatassem refuse pourtant de mourir dos au mur. C’est lui qui convainc son père, jeudi matin, de monter dans le dernier convoi. Tiraillant sous le feu qui s’intensifie, la colonne parvient à faire quelques centaines de mètres après la frappe du drone. Ils coupent vers la grand-route à travers une prairie ensablée. Presque hors de Syrte, dans la banlieue de Mazrat Zafaran, à 5 kilomètres du centre-ville, ils tombent sur la position de la Khatibat Nimr, la « brigade du tigre ». C’est une des unités les plus aguerries de Misrata, et les hommes clouent la caravane sous un déluge de feu. Le convoi forme alors le cercle pour protéger son chef. La bataille, d’une ­férocité extrême, dure jusqu’au milieu de la matinée. Tout autour, les rangées d’eucalyptus sont sectionnées à mi-hauteur. A court de munitions, les rebelles appellent en renfort une autre brigade, la Khatibat al-Khirane, dont les recrues viennent d’un faubourg pauvre de Misrata. Mal équipée, presque sans uniformes, cette seconde unité doit ­encercler puis ratisser la zone.
Il est près de 11 heures du matin quand les jets français de l’Otan interviennent. « Ils ont largué deux bombes au milieu de notre troupe. Ça a fait un carnage », se souvient Mansour Daw. Maintenant couché sur un matelas souillé, dans une maison de Misrata transformée en prison, le fidèle parmi les fidèles a le visage tuméfié de shrapnell, et plusieurs éclats dans le dos et le bras. « Comme nos voitures étaient chargées d’essence et de munitions, tout a brûlé », explique le rescapé. A Mazrat Zafaran, on peut voir le large cratère laissé dans le sable par un des missiles français. Les carcasses retournées et ­calcinées d’une vingtaine de voitures s’entassent alentour. Des corps gisent encore dans certains véhicules, carbonisés dans des positions atroces alors qu’ils tentaient de fuir. Un homme aux jambes arrachées a laissé une longue coulée de sang en rampant loin du brasier et des caisses de munitions en train d’exploser. Il a fini quelques mètres plus loin, les yeux écarquillés de douleur.
Au centre, près de l’impact, les ­rebelles ont déjà mis 40 corps dans des gros sacs de toile blanche. Malgré l’odeur de putréfaction et les nuées de mouches, Ali el-Ozli, un combattant de Benghazi, les rouvre un à un pour regarder chaque visage mangé d’asticots. « Je ne fais pas ça pour m’amuser, dit-il. Je cherche mon cousin. C’était un médecin et les kadhafistes l’avaient pris comme bouclier ­humain pendant leur retraite. »
Blessé à la tête lors de l’explosion, Kadhafi saigne abondamment. Il tient debout mais ne peut plus courir. Son fils Moatassem et les derniers hommes valides l’abandonnent pour fuir à pied, talonnés par les ­rebelles de la « brigade du tigre ». Mansour Daw reste avec son maître. « Je le soutenais par l’épaule et on s’est mis à marcher à travers les arbres. » Il n’y a plus avec le Guide que Abou Bakr Younis Jabr, le chef de sa sécurité personnelle, et une poignée de gardes du corps. En marchant 140 pas en direction du nord depuis le site de la frappe française, ils arrivent à découvert près d’une large route surélevée. « On voyait d’autres ­rebelles qui s’avançaient vers nous en ­tirant, alors j’ai fait entrer El Kadhafi dans le tunnel pour le mettre à l’abri. » Il s’agit en fait de deux grosses buses de drainage qui passent sous la route. Bakr Younis Jabr pénètre dans celle de gauche, Mansour entre avec ­Kadhafi dans celle de droite.

