La belle aux bois dormants!
Saviez-vous que c’est pour mettre un frein aux nombreuses inondations que ces parcs ont été créés? En effet, ces étendues de verdure permettent au sol de contenir l’eau des pluies, fréquentes et abondantes dans cette ville du sud. Les avantages sont nombreux : on n’a pas à débourser des coûts faramineux pour la construction de digues et systèmes d’écoulement des eaux, et ceci contribue à la qualité de l’air et à la qualité de vie des résidents. Afin de couper dans les frais d’entretien, ce sont des animaux qui sont appelés en renfort pour brouter l’herbe rebelle; c’est bien plus écolo que les tondeuses à gazon!
Des bacs de toutes les couleurs… ou presque!
Dans la plupart des endroits publics, tant extérieurs qu’intérieurs, on retrouve quatre bacs de couleurs, chacun étant destiné au métal, au papier, au plastique ou aux rebuts divers. La ville de Montréal aurait-elle quelques leçons à apprendre?
Troquer des rebus contre de la nourriture
En 1991, le maire Jaime Lerner a créé le programme Câmbio-Verde. Il s’agit d’un programme de collecte des matières recyclables hors du commun. En échange de 4 kg de déchets recyclables, on peut recevoir gratuitement un sac de fruits et de légumes dans l’un des 89 points de collecte de la ville. Les familles pauvres peuvent profiter d’un revenu substantiel et pour la ville, il s’agit d’une manière efficace et socialement bénéfique de prendre soin de l’environnement. Le concept inspire même d’autres grandes cités du pays, comme à Belo Horizonte, la capitale du Minas Gerais, un État aussi vaste que la France.
Ramasser les déchets toxiques
Une fois par mois, il y a une collecte des déchets toxiques dans tous les terminaux de la ville, soit 29 points de chute. Les résidents sont priés de s’y présenter avec leurs déchets de peinture, dissolvants, piles électriques, cellulaires, médicaments et autres déchets toxiques.
Des centres tout-en-un!
La ville compte neuf districts; dans chacun se trouve un centre d’activités sociales. C’est là que se concentrent différents services: on y trouve non seulement des marchés d’alimentation, mais aussi des banques ainsi que tous les services municipaux. Il s’agit pour la ville d’une astuce pour limiter les déplacements de ses résidents, tout en leur permettant de sauver du temps. Les familles à plus faible revenu peuvent acheter des denrées 30% moins cher, en présentant un billet fourni par la municipalité. Le tarif de retour est gratuit, à l’intérieur d’un délai de deux heures, pour qui a utilisé le transport en commun à l’aller.
Bichonner cyclistes et piétons
Curitiba compte 150 km de pistes cyclables; il s’agit d’une route asphaltée qui traverse la plupart des parcs. Cependant, la bicyclette étant encore perçue au Brésil comme un loisir, l’engin n’est que très peu utilisé comme moyen de transport.
Cependant, les mentalités commencent à changer. En septembre, c’est le mois de la bicyclette à Curitiba. De nombreuses activités sont alors organisées par la ville et des organismes de promotion du vélo. Et le dernier samedi de chaque mois, à 10h, les cyclistes et amateurs de patins à roues alignées, planche à roulette ou trottinette, sont invités à se rencontrer pour une promenade. L’itinéraire est décidé le matin même (source)
Vous préférez marcher? Bien sûr, vous pouvez vous rendre dans l’un des quelque 30 parcs et boisés. Une autre option très intéressante, est l’Ilha do Mel (traduction littérale de : l’île du miel), petite île parsemée de plages magnifiques, à une centaine de kilomètres. Des autobus se rendent tous les jours à Paranagua, ville de la côte à partir de laquelle des traversiers partent en destination de l’île plusieurs fois par jour. C’est un voyage d’une journée tout à fait sublime… mais armez-vous de bons souliers, de lunettes fumées et de crème solaire!
Piétons, attention! Ceci dit, sachez que partout au Brésil, le piéton n’a pas pleine priorité aux feux de circulation, même quand sa lumière est verte! Il vaut toujours mieux avoir des yeux tout le tour de la tête et savoir sautiller rapidement pour s’enlever de la chaussée. Les automobilistes, camionneurs et motocyclistes ne sont pas des plus courtois. Voici pourquoi il est recommandé de s’entraîner dans les parcs plutôt que dans les rues!
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