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L’hydrogène est-il une énergie propre ?


L'hydrogène est parfois présenté comme l'énergie propre de demain. Et l'Agence internationale de l'énergie l'a assuré en 2019, il doit jouer un rôle clé dans la transition énergétique. Associé à une pile à combustible, il apparaît en effet sans émission locale de CO2. Mais le bilan de son utilisation n'est pas aussi simple.


L'hydrogène (H) est l'élément le plus abondant de l'univers : 75 % en masse et plus de 90 % en nombre d'atomes. On en trouve essentiellement au cœur des étoiles et dans les atmosphères des planètes géantes gazeuses. Sur Terre, l'hydrogène entre notamment dans la composition de l'eau -- un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène (H2O) -- et dans celle de la matière vivante -- 10 % de la masse d'un corps humain est constituée d'hydrogène. Une abondance qui pourrait constituer un avantage de taille dans la course à une énergie durable.
Rappelons par 
ailleurs que l'hydrogène n'est pas à proprement parler une source d'énergie, mais plutôt un vecteur d'énergie, tout comme l'électricité. Il sert à transporter de l'énergie produite par une source primaire (pétrole, uranium) jusqu'aux usagers.
Pour déterminer si l'hydrogène est une énergie propre, c'est-à-dire sans émission de polluants ni de gaz à effet de serre, il faut prendre en compte son cycle de vie complet, du puits à la roue, en d'autres mots, de sa production à son utilisation.

Des procédés de production d’hydrogène propre sont 
à l’étude aujourd’hui comme la production à partir 
de microorganismesmodifiés sous l’effet de la
 lumière du soleil ou encore à partir de cellules 
photoélectrochimiques

Hydrogène, un vecteur d’énergie possiblement propre
Ainsi, notons d'abord que l'utilisation d'hydrogène pour la production d'électricité dans une pile à combustible ne génère pour seul déchet que de l'eau. Il n'y a aucune émission de polluants sur le site en question. Son usage peut donc être qualifié de propre.
À ceci près qu'en général, l'hydrogène étant un gaz très peu dense, il doit être comprimé ou liquéfié, ce qui nécessite le recours à une quantité importante d'énergie qui, elle, peut ne pas être aussi propre.
Par ailleurs, si l'hydrogène est abondant, il est rarement présent à l'état pur dans la nature. Pour le séparer des autres éléments (carbone, oxygène, etc.), il faut, là aussi, mobiliser de l'énergie. Aujourd'hui, pour des raisons économiques, 95 % de l'hydrogène est produit à partir de sources fossiles : par reformage de gaz naturel notamment ou par gazéification de charbon de bois. Des procédés a priori émetteurs de CO2. Cet hydrogène ne peut donc pas être considéré comme propre. Sauf si les procédés de reformation sont couplés à des procédés de capture et de stockage de ce CO2, avec une augmentation du coût de production. Ou si l'on parle de gazéification d'une biomasse reconstituée au fur et à mesure pour améliorer son empreinte carbone.
L'hydrogène peut aussi être produit par électrolyse de l'eau. Une technique qui permet de décomposer, grâce à un apport d'électricité, les molécules de H2O en dihydrogène (H2) et en oxygène (O). Sans émission de CO2 donc. À condition que l'électricité en question soit elle-même une électricité d’origine renouvelable, solaire photovoltaïque ou éolienne par exemple. De quoi faire donc de cet hydrogène-là -- qui reste aujourd'hui plus de quatre fois plus cher que l'hydrogène produit à partir de ressources fossiles --, une énergie propre.


Histoire du chiisme au Maroc : Ibn Toumert, fondateur de la dynastie des Almohades

 Fondateur de la dynastie des Almohades, Al-Mahdi Ibn Toumert avait instauré certains principes de la doctrine chiite, comme l’imamat et l'infaillibilité. Deux arguments qui ont permis aux Almohades d’unir le nord du continent africain et Al Andalus sous la bannière d'un seul Etat. Ce sont les mêmes concepts qui pousseront les historiens à affirmer les successeurs des Almoravides étaient d'obédience chiite.