Après tant d'années de pouvoir absolu, il est seul, fait comme un rat

« Mais c’était trop étroit pour nous deux, alors j’ai fait demi-tour pendant qu’il avançait à quatre pattes vers la sortie, de l’autre côté. » Après quarante-deux ans de pouvoir ­absolu, le dictateur libyen est maintenant seul. Comme un rat dans ces égouts d’où il prétendait, il y a quelques mois, déloger les rebelles. Sur la route, les combattants de la seconde unité, la Khatibat al-Khirane, nettoient les derniers éléments kadhafistes. « Ça tirait encore énormément à ce moment-là », raconte leur chef, Omar Shebani, 37 ans, ingénieur en hydrocarbures avant la révolution. Les gardes du corps de Kadhafi sont en civil, et Omar ne les reconnaît pas. « L’un d’eux a mis son chèche sur sa kalachnikov, pour se rendre. Mais quand on s’est approchés, les autres l’ont abattu et nous ont tiré dessus. » Après quelques minutes, un des ennemis rend néanmoins les armes. Pour tenter d’avoir la vie sauve, il choisit de trahir. « Il nous a dit : “Saïdi, saïdi [notre seigneur], il est dans le trou.”» Omar, qui ne comprend pas de qui il peut s’agir, pense que ce doit être un officier. « Dans un combat comme ça, on ne peut pas tout vérifier. Mais là, j’ai décidé d’envoyer un groupe inspecter en contrebas. »
Six hommes s’approchent de la sortie des buses. « Honnêtement, je mourais de peur », raconte Nabil Darwish, 24 ans, mécanicien dans le civil. En s’approchant de la buse de droite, les hommes se font cribler de balles par Bakr Younis Jabr, le chef de la sécurité, qu’ils exécutent. « Ensuite, j’ai vu qu’il y avait quelqu’un qui ne tirait pas dans le tunnel de gauche, alors j’y suis allé », explique Omrane Shaabane, un étudiant en électricité de 21 ans. Le jeune homme s’enfonce dans le tunnel. « On l’a ­entendu crier : “C’est Muammar, c’est Muammar !” Je n’y croyais pas », raconte Ahmed Ghazal, le vendeur de kebabs de 21 ans qui gardait l’entrée. Dans la pénombre, Omrane Shaabane arrache tout de suite le pistolet que Kadhafi ­tenait, sans faire feu, dans la main droite. « Je l’ai tiré dehors par le col de sa veste. » Il restait trois balles dans le barillet du petit Smith & Wesson de Kadhafi, un 357 Magnum à six coups. A l’air libre, le groupe encore perplexe palpe le prisonnier. Dans leurs locaux de Misrata, ils exhibent maintenant leurs prises : un Browning en or ciselé que Kadhafi portait dans un baudrier sur le flanc, une kalachnikov et un fusil-mitrailleur FN Fal qui se trouvaient dans le tunnel, et la bottine gauche du dictateur.
Comme Mansour Daw, ils disent que Kadhafi n’avait encore qu’une seule blessure ­sérieuse, à la tempe gauche, causée par des éclats. « Il saignait et n’avait plus l’air d’avoir toute sa tête », se souvient ­Mohamed Lahwek, le chef du groupe des six, qui traîna ensuite Kadhafi jusqu’à sa voiture pour l’évacuer. Si les vidéos filmées par téléphones portables et vite diffusées sur Internet montrent des scènes de lynchage, Mohamed ­Lahwek et les autres affirment qu’ils ne l’ont pas commis. Sur les images, on devine que Kadhafi implore grâce. Mais ses seules paroles claires lors de sa capture – les six sont formels sur ce point – ­furent prononcées un peu plus tôt, en sortant du tunnel. « Il a cligné des yeux et nous a regardés, raconte Omrane Shaabane. Il semblait paumé et nous a juste dit : “Kheir, kheir. Chenou fi ?”» Ainsi vont les derniers mots du dictateur, en dialecte arabe libyen : « Ça va, ça va. Vous me voulez quoi ? »
La suite est ambiguë. « Il n’y avait presque plus de coups de feu à ce stade », affirme le commandant Omar Shebani, même si les autorités du Conseil national de transition ont ensuite déclaré que le tyran était certainement mort d’une balle perdue dans les derniers instants du combat. Mohamed Lahwek, qu’on voit sur nombre de vidéos essayant de protéger Kadhafi contre la foule enragée, déclare qu’il était encore semi-conscient quand il l’a pris dans son pick-up. Ni lui ni ses hommes ne veulent expliquer les deux balles qu’il a ­reçues dans le poumon droit. Le regard un peu fuyant, ils affirment ne pas se souvenir des coups de poing et de pied qu’on voit pleuvoir sur Kadhafi dans une des vidéos qui circulent sous le manteau dans Misrata. Ni des mains arrachant des touffes de cheveux de la tête ensanglantée du dictateur à genoux, ­vomissant de gros caillots de sang. Ni d’un jeune rebelle qui affirme, dans une autre vidéo, avoir tiré à bout portant sur le prisonnier. « Il faut comprendre, ça fait quarante-deux ans qu’il est pire que le diable. Pour nous, ce n’est même plus un homme », explique Mohamed ­Lahwek, qui affirme pourtant l’avoir livré en vie à la première ambulance. Vers 12 h 30, à la sortie de Syrte, Holly Pickett voit passer l’ambulance bourrée de monde.
« Les rebelles étaient entassés à l’intérieur, certains assis sur ­Kadhafi. Ils disaient qu’il était mort, mais je n’ai pas pu vérifier », explique la photographe free-lance américaine. Elle voit le véhicule arriver au premier dispensaire. Plutôt que de sortir Kadhafi, les ambulanciers rebelles paradent avec le véhicule sur le parking, puis s’en vont vers un second hôpital, 50 kilomètres plus loin sur la route de Misrata. Ils ne s’arrêteront plus jusqu’à la lisière de la ville côtière, devant le grand marché de Souk al-Arab, où ils déposent jeudi après-midi le corps de Kadhafi dans une grande chambre froide destinée à la viande. On peut y voir les Libyens qui, par centaines, font la queue pour défiler en silence devant le cadavre déjà jaunâtre. Il repose sur un vieux matelas, torse nu, couvert de balafres et d’ecchymoses, entouré de son fils Moatassem et d’Abou Bakr, son chef de la sécurité, tous deux encore plus mutilés.
Le CNT affirme vouloir rendre la dépouille du Guide à sa famille, mais presque tous suspectent qu’on l’enterrera à la va-vite dans un coin de désert. Tandis que, dimanche, le gouvernement transitoire déclare officiellement la Libye libérée, on préfère voir les restes de Kadhafi disparaître pour de bon... Devant le tunnel de ses derniers instants, les rebelles accourent déjà en masse pour se prendre en photo. Ahmed Amari, un jeune garçon coiffeur de Benghazi, pose devant le trou pendant que ses amis filment la scène, kalachnikov dans une main et téléphone portable dans l’autre. Ahmed s’adresse à Bachar El-Assad, le président syrien qui, depuis des mois, réprime lui aussi dans le sang sa propre révolte populaire. « Regarde bien ce trou, Bachar : c’est là que finissent les dictateurs. Et c’est toi le prochain. »
Alfred de Montesquiou
Ses derniers mots : « Ça va, ça va. Vous me voulez quoi ? »
Sur cet extrait d’une vidéo filmée avec un mobile, Kadhafi, malmené par les rebelles, saigne abondamment. Il ne lui reste que quelques instants à vivre.
Sur cet extrait d’une vidéo filmée avec un mobile,
 Kadhafi, malmené par les rebelles, saigne
 abondamment. Il ne lui reste que
 quelques instants à vivre.
Ce pitoyable vieillard ensanglanté et désorienté était hier le maître du pays. Lui qui traitait les révolutionnaires de « rats » a été extrait d’une buse d’évacuation des eaux où il se terrait. A peine capturé, il est déjà filmé par des téléphones portables sortis des poches des combattants. Aussitôt envoyée sur Internet, l’image du Guide déchu, bousculé, lynché par ses vainqueurs, fait le tour du monde grâce à YouTube et aux réseaux sociaux. Une image qui pour tout un peuple signe la fin de la guerre. La Libye est libérée de son tyran. Mais Kadhafi est mort dans des circonstances encore troubles. Il ne pourra jamais répondre devant son pays et le monde entier des crimes qu’il a commis.
DANS LES ARCHIVES DE MATCH

