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Les 10 phénomènes étranges qui intriguent toujours les scientifiques.

Certaines manifestations ont été expliquées mais d'autres restent totalement mystérieuses.
  •  Les lumières des tremblements de terre.
Pour ce qui est de la controverse, du mystère et de l'échelle planétaire, rien ne bat les lumières des tremblements de terre. Ces illuminations, inexpliquées, éclairent le ciel avant et après un épisode sismique. Qu'est-ce-qui les cause ? Existent-elles vraiment ? Est-ce un tremblement de terre combiné à un violent orage lumineux ? Autant de questions qui subsistent, les preuves de la présence de lumières sismiques remontent à 2000 ans avant Jésus-Christ.


 Pendant longtemps, les géophysiciens sont restés sceptiques face au phénomène. Mais, en 1966, des photos du séisme de Matsushiro au Japon, apportent des indices.


 Désormais, il existe de nombreuses images de ces lumières qui varient autant en couleurs qu'en formes. En 2003, le physicien de la NASA Friedemann Freund suggère que ces phénomènes lumineux résultent de l'activité électrique des roches. Selon lui, les tremblements de terre peuvent altérer les propriétés électriques du silicium et de l'oxygène contenant des minéraux.  
  • Les géoglyphes de Nazca
Couvrant plus de 450 kilomètres carrés de sable du désert, les géoglyphes de Nazca sont d'immenses dessins figurant dans le désert péruvien et incluant des formes géométriques, des animaux, des plantes et de rares silhouettes humaines.


Ces figures auraient été créées par le peuple Nazca, une civilisation pré-inca, entre 500 avant J.-C. et 500 après J.-C., mais personne ne sait réellement pourquoi. En dépit de son statut de Patrimoine Mondial, les autorités péruviennes ont du mal à protéger les géoglyphes. Les archéologues eux tentent toujours de découvrir la signification cachée de ces dessins, avant qu'ils ne soient détruits. Selon certains, les formes feraient partie d'un calendrier astronomique, mais cette théorie a été abandonnée depuis longtemps.


 Depuis 1997, les chercheurs ont tourné leur attention vers l'histoire et la culture du peuple les ayant créés : comment ils avaient vécu et ce qui leur était arrivé. En 2012, l'Université de Yamagata, au Japon, a ouvert un centre de recherche sur le site dans le cadre d'une étude de plus de 1.000 géoglyphes, sur 15 ans.
  • L'orientation des papillons monarques
Chaque année, des millions de monarques, originaires d'Amérique du Nord, effectuent plus de 2.000 km pour migrer vers le sud avec l'arrivée de l'hiver.


 Pendant des années, personne ne connaissait leur destination. Puis, dans les années 50, deux zoologues ont commencé à suivre les papillons. En 1976, ils ont escaladé la "Montagne aux Papillons" pour découvrir que pratiquement l'ensemble de la population de monarques passait l'hiver dans une forêt d'une montagne mexicaine.


 Il semblerait donc que les papillons ciblent moins de 15 sites montagneux. Cependant, personne ne sait vraiment comment ils s'orientent jusque-là. Des études suggèrent qu'ils utilisent la position du Soleil, s'ajustant à l'heure locale grâce aux cycles circadiens de leurs antennes. Toutefois, l'astre ne leur indique pas précisément les montagnes Michoacan.
 

 Il est probable que les monarques se servent donc de repères géographiques. Récemment, les chercheurs ont pu acquérir le code génétique complet de l'animal pour en savoir plus sur son système de navigation.
  • La foudre en boule
De nombreux chercheurs doutent de l'existence même de ces boules de lumière. 


Toutefois, un certain nombre de personnes ont observé le phénomène de leurs propres yeux. Des témoignages qui remontent aussi loin que la Grèce Antique. 


Le phénomène de la foudre en boule est généralement décrit sous la forme de sphères lumineuses qui apparaissent lors d'un épisode orageux. Dans certains cas, elles auraient même traversé des fenêtres ou encore seraient descendues le long des conduits de cheminées. Plusieurs théories suggèrent que la foudre en boule est composée de plasma, alors que d'autres penchent plutôt pour une manifestation lumineuse due à une réaction chimique. En août 2013, des chercheurs de l'Académie de l'US Air Force ont réussi à reproduire et photographier des boules de plasma blanches dans leur laboratoire. Ces dernières ont été générées à partir d'étincelles électriques de très fort courant libérées par des électrodes partiellement submergées dans une solution d'électrolytes. S'ils ne sont pas sûrs d'avoir reproduit de la foudre en boule, ils s'en sont, en tous les cas, approchés, sans pour autant comprendre le phénomène.
  • Les pierres mouvantes de la Vallée de la Mort
À Racetrack Playa, dans le Parc National de la Vallée de la Mort, d'étranges forces sont à l'oeuvre.


Des forces capables de déplacer de lourds rochers à la surface du lac asséché. Et les scientifiques se creusent la tête depuis le début du 20ème siècle, où les traces laissées par les pierres ont été observées pour la première fois. En 1960, des géologues ont débuté le programme de surveillance des roches. Ils ont ainsi observé 30 pierres, pesant jusqu'à 25kg. Sur sept ans, la plupart du temps en hiver, 28 d'entre elles se sont déplacées, parfois sur plus de 200 m. Leur analyse a permis de déterminer une vitesse d'environ un mètre par seconde.