Près d’un siècle après l’éradication, au 10e siècle, du dernier émirat chiite au Maroc, connu sous l’appellation des Bajalis par les Almoravides, les bases de toute une obédience resteront ancrées au sein de la société marocaine. C’est avec l’arrivée d’Al-Mahdi Ibn Toumert, fondateur de la dynastie des Almohades, que certaines croyances chiites, comme l’imamat et l'infaillibilité (Ismat en arabe et qui signifie l'abstinence et l'évitement de commettre des péchés et de désobéir à Allah) vont refaire surface.

C’est vers l’an 1118 que Mohamed Ibn Toumert alias Al-Mahdi (le Messie) lancera son appel de guerre contre les Almoravides depuis le château de Tinmel en comptant sur le soutien des certains membres des tribus masmoudiennes du Haut Atlas. Après sa mort vers 1130, son disciple Abdelmoumen Al Koumi, un Amazigh zénète, prendra la relève en contrôlant d’abord quelques parties de l’Ouest et du centre du Grand Maghreb. Il réussira donc à envahir Marrakech en 1146 pour mettre fin au règne des Almoravides avant de partir à la conquête d’Ifriqiyya (la partie Est du Grand Maghreb, soit l’actuelle Tunisie). Il multipliera les victoires au point de mettre Al Andalus dans son viseur. Le Maghreb et Al Andalus seront entièrement sous son contrôle dès 1172.

Les Almohades ne manqueront pas, au fil des années, de laisser leurs empreintes que ce soit au Maroc ou en Andalousie. Des traces qui peuvent témoigner, de nos jours, de l’âge d’or de l'empire almohade, à l’instar du minaret de la mosquée Koutoubia à Marrakech, l’emblématique Tour Hassan à Rabat ou encore la mosquée de Séville, connu sous le nom de la Giralda.

La mosquée Koutoubia à Marrakech

La Tour Hassan à Rabat

La  Giralda de Seville

Qui est Ibn Toumert ?

Originaire de Tinmel (100 km au sud de Marrakech), un petit village amazigh de l'Atlas, Ibn Toumert choisit Courdoue, en Andalousie, pour des études en science légiférée. Imprégné des écrits d’Ibn Hazm, le célèbre théologien cordouan, Ibn Toumert se dirigera à Bagdad pour étudier les sources du droit (Fiqh). Son périple le mènera aussi en Egypte et s’étalera sur quatre ans. Sur le chemin du retour, le futur Al-Mahdi croise à Bejaia Abdelmoumen Al Koumi qui deviendra son disciple. Il retourne au Maroc avec pleine d’idées répandues dans le Moyen-Orient à l’époque, avant d’excommunier les leaders almoravides et d’autoriser leurs assassinats.

Pour son projet politique, Ibn Toumert fait appel à différentes perceptions et dogmes. Il rejoint les Kharijites notamment dans les questions relatives à l’expiation par les péchés, à en croire l’ouvrage «L’Appel almohade au Maroc» d’Abdullah Ali Allam. Ibn Toumert a aussi rejoint le chiisme duodécimain en affirmant être le Messie et en faisant de l’imamat et l'infaillibilité des questions fondamentales dans la religion. De l’école théologique dite de l'ashaârisme (fondée par Abou Al-Hasan al-Ashaâri, descendant d'Abou Mousa al-Ashaâri, compagnon de Prophète Mohammed, pbsl), il empruntera le volet des «noms et attributs», à en croire Abdelouahed El Marrakchi et son ouvrage «Al Mouaâjab fi talkhiss akhbar Al Maghrib». Ibn Toumert s’inspirera aussi de plusieurs concepts du mutazilisme (école de théologie musulmane qui s'oppose aux écoles aujourd'hui dominantes comme l'ashaârisme et le maturidisme), comme l’affirme Abdul Majid al-Najjar dans son ouvrage «Al-Mahdi Ibn Toumert, sa vie, ses opinions, sa révolution intellectuelle et sociale et son impact au Maroc».