La voix berbère

  • La dernière oasis berbère

Ils se nomment eux-mêmes Amazighs, "hommes libres". Du Maroc à l'Egypte, les Berbères, les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord, cherchent à défendre leur particularité au sein du monde arabe.
Comme la plupart des habitants de Siwa, Youcef vit de l’agriculture. Cette oasis, proche de la frontière avec la Libye, est le dernier refuge de la culture berbère en Egypte. Le village, très isolé, n’a été relié qu’en 1984 par une route goudronnée à la ville la plus proche, située à 300 kilomètres.

  • Cernés par les conflits
Les Berbères de l’oasis de Siwa n’ont pas le droit de s’aventurer dans le désert sans autorisation et ils ne peuvent se déplacer que dans un rayon de 15 kilomètres. Les autorités sont sur les dents, en raison du conflit libyen et de la contrebande.

  • Une mystérieuse cité fantôme
Shali ("ville" en berbère) est une incroyable citadelle médiévale qui fut bâtie au XIIe siècle sur les hauteurs de Siwa, en Egypte, avec des blocs de sel et des rochers enduits de glaise. Détruite par des pluies torrentielles en 1926, elle fut abandonnée par ses habitants, qui s’installèrent dans l’oasis de Siwa.


  • Des montagnards en autarcie
Soumia, jeune Berbère de 16 ans, ramasse du foin pour les animaux. Elle vit à Tinfgam, dans le Haut Atlas, un village marocain isolé auquel on accède après trois heures de marche sur un sentier escarpé. Ici, pas d’école, pas de médecin, pas d’électricité ni d’eau courante. Soumia n'a jamais été scolarisée et ne connaît pas la ville.