 En 2013, un chercheur de l'Université de Prague a associé ce phénomène au mauvais temps. Selon lui, il se produirait lorsque l'eau à la surface de Racetrack Playa gèle. Ainsi, parce-que les pierres évacuent la chaleur plus rapidement, elles restent plus longtemps gelées. Cela réduirait la force entre la roche et la surface du sol, permettant au vent de les déplacer. Pourtant, personne ne les a jamais observées en action et elles sont restées étrangement sages ces derniers temps. D'après le chercheur, la présence d'un fossé artificiel drainant l'excès d'eau de la Playa en serait la cause.
  • Les Cicadidae (Magicicada ou Cigale de dix-sept ans)
Les larves des Magicicada, de la famille des cigales, émergent de leur tanière souterraine au bout de 17 ans, toutes ensemble. Leur arrivée bruyante n'a qu'un seul but : l'accouplement.


 Ces Cicadidae, présentes aux États-Unis, ont des cycles de reproduction de 13 à 17 ans. Calmes et solitaires, elles passent une grande partie de leur vie sous terre. Ces insectes ne sont donc pas mature avant leur 17ème année. Et cet été-là, tout change. Elle émergent en masse du sol à la recherche d'un partenaire. Deux ou trois semaines plus tard, elles meurent à peu près au même moment, créant des nécromasses de cigales. Leurs petits creusent leur trou dans le sol pour commencer un nouveau cycle. Mais comment font-elles pour rester sous terre aussi longtemps ? En 2013, elles n'avaient pas été vues depuis 1996.


 Plus bizarre encore, si les Magicicada du nord-est des États-Unis émergent au bout de 17 ans, celles du sud-ouest se contentent de 13 ans sous terre. Selon les chercheurs, les cycles des cigales auraient évolué pour éviter de coïncider avec celui de leurs prédateurs. Ainsi, elles évitent chaque prédateur ayant un cycle de vie de plus d'un an mais moins long que le leur. Mais cela n'explique toujours pas comment elles déterminent exactement quand émerger.
  • Les pluies d'animaux
En janvier 1917, le biologiste Waldo McAtee présente son papier, appelé "Averses de matières organiques". Ce dernier contient une liste, évoquant une potion magique, et allant du foin à la peau en passant par les fourmis et les crapauds.


 Selon lui, des larves de salamandres seraient apparues dans le ciel du Minnesota tandis que des poissons pleuvaient sur le Royaume-Uni. En Serbie, ce sont des grenouilles qui seraient apparues et des têtards au Japon. Depuis longtemps, les chercheurs sont assez sceptiques à propos des pluies d'animaux.


 Un physicien français du 19ème siècle, a affirmé que des vents violents de hautes altitudes auraient soulevé les animaux avant de les lâcher. Une théorie plus poussée implique une tornade marine, aspirant la vie aquatique d'un lac ou d'une mare. Les poissons ou les grenouilles seraient alors attirés par le vortex et relâchés au moment où la tornade s'essouffle. Mais aucune étude n'a confirmé ce phénomène.


  • Les sphères mégalithiques du Costa Rica
 Pourquoi les peuples du Costa Rica ont-ils décidé de tailler des centaines de boules géantes de pierre, avant la colonisation espagnole, reste un mystère.


 Découvertes par la United Fruit Company dans les années 30 alors que l'entreprise créait des plantations de bananes, certaines sphères mesurent deux mètres de diamètre. Connues localement sous le nom de Las Bolas, elles dateraient de 600 avant Jésus-Christ à 1000 ans après J.-C. Ce qui rend ce phénomène particulièrement difficile à comprendre est qu'il n'existe pas d'écrits des sphères dans la culture du peuple qui les a créées.


 En effet, les colons hispaniques se sont appliqués pour que l'héritage culturel de cette population disparaisse complètement. Leur distribution fut cartographiée en 1943. Depuis, le Professeur John Hoopes s'évertue à exclure la plupart des théories sur leur rôle, notamment celles liées aux cités perdues et aux extraterrestres.
  • Les fossiles impossibles
Depuis des siècles, les scientifiques font face à de surprenantes découvertes, qui semblent les défier. Les plus dérangeantes ? Les fossiles humains trop vieux ou apparaissant à des endroits improbables.


 Des doigts fossilisés ou encore des traces de pas ont ainsi été découverts dans des régions géographiques ou des époques archéologiques auxquelles ils ne devraient pas appartenir, alimentant les théories créationnistes.  
Si la plupart sont probablement contrefaits ou même faux, certains fossiles pourraient pourtant apporter de nouvelles informations sur l'évolution humaine. En 1911, l'archéologue amateur Charles Dawson prétend avec découvert un crâne sur dimensionné, vieux de 500.000 ans et décrit comme le lien manquant entre les singes et les hommes. À partir des années 50 toutefois, les chercheurs se sont aperçus que le crâne de l'Homme de Piltdown avait été constitué par Charles Dawson à partir d'une mâchoire de primate et d'un crâne vieux de moins de 1.000 ans. D'autres fossiles, encore non élucidés, ont été retrouvés comme une batterie de presque 3.000 ans ou un modèle réduit d'un avion retrouvé en 1898.
  •  Le "hum" à basse fréquence
Le hum est le nom donné à un bruit, de faible fréquence, mais particulièrement irritant.
 Certains penseront à des extraterrestres, d'autres à un moteur de diesel. Généralement, ce bruit, perturbant les habitants de Bristol à Taos en passant par Wellington, est décrit comme une sorte de bourdonnement. Oui, mais le problème majeur, c'est que tout le monde ne peut pas l'entendre.


 Moins d'une personne sur 20 y est sensible. En 2012, en Irlande, des habitants demandent au conseil municipal de régler le problème de bourdonnement persistant. Le conseil a temporairement éteint les pompes à eau, que les résidents remettaient en cause, mais cela n'a rien changé. Plus généralement, les scientifiques attribuent ce phénomène aux acouphènes, au fracas lointain des vagues, au bruit industriel ou encore au déplacement de dunes de sable. 

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