C'est à Tinmel (au sud de Marrakech) qu'Ibn Toumert
fondera la dynastie des Almohades

Après avoir réussi à rassembler beaucoup de partisans et de disciples, rapidement convaincus de son message et engagés dans son mouvement, le père-fondateur de la dynastie des Almohades commence à préparer le terrain pour s’autoproclamer «Al-Mahdi Al Mountadar» (Le guide attendu). Il ira même jusqu’à déclarer être un «descendant d'Ali», gendre du Prophète, à en croire l’ouvrage «Al Moqtabass men Kitab Al Anssab fi Maarifat Al Asshab» de son auteur Abu Bakr Sanhaji. Une version confirmée aussi par Ibn Al-Qattan Al-Morrakochi dans son ouvrage «Nodom Al Jomman li tartib ma salaf min akhbar azaman» qui cite l’un des discours d’Ibn Toumert, dans lequel ce dernier affirme que le Prophète avait prédit l’arrivée du Messie pour «combler la terre par la justice après avoir été envahi par l'oppression et l’injustice».

«Il sera envoyé au Maroc, à la fin des temps. Son nom sera celui du Prophète et en sera le descendant.»

Le jour où Ibn Toumert s’était autoproclamé «Al-Mahdi Al Mountadar» devient alors un jour exceptionnel pour le Maroc et l’histoire des Almohades. Ce même jour, il se transformera en père spirituel pour gagner le soutien des tribus et combattre ainsi les Almoravides, quel que soit le prix. D’ailleurs, l’historien Hafiz Ibrahim Ibn Moussa Al-Shatibi rapporte, dans son ouvrage «Al Iitissam Fi Ahl Al Bidaâ wa Addalalat» qu’Ibn Toumert a «modifié la religion de Dieu en y ajoutant beaucoup de choses, en plus de son auto-proclamation en tant qu’Al-Mahdi Al Mountadar (…)». «Il a mis cela dans les discours et sur la monnaie et cela est devenu une troisième chahada (profession de foi de l'islam). Ceux qui n’y croient pas deviennent des infidèles», écrit-il.

Le père spirituel des Almohades était-il chiite ?

«Il y a un élément de la doctrine d'Ibn Toumert qui reste nettement différent des positions des sunnites : celui de croire en un Mahdi (imam infaillible), guidé par Dieu», reconnait pour sa part le quatrième volume de l’«Encyclopédie de l'Histoire générale de l'Afrique», publiée par le Comité scientifique international de l'UNESCO. On y rappelle notamment que les dictons en rapport avec Al-Mahdi datent de l’époque du Prophète Mohammed. «Chez les sunnites, Al-Mahdi n’apparait qu’à la veille de l’Heure (marquant ainsi la fin du monde). Mais chez les chiites, il s’agit d’un imam pieux mandaté par Dieu pour gouverner. L’idée de l’arrivée du Messie était surtout répandue parmi les classes populaires, parce qu'il était un symbole de justice», poursuit la même source.

De son côté, Hassan Al Amine indique dans le dixième volume de l’«Encyclopédie de l’Islam chiite» :

«L’Empire almohade est un Etat né au Maroc avant que ses frontières n’atteignent Tripoli, à l’Est, l'océan Atlantique à l’Ouest, et s’étende de Lisbonne au Sénégal, (…) son expansion lui a permis aussi d’atteindre l’Andalousie. Il a été fondu sur des bases chiites mais on peut dire qu’il a eu sa propre doctrine, similaire à celle du courant zaidi ou fatimide.»

Même Hafiz Abu Abdullah Shams al-Din Addahabi rejoint les autres auteurs en avançant, dans son ouvrage «Siyar Aâlam Annoubalae», qu’Ibn Toumert a «rejoint les Mu'tazila (pour certaines questions, ndlr), les Ash’ari pour d’autres, mais il y avait du chiisme».

«La révolution intellectuelle et scientifique provoquée par Mohamed Ibn Toumert sur la réalité misérable et corrompue était une réforme globale impliquant tous les domaines de la vie religieuse», soutient pour sa part un article publié sur le site Annabae, basé à Kerbala (ville sainte pour les chiites), en Irak. «Une révolution ayant appelé au retour de l'Islam représenté par Ahl Al Bayt», soit l'islam chiite. La même source prend même la défense du chiisme «avéré» des Almohades, en affirmant que «tous les faits historiques montrent que (les Almohades) ont adopté la doctrine chiite».