  • Un carrefour historique

Au marché d’Agadez, les camions se chargent d'hommes et de provisions avant de partir pour les mines d’or voisines. Le mot Agadez serait issu du mot egadaz qui signifie "marché" en Tamasheq, la variante touareg du berbère. La ville était autrefois le carrefour des routes des caravanes berbères en direction de l'Afrique Noire. Aujourd'hui, elle est devenue un point de passage important pour les migrants africains en route pour l’Europe.
  • Les femmes aux commandes
Les Berbères d’Imilchil, dans le Haut Atlas, au Maroc, vivent en quasi autarcie dans des conditions très précaires. Dans les maisons de pierre, au sol de terre battue, ce sont les femmes qui préparent le feu. Elles tiennent une place centrale au sein de la communauté, car la plupart des hommes sont partis travailler sur d’autres terres.

  • Chez les Chrétiens de Kabylie
En décembre, à Chemini dans le nord de l’Algérie, ces Chrétiens de Kabylie fêtent Noël dans une maison aménagée en église, faute de lieu de culte. Les Berbères, autrefois animistes, ont adopté les religions des conquérants ou des peuples de passage. Aujourd’hui musulmans, chrétiens ou juifs, ils sont toujours suspectés d’hérésie par les pouvoirs nord-africains.
  • Sous la tente des Touareg
Les tribus touareg, comme ici à Abalak dans le sud du Niger, sont composées de familles semi nomades qui vivent de l’élevage du bétail. Elles se déplacent deux fois par an avec leurs tentes faites de nattes tressées, attachées par des cordages à une armature de bois.

  • Les rudes hivers de Kabylie
Les hivers sont rigoureux dans les montagnes de Kabylie, la plus grande région berbérophone d’Algérie. Les kabyles abandonnent de plus en plus l’architecture ancestrale, de pierre et de terre, qui se fondait dans le paysage.

  • Une vie au rythme du ciel
Cette jeune fille de Tinfgam cherche du maïs pour les animaux. Dans les montagnes du Haut Atlas, les Berbères vivent en symbiose avec leur environnement : "Notre montre, dit-elle, c'est le soleil, le beau et le mauvais temps".

  • Fantasia
Au Niger, près d’Agadez, les Touareg – grande composante de la mosaïque berbère – célèbrent la fête de la République avec une fantasia de chameaux. Le nom d’Agadez viendrait d’egadaz, mot berbère signifiant marché.


  • Vie en autarcie
Il faut trois heures de marche sur un sentier escarpé pour atteindre le village de Tinfgam, dans le Haut Atlas. Là, des familles berbères semi-nomades vivent de l’élevage des chèvres et de la culture de noix ou de figues. Ils vivent chichement, sans électricité, sans eau courante, sans école ni dispensaire.

  • Maison traditionnelle kabyle
Les hivers sont rigoureux dans les montagnes de Kabylie, la plus grande région berbérophone d’Algérie, comme ici à Aït Ziki, dans la région de Tizi Ouzou, où cette vieille femme vit seule depuis des années. Elle doit sortir chercher l’eau à la fontaine et se chauffe au feu de bois.


  • Manifestation pour les droits des berbères
Ces Berbères manifestaient en décembre 2011 dans les rues de la capitale, Tripoli, pour réclamer la reconnaissance de leur langue par la nouvelle Constitution libyenne. Nombre d’entre eux avaient pris les armes lors de la révolte contre le colonel Kadhafi, qui les discrimina pendant quarante-deux ans.


  • Les isolés
Les Berbères du désert, ici à Kidal, dans le nord du Mali, furent nommés Touareg – les «isolés» – par les conquérants arabes, parce qu’ils avaient trouvé refuge dans le Sahara plutôt que de se soumettre.

  • Campement Touareg à kidal, Mali
Aujourd’hui, les nomades de Kidal sont pris entre les feux des séparatistes touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), de l’armée malienne, des factions islamistes et de l’opération française Barkhane.

  • Elevage nomade dans le desert d'Ikadawaten, au nord du Mali
Ce sont souvent les enfants qui sont chargés de conduire les bêtes à l’abreuvoir, dans une région désertique où les points d’eau sont parfois distants d’une centaine de kilomètres. Il y a peu d’hommes adultes dans les campements, beaucoup étant partis combattre ou travailler ailleurs.