L’écrivain libyen Ali Mohamed Salaabi revient lui aussi sur cette question dans son livre «L’Etat almohade». Il y déclare que «le concept d’infaillibilité des imams, est devenu une tendance forte parmi celle de la doctrine d’Ibn Toumert que ce dernier a réussi à consolider auprès de ses disciples jusqu’au point que ces derniers lui ont accordé le titre de l'infaillible, qui deviendra l’un de ses titres les plus célèbres». «Cela est en accord avec le chiisme duodécimain et qui constitue un écart grave de la foi musulmane. Pire, il (Ibn Toumert, ndlr) ordonnait l’exécution de tous ceux qui mettent en doute son infaillibilité», poursuit l’auteur libyen. Et ce dernier d’avancer qu’«afin d'établir cette fausse allégation auprès ses disciples, [Ibn Toumert] leur a écrit un livre «Aâz ma Youtlab» (La chose la plus précieuse à demander) et leur ordonnait de le lire et même de l’apprendre par cœur, ce qui a sans doute contribué à l’établissement de sa pensée et l’ancrage de son amour auprès de ses compagnons».

Un portrait-dessin d'Al-Mahdi Ibn Toumert.

Doctrine d’Ibn Toumert, entre malékisme et nouvelle pensée

Mais contrairement aux historiens qui considèrent qu’Ibn Toumert était un «chiite avéré», un autre courant d’écrivains soutient que le père-fondateur de la dynastie almohade a été fortement inspiré de l’école malékite. Parmi eux, Lakhdar Mohammad Boultif qui rapporte dans son livre «Les Savants du Malikisme et l’expérience politique almohade en Occident musulman», que plusieurs chercheurs «n’hésitent pas à prouver l’appartenance malékite d’Ibn Toumert». «D’ailleurs, certains d’entre eux vont même jusqu’à assurer qu’il est né malékite, a grandi malékite et mort en tant que malékite», poursuit-il. Lakhdar Mohammad Boultif ajoute aussi que «plusieurs traducteurs des écrits d’Ibn Toumert estiment qu’il suivait la pensée d’Abou al-Hasan al-Ashaâri dans la plupart des questions. Ils lui attribuent même la diffusion de la doctrine Ashaârie au Maghreb, et le fait d’inciter son entourage à suivre cette école».

De son côté, l’écrivain Saad Ghorab estime dans son livre, «IbnToumert et son impact sur la pensée marocaine» que «le lien qui existe entre la pensée d’Ibn Toumert et les érudits de Malékisme est la doctrine Ashaârie». Même son de cloche chez l’historien Abdelmajid al-Najjar, qui déclare dans son ouvrage «Al-Mahdi Ibn Toumert» que lorsque ce dernier est revenu de son voyage en Orient, «il a été destiné à largement diffuser l’Asharisme au Maroc». «Ses enseignements ont eu un rôle décisif dans la conversion de tout le peuple du Maroc pour cette croyance et ce, jusqu’à ce jour», poursuit-il.

Dans ce même sens, dans son livre «Annoubough Al Maghribi» (l’intelligence marocaine), Abdellah Gennoun explique :

«Les Marocains, à l'époque d’Al-Mahdi et son retour de son voyage, suivaient tous, sauf quelques-uns, les textes religieux et leurs contenus sans interprétation (…) et cette doctrine n'a changé qu’après l’appel d’Al-Mahdi. Ce qu’il l’a aidé, c’est surtout le fait que sa doctrine était répandue dans l’Orient et était devenue le courant dominant (…).»

Mais au milieu de ces deux versions de l’histoire d’Al-Mahdi Ibn Toumert, ceux qui mettent en avant sa doctrine chiite et ceux qui le considèrent comme un relai du Asharisme au Maroc, il y a aussi bon nombre d’écrivains et d’historiens qui affirment qu'il est en réalité le père-fondateur d'une nouvelle doctrine. C’est le cas notamment Mohamed Helmi Abdel-Wahab qui affirme, dans un article paru dans le journal Acharq Al Awsat, qu’In Toumert «a réussi à instaurer un nouveau courant religieux, celui du monothéisme». L’écrivain égyptien explique ensuite que ce courant est «une combinaison des idées religieuses et les tendances répandues à l’époque, et qui ont été mises l’une à côté de l’autre, pour apparaître des fois hétérogènes et parfois contradictoires».

«Ainsi, la doctrine (monothéisme) qui donnera plus tard son nom à la dynastie (‘les Almohades’, qui signifie ‘Ceux qui proclament l’unité divine’) est basée sur l'idée de "Tawhid" qu'Ibn Toumert a emprunté de la Mu'tazilah (mutazilisme, ndlr).»

Selon le même auteur, Ibn Toumert était «sévère» avec ceux ayant mis en doute sa doctrine. «Il les avait excommuniés tout en qualifiant ses ennemis politiques, les Almoravides, d’infidèles et d’apostats», conclut-il

                                                                                SourceYABILADI


Tenzin Gyatso est l'actuel et quatorzième dalaï-lama. Icône populaire et médiatique, il est à la fois la personnalité politique tibétaine la plus connue et le guide spirituel de ce peuple bouddhiste. Sa carrière d'homme d'état et de religieux l'a mené tout autour du monde à défendre la cause tibétaine et à faire reconnaître le droit des peuples à l'autodétermination. Il a passé une partie de sa vie à promouvoir la non-violence et à chercher des solutions pacifiques aux conflits militaires.
Né le 6 juillet 1935, Lhamo Dhondrub est désigné successeur du dalaï-lzmz Thubten Gyatso à l'âge de deux ans. Il entame alors sa formation de moine bouddhiste et il est intronisé en 1940. Il est ensuite désigné officiellement dalaï-lama le 17 novembre 1950, à l'âge de 15 ans. Sa prise de fonction a lieu alors que la Chine vient à peine d'envahir son pays, réclamant l'autorité politique sur ce territoire disputé depuis des siècles. Les tensions politiques entre le régime maoïste et le Tibet l'obligeront, en 1959, à s'exiler en Inde, avec son gouvernement.
Son parcours lui permet de rencontrer un très grand nombre de personnalités, qui relaient son discours à la fois politique et spirituel. Aux côtés de Richard Gere, il a fait la promotion du bouddhisme. Promoteur du dialogue interreligieux, il reconnaît l'importance de la science et insiste sur le rejet des superstitions. Il a également développé un discours très tolérant sur le plan social, s'affirmant à la fois pour les droits des femmes mais aussi pour le respect des homosexuels.
Son successeur n 'a pas encore été désigné, la Chine s'opposant à une nomination sans son aval.

 

Les habitants des îles Tonga fuyaient ce samedi 15 janvier vers les hauteurs face au tsunami provoqué par une nouvelle éruption massive - entendue jusqu’à des centaines de kilomètres - du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai.


“Un tsunami de 1,20 m a été observé à Nuku’alofa”, la capitale du pays, a annoncé le Bureau australien de Météorologie. Le précédent tsunami n’avait pas dépassé 30 cm. Et l’alerte venait d’être levée lorsque le volcan a à nouveau fait éruption. “C’était une explosion massive”, a expliqué au site d’informations Stuff une habitante, Mere Taufa, qui se trouvait à ce moment-là chez elle, en train de préparer le dîner. “Le sol a tremblé, la maison entière était secouée. Ca venait par vagues. Mon jeune frère pensait que des bombes explosaient près de chez nous”, a-t-elle raconté. Quelques minutes plus tard, l’eau a envahi leur maison, et elle a vu le mur d’une maison voisine s’écrouler. “Nous avons tout de suite su que c’était un tsunami, avec cette eau qui jaillissait dans la maison. On pouvait entendre des cris partout autour, et tout le monde a commencé à fuir vers les hauteurs”, a-t-elle ajouté. Se mettre à l’abri, se protéger et protéger les réserves d’eau Le roi des Tongas Tupou VI a été évacué du palais royal de Nuku’alofa et emmené vers une villa éloignée des côtes. L’éruption a duré huit minutes, et était si forte qu’elle a été entendue “comme un bruit de tonnerre lointain” sur les îles Fidji, à plus de 800 km de là, ont déclaré des responsables des Fidji. Ceux-ci ont également averti les habitants de couvrir les réserves d’eau pour les protéger de pluies ou de cendres acides. Victorina Kioa, de la Commission des Services publics des Tongas, a appelé la population à “s’éloigner de tous les endroits menacés, c’est-à-dire les plages, les récifs et toutes les côtes plates”. Les autorités ont par ailleurs conseillé à l’ensemble de la population de rester autant que possible à l’intérieur, de porter des masques s’ils doivent sortir et, là aussi, de protéger toutes les réserves d’eau. L’alerte tsunami levée pour Wallis-et-Futuna Des alertes au tsunami ont également été lancées pour les îles Fidji et Samoa, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Wallis-et-Futuna a également été concernée par une alerte avant qu’elle ne soit finalement levée un peu plus tard. Les autorités australiennes ont averti la population de Sydney et de sa région, les Nouvelles Galles du Sud, de “sortir de l’eau, et de s’éloigner du bord de l’eau”. Le Hunga Tonga-Hunga Ha’apai se trouve sur une des îles inhabitées des Tongas, à environ 65 km de la capitale Nuku’alofa.-----