  • Les sources de Siwa
Les sources de Siwa servent à tout : irrigation des jardins de la palmeraie, bain public, piscine… Cette oasis, proche de la frontière avec la Libye, est le seul refuge de la culture berbère en Egypte. Ce village très isolé n’a été relié qu’en 1984 par une route goudronnée à la ville la plus proche, située à 300 kilomètres.

  • Portrait d'une femme Touareg
A Agadez, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, le visage de cette jeune touareg est orné de tatouages (ici au henné), un ancien rite berbère qui remonte à la période pré-islamique. Chez les Touareg, la femme bénéficie d’une grande autonomie et sa parole est très respectée au sein de la société nomade.


  • Le temps de la moisson
A Timetda, dans le Haut Atlas marocain, les femmes du village sont les gardiennes de la culture et des traditions. Alors que les hommes partent souvent cultiver d’autres terres, ce sont elles qui s’occupent du village, des enfants et des champs.

  • Des femmes engagées
Depuis 2013, les femmes ont pris les armes pour rejoindre la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui revendique l’indépendance de cette région berbérophone située dans le nord du Mali.
  • La station de radio de Kidal
La station de radio de Kidal, au Mali, est le seul moyen de communication entre les Touareg dans un rayon de 150 km. Elle n’émet que deux heures par jour, à cause du coût élevé de l’essence nécessaire à son fonctionnement.
  • Noël chez des Kabyles chrétiens
A Chemini en Algérie, ces Kabyles chrétiens fêtent Noël dans une maison aménagée comme une église, faute de lieu de culte. Il existe dans le monde berbère des musulmans, des chrétiens, des juifs et des athées.

  • Cours de berbère (Tamazight)
A Zouara (Libye) en 2011, pendant la révolte contre le régime de Kadhafi, des rebelles berbères dispensaient pour la première fois des cours de tamazight, dans un local aménagé en école. Il leur était jusque-là interdit de parler et d’enseigner leur langue.


  • Chrétiens en Kabylie
Algérie, wilaya de Béjaïa, Chemini, 05 janvier 2013 Noël chez les chrétiens dans une maison amenagée comme une église. Ils se réunissent, au moins une fois par semaine pour une messe, et aussi pendant les fêtes religieuses.

Flambée de mouvements contestataires dans de nombreux pays

Alger, Beyrouth, Bagdad, Hongkong, Khartoum, Santiago : une flambée de protestations embrase le monde depuis plusieurs mois. Au Chili, l’étincelle est venue mi-octobre d’une mesure visant à augmenter le prix du ticket de métro dans la capitale. Au Liban, c’est une taxe sur les appels WhatsApp qui a mis le feu aux poudres le 17 octobre. Le Soudan, lui, a connu durant huit mois à partir de la fin décembre 2018 une mobilisation aussi spectaculaire qu’inédite à la suite de l’augmentation du prix du pain. Pendant la première moitié du mois d’octobre en Equateur, à l’instar des « gilets jaunes » en France, c’était l’essence. Comme si la planète était soudainement en proie à des convulsions multiples, oscillant entre les mouvements de protestation collective, l’intransigeance ou le sauve-qui-peut des dirigeants.

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Différentes mesures touchant directement au coût de la vie, et d’apparence souvent dérisoire, ont ainsi provoqué de véritables ondes de choc, caractéristiques de l’effet papillon, libérant une colère populaire contre des élites politiques allègrement brocardées dans les cortèges. Les rues et les places sont occupées. Les poings levés. Autant d’explosions sociales venues s’ajouter à la déferlante de manifestations aux causes plus politiques, essentiellement autour de revendications démocratiques, comme celles survenues en Bolivie, en Catalogne, en Russie, en Algérie, au Nicaragua, au Venezuela ou encore au Kazakhstan. « L’ère du temps est chagrine », disait déjà l’année dernière, dans un entretien au Monde, le philosophe Michel Serres.

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Bientôt des couchettes dans les soutes des Airbus

Airbus et Zodiac Aerospace veulent aménager des couchettes et des espaces de détente dans les soutes de certains avions, l'A330 et sans doute l'A350 : 

La chute du mur de Berlin

C’est l’un des plus célèbres symboles de la guerre froide : trente ans après sa chute, le mur de Berlin continue de passionner.

Grâce à des cartes, des historiens et de nombreuses images d’archives, revivez les grands moments de l’histoire du Mur, de ce qui a conduit à sa construction jusqu’aux images inoubliables de la nuit du 9 novembre 1989.

Cette nuit-là, lorsque les Berlinois se ruèrent aux points de passage, ils mirent fin à près de trois décennies de divisions de leur ville, entre un Berlin-Ouest sous contrôle occidental et un Berlin-Est sous contrôle soviétique.



Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s'effondre. Familles et amis se retrouvent après 28 ans de déchirure. Les Berlinois de l'Est sont 3,5 millions à passer à l'Ouest. Ils découvrent le monde occidental, un rêve pour beaucoup d'entre eux, mais une désillusion pour d'autres.

Comment et pourquoi le mur de Berlin a-t-il été détruit ?
Le 9 novembre 1989, Egon Krenz, nouveau chef du Parti communiste et de l'Etat est-allemand (RDA), annonce l’ouverture de la frontière avec l’Ouest. Son discours fait basculer le destin d'un peuple et de l'Europe. Le mur de Berlin, symbole de la division du monde en deux camps, s'effondre. Tout l'équilibre mondial de l'après-guerre décidé à Yalta est bouleversé. Sous les coups des marteaux-piqueurs et des pelles mécaniques, le mur vole en éclats.

Ce week-end-là, 3,5 millions d'Allemands de l'Est s'engouffrent dans les passages ouverts vers l'Ouest. Après 28 ans de déchirure, amis et familles sont à nouveau réunis. Ces retrouvailles historiques ouvrent de nouvelles perspectives au peuple allemand et à l'Europe entière. Spontanément, une haie d'honneur se forme devant chaque brèche ouverte dans le mur.

En 3 jours, les VoPos (la Volkspolizei, la police nationale chargée de l'Allemagne de l'Est) ont changé radicalement de comportement. Aujourd'hui, leur rôle est de faciliter le passage de leurs compatriotes accueillis en héros : Checkpoint Charlie, dans le secteur américain de Berlin-Ouest. Les soldats français et britanniques occupent deux autres secteurs à l'Ouest, l'URSS occupant l'Est. Le statut de l'ancienne capitale du Reich est un héritage des accords de Yalta à la fin de la Seconde Guerre mondiale.


Berlin-Ouest est prise d'assaut. Les nouveaux arrivants se précipitent dans les banques pour encaisser les 100 deutsche marks offerts par la RFA. Mais c'est peu quand on veut tout et qu'on veut tout acheter. Il y a un encombrement record dans le métro, le moyen de transport principalement utilisé dans les deux secteurs de la capitale berlinoise. Les magasins sont pleins à craquer et, dans les artères saturées de cette ville qu'ils ne connaissent pas, les Allemands de l'Est se sentent un peu perdus.

Des Allemands de l'Est témoignent : « Nous attendons des amis que nous n'avons pas vus depuis très longtemps. C'est la première fois que je reviens à Berlin-Ouest depuis 28 ans. J'étais une petite fille de 5 ans lorsqu'ils ont contruit le mur ». « La situation à Berlin-Est est fantastique parce que tout le monde découvre une nouvelle façon de vivre. Tout le monde croit que nous avons à nouveau un futur. C'est vraiment un moment fabuleux pour nous. »

La nuit tombe sur Berlin, mais la ville ne s'endort pas. La foule continue d'affluer sur la ligne de démarcation. Les policiers de l'Ouest et les VoPos de l'Est obligent les Allemands à utiliser les percées dans le mur. Le raz de marée du premier soir est fini : « Si c'était ouvert, partout, ce serait l'émeute, le chaos. Le mur pourra bientôt disparaître car on n'aura plus besoin de lui. »



Quelles sont les conséquences de la chute du mur de Berlin ?

3 heures du matin : les Allemands de l'Est regagne leur maison avec un simple papier d'identité. Sur les 3,5 millions passés à l'Ouest, seulement 23 000 ont demandé à rester. Si le mythe occidental fait rêver, grâce à la télévision, les Allemands de l'Est n'ignorent rien du chômage et de la compétitivité sauvage de l'Occident. Une journée d'achats à l'Ouest a dissipé les dernières illusions : « J'ai pris ma voiture, j'ai roulé sur l'autoroute jusqu'au camp d'accueil de Marienfelde. Ce camp offre une image terrible. Cette masse de gens qui, sans arrêt, continue d'arriver. Je ne peux que conseiller aux autres d'arrêter de quitter le pays. Ça ne sert à rien. J'ai lu ce matin dans un journal de Berlin-Est un article d'un écrivain qui disait : "Restez dans ce pays qui n'existe pas. Ce n'est qui si vous restez que ce pays existera." »