Les femmes SDF en France, peu visibles dans l'espace publique


Aujourd'hui, même s'il est difficile de les recenser, on estime que deux SDF sur cinq sont des femmes.
Les femmes sans-abri n’appréhendent pas l’espace public de la même manière que les hommes, à cause des violences qu’elles peuvent y subir. Elles se réfugient dans des endroits où elles se pensent cachées, comme les parkings.
Selon l’association l’Entourage, une femme sans-abri est agressée toutes les huit heures en France. Violences physiques, agressions sexuelles, viols sont une source d’angoisse quotidienne pour ces femmes qui, faute de structures d’accueil adaptées, dorment dehors.

 

 

Les plus beaux oiseaux du monde

  • Pirolle de Taiwan (Urocissa caerulea)

La Pirolle de Taïwan est un très bel oiseau de l'île éponyme. Son statut de conservation est de moindre préoccupation, néanmoins, ses populations sont en baisses. Endémique de Chine, plus spécifiquement de la province de Taïwan, ce bel oiseau mesure autour de 70 cm et il a une longue queue de 40 cm pour un poids avoisinant les 250 grammes.



  • Quetzals (Pharomachrus)
Il s'agit d'un groupe d'oiseaux formé par deux genres et cinq espèces dont deux se trouvent en baisse de population. Ces beaux oiseaux sont de couleurs vives et leur plumage combine des tons de vert, rouge, jaune et doré. Les mâles et les femelles ne se ressemblent pas du tout. Ces beaux oiseaux exotiques pèsent autour de 225 grammes pour une taille de 40 cm et une queue de 60 cm.



  • Coquette de Delattre (Lophornis delattrei)
Ce bel oiseau a une vaste aire de répartition qui s'étend de l'Amérique centrale au sud de l'océan Pacifique. Son statut de conservation est peu préoccupant, mais on estime toutefois que ses populations déclinent. Il existe un dimorphisme sexuel, les mâles ayant une crête colorée bien visible qui est absente chez les femelles.
La Coquette de Delattre est une espèce de colibri qui ne mesure généralement pas plus de 7 cm de long et chez qui on retrouve un large panel de couleurs, comme le vert, le brun, l'orange et le blanc. Son bec fin et petit est orange et s'assombrit généralement vers l'extrémité.


  • Goura couronné (Goura cristata)
Avec des populations qui déclinent, ce bel oiseau est qualifié comme étant vulnérable. Endémique à la Nouvelle Guinée, où il habite les jungles tropicales de la région, c'est un oiseau exotique absolument splendide, il est de taille moyenne, pèse autour de 2 kg et il mesure autour de 70 cm.
Son dimorphisme sexuel est en lien direct avec la taille. Il ressemble aux autres pigeons, mais il s'en différencie grâce à sa crête blanche et son corps couvert de plumes bleues desquelles s'échappent des tons de rouges et blancs.


  • Nicobar à camail (Caloenas nicobarica)
La chasse illégale a fait de cet oiseau une espèce presque menacée. Il vit surtout dans les petites îles situées entre l'Inde, la Thaïlande, les Philippines et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de préférence sur celles où il trouvera une végétation non perturbée. La belle coloration de cet oiseau comprend du gris couvrant la tête et le corps combiné à des tons vert métallique, orange et gris, avec un plumage abondant et une queue courte, caractéristiques qui en font l'un des plus beaux oiseaux du monde.