Au petit matin, l'immensité est vide et grise dans la capitale est-allemande. La plupart des habitants sont déjà partis passer la journée à l'Ouest. Ici, les avenues sont larges et glaciales, les éclairages bien maigres. Sur le bord des routes, des blocs d'immeubles en poussières s'étalent à perte de vue. Les plus belles demeures se trouvent dans le quartier des ambassades. A Alexanderplatz, en plein centre de Berlin-Est, quelques boutiques proposent des produits rares à des prix innaccessibles pour les habitants : « Les prix ne sont pas en rapport avec les salaires. Le salaire moyen est de 800 marks. Pour ces meubles, par exemple, il faut environ 4 mois de salaire. On ne peut pas acheter grand-chose. Pour acheter, il faut de l'argent et des relations. L'Allemagne réunifiée, ce sont les politiques qui décideront. Ce serait bien. De toutes façons, la décision sera prise ailleurs. »


L'Allemagne réunifiée, c'est la proposition à terme du chancelier ouest-allemand, Helmut Kohl, qui promet son soutien économique total en échange de la démocratie à l'Est. A Moscou, Miguel Gorbatchev estime que parler de réunification serait une ingérence dans les affaires intérieures de la RDA. A Paris, on applaudit mais on s'interroge sur la construction européenne mais, dans l'immédiat, se pose la question de la destruction complète du mur de Berlin, symbole de la folie des hommes.

L'effondrement du mur de Berlin est le symbole de la chute du communisme.

En Finlande, des milliers de mystérieux « œufs de glace » recouvrent une plage.


Le Finlan­dais Risto Mattila a pu photo­gra­phier des milliers d’œufs de glace sur la plage de Marja­niemi en Finlande. Ce phéno­mène raris­sime résulte de condi­tions météo­ro­lo­giques excep­tion­nelles, comme le révèle le Guar­dian.

Lors d’une banale prome­nade domi­ni­cale sur l’île de Hailuoto, et parti­cu­liè­re­ment sur la plage de Marja­niemi, Risto Mattila et sa compagne ont décou­vert une éten­due blanche compo­sée de milliers « d’œufs de glace ».

« Le plus gros des œufs avait approxi­ma­ti­ve­ment la taille d’un ballon de foot. La scène était incroyable. Je n’ai jamais vu ce phéno­mène aupa­ra­vant », a-t-il déclaré.

Ce phéno­mène est raris­sime, confirme Jouni Vainio, spécia­liste des glaces à l’Ins­ti­tut météo­ro­lo­gique finlan­dais. Pour lui, si de bonnes condi­tions météo­ro­lo­giques étaient réunies, le phéno­mène ne pouvait se produire qu’une fois par an au maxi­mum. « Vous avez besoin de la bonne tempé­ra­ture de l’air (au-dessous de zéro, mais seule­ment un peu), de la bonne tempé­ra­ture de l’eau (près du point de congé­la­tion), d’une plage sablon­neuse, peu profonde, en pente douce et de vagues calmes, peut-être d’une légère houle », a-t-il commenté.

Jouni Vainio pour­suit sa descrip­tion des condi­tions néces­saires. « Vous avez égale­ment besoin de quelque chose qui fait office de noyau. Le noyau commence à collec­ter la glace autour de lui et la houle le déplace le long de la plage, d’avant en arrière. Une petite surface gèle et devient de plus en plus grosse. »

Selon James Carter, profes­seur de géogra­phie-géolo­gie à l’ univer­sité d’Il­li­nois, le moment capturé par Risto Mattila est unique. « Grâce au photo­graphe qui a partagé ses photos et ses obser­va­tions, le monde entier peut main­te­nant voir quelque chose que la plupart d’entre nous n’au­rait jamais pu voir. »

Origine de l'augmentation de la quantité de déchets plastiques dans l’océan

On compte environ 100 millions de tonnes de déchets plastiques dans la nature à travers le monde, selon un rapport de WWF. D'ici 2030, la production mondiale de déchets plastiques pourrait monter en flèche, de 41%, et la quantité qui se retrouverait dans les océans pourrait quant à elle doubler. Certains gestes du quotidien peuvent augmenter la quantité de déchets plastiques présents dans l'océan sans même que l'on s'en aperçoive.

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L'augmentation de la quantité de déchets plastiques dans l’océan provient de :

   -  Quand on roule en voiture, les pneus peuvent laisser des microplastiques — particules de plastique dont le diamètre est inférieur à 5 mm — suite à l'abrasion des pneus sur les revêtements (un pneu contient notamment du caoutchouc qui se broie lorsqu'il est utilisé. Et c'est encore plus préoccupant dans les régions montagneuses où les écosystèmes sont sensibles. D'après les estimations de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), environ un tiers des microplastiques provient de l'abrasion des pneus.  Lors de virages et de freinages, la quantité de microplastiques produits semblerait plus importante. Ces microplastiques se retrouvent ensuite dans les océans via les réseaux d'eaux usées et d'eaux pluviales. Une fois dans l'océan, les microplastiques peuvent être ingérés par les poissons, qui sont eux-mêmes consommés par les êtres humains.
 -  En mettant une veste en polyester dans la machine à laver, des microfibres de polyester restent dans l'eau, qui est évacuée dans les océans. Ils sont ingérés pas les poissons que nous consommons. Ainsi, les humains mangent des quantités de plastique à cause de ça.

En Méditerranée, le plastique représente 95% des déchets sur les plages et en surface de la mer.

L’histoire du mur de Berlin, de la guerre à la chute

 

C’est l’un des plus célèbres symboles de la guerre froide : trente ans après sa chute, le mur de Berlin continue de passionner. 
Grâce à des cartes, des historiens et de nombreuses images d’archives, revivez les grands moments de l’histoire du Mur, de ce qui a conduit à sa construction jusqu’aux images inoubliables de la nuit du 9 novembre 1989. 
Cette nuit-là, lorsque les Berlinois se ruèrent aux points de passage, ils mirent fin à près de trois décennies de divisions de leur ville, entre un Berlin-Ouest sous contrôle occidental et un Berlin-Est sous contrôle soviétique.

Ivanka Trump à la rencontre des soulaliyates de la région du Gharb

Mme Ivanka Trump, conseillère du président américain Donald Trump, a procédé jeudi 7 novembre 2019 à Sidi Kacem, au lancement d'une campagne d'appui à l'opération de melkisation visant l'appropriation des terres soulaliyates dans le cadre de l'Initiative mondiale de développement et de prospérité des femmes (W-GDP). Au cours de cette visite de terrain, Mme Ivanka Trump a pris connaissance de l'accès des femmes aux terres collectives, un projet initié en application des Hautes directives de S.M. le Roi Mohammed VI et considéré comme une priorité majeure du W-GDP afin de consolider l’autonomisation des femmes au Maroc.

Les animaux qui dorment le moins

À l'autre extrémité du classement, on trouve des animaux qui dorment incroyablement peu comme l'éléphant et le cheval et, surtout, la girafe.

L'éléphant et le cheval ne dorment que quelque deux à trois heures par jour. 


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Mais la palme de l'animal qui dort le moins revient à la girafe qui dort en moyenne deux heures par jour. Elle peut même se contenter d'une petite demi-heure de sommeil et de quelques minutes de sommeil profond par jour. Autre particularité de ces animaux : ils dorment généralement debout et n'ont besoin de s'allonger que pour entrer en sommeil paradoxal.

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Les animaux les plus gros dormeurs de la planète

Parmi les plus gros dormeurs de la planète, on peut citer

       - le koala, la chauve-souris et le tatou géant. 
       - Notez que le lion et le tigre passent également pour des animaux qui dorment beaucoup, mais s'ils passent le plus clair de leur temps allongés, ils ne figurent pas au top 3 des animaux dormeurs.

Les plus grands dormeurs sont donc :
  • Le koala ; il arrive à dormir jusqu'à 22 heures par jour ! Une véritable performance. Le reste du temps, il mange exclusivement des feuilles d'eucalyptus. Un régime alimentaire qui suffit à son métabolisme mais qui lui apporte peu d'énergie et demande de longues heures de digestion.
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  • La chauve-souris ; elle n'ouvre l'œil que quatre petites heures par jour... ou plutôt par nuit, puisqu'elle en profite alors pour chasser les insectes nocturnes dont elle se nourrit.
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  • Le tatou géant ; il ne se repose pas moins de 18 heures par jour. Tout comme l'opossum et le python.
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Pour comparaison, sachez que le bébé humain a besoin de quelque 16 heures de sommeil par jour, le chat domestique entre 12 et 16 heures et le chien entre 12 et 14 heures.

QUEL EST L'ANIMAL QUI DORT LE PLUS AU MONDE ?



 Le koala, animal emblématique de l’Australie, est une espèce en voie d’extinction.

Champion du monde du sommeil, le koala est l’animal qui dort le plus... 
Le koala dort en effet en moyenne entre 20 et 22 heures par jour. Quant aux 2 à 4 heures restantes, il les passe à se nourrir, exclusivement de feuilles d’eucalyptus.



Ce régime pauvre en calories, qui donne peu d’énergie au koala, suffit à son métabolisme très lent.
De plus, les feuilles d’eucalyptus contenant du poison (notamment du cyanure), le koala est obligé de les digérer pendant de longues heures, ce qui explique également son inactivité.


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