  • Canard mandarín (Aix galericulata)
Parmi les canards, plusieurs se distinguent par leur beauté, et le canard mandarin est sans aucun doute l'un d'entre eux. Bien qu'il ne soit pas considéré comme étant en danger d'extinction, la tendance de sa population est en déclin. Il est originaire de Chine, du Japon et de la République de Corée, mais se reproduit également dans d'autres pays.
C'est l'un des plus beaux oiseaux du monde en raison de la coloration du mâle pendant la période de reproduction. Il s'agit d'un écusson vert métallique, qui passe ensuite au rouge métallique. De chaque côté se trouvent deux bandes blanches desquelles sortent ses yeux proéminents. Le bec est rouge et le plumage caréné est orange cuivré. Le reste du corps est une combinaison de blanc sur le ventre, de crème sur les côtés et de rayures bleues et orange. Découvrez tous les détails de la reproduction du canard mandarin dans cet autre article.



  • Faisan doré (Chrysolophus pictus)
Ce faisan est d'origine asiatique, plus spécifiquement de Chine, mais présentement on le retrouve aussi en Amérique, en Europe et en Océanie. Il appartient à la catégorie de préoccupation mineure et ses populations sont décroissantes. On retrouve un dimorphisme sexuel au niveau de la taille et des couleurs, car les mâles sont bien plus colorés que les femelles. Ils mesurent autour de 100 cm et ils ont une longue queue. Ils présentent une magnifique combinaisons de rouge et orange intense avec du bleu, noir et marron sur la queue.


  • Paon bleu (Pavo cristatus)
Ce bel oiseau est d'origine asiatique, plus précisément de pays comme le Bangladesh, l'Inde, le Népal ou le Sri Lanka, entre autres. Cependant, il a été introduit dans diverses régions de nombreux continents. Son statut actuel est moins préoccupant et ses populations sont stables.
Comme c'est le cas pour de nombreux oiseaux, il existe un dimorphisme sexuel, les mâles ayant un plumage et une coloration exubérants. Ce sont des oiseaux de grande taille, pesant environ 6 kg. Son corps est d'un magnifique bleu métallique, avec quelques combinaisons de vert émeraude. Ils ont une petite crête particulière, avec des plumes uniquement sur les extrémités. Leur principale atout est leur belle et grande queue, qui, lorsqu'elle est déployée, adopte une forme d'éventail, avec des ocelles verts, bleus et noirs. Le paon est sans doute l'un des plus beaux oiseaux du monde.



  • Ara rouge (Ara macao)
Ce bel oiseau exotique est également appelé l'ara Macao, mais il a une variété de noms communs selon la région où il vit. Le statut de conservation de cette espèce est considérée comme peu préoccupante, avec une tendance à la baisse de la population. Il est distribué du Mexique à la Bolivie, y compris dans certaines régions du Pérou et de l'Équateur.
Il pèse en moyenne 1 kg pour une taille d'environ 90 cm. Ils ont une grande queue qui peut mesurer plus de 50 cm. Leur coloration est absolument magnifique car elle combine des nuances de bleu, de rouge et de jaune avec des bandes blanches ou claires de chaque côté de la face et un bec de couleur similaire, ce qui explique pourquoi il est considéré comme l'un des plus beaux oiseaux du monde. C'est un oiseau qui vocalise énormément, ce qui le rend facilement identifiable.


  • Diamant de Gould (Erythrura gouldiae)
Originaire d'Australie, ce pinson est considéré comme quasi menacé. Il est de petite taille et mesure environ 15 cm. Le dimorphisme sexuel fait que les mâles ont tendance à avoir des couleurs plus vives. Il existe trois options pour la couleur de la tête, qui peut être rouge, noire ou orange, tandis que le corps combine une belle coloration entre le vert, le jaune, le rouge et le bleu. La poitrine du mâle est violette, tandis que celle de la femelle est mauve.



  • Jaseur boréal (Bombycilla garrulus)

  • Faisan de Lady Amherst (Chrysolophus amherstiae)

  • Toucan à carène (Ramphastos sulfuratus)

  • Merlebleu azuré (Sialia currucoides)

  • Calao à cou roux (Aceros nipalensis)

  • Manchot empereur (Aptenodytes forsteri)

  • Colibri thalassin (Colibri thalassinus)


  • Paradisier républicain (Cicinnurus respublica)