Son histoire est relatée dans un article de la revue médicale Annals of Internal Medecine , publié mardi 25 février. À l’origine, cette femme souffrant de cirrhose du foie et d’un diabète mal contrôlé a fait les démarches pour être inscrite sur liste d’attente en vue d’une greffe de foie. Mais on lui a refusé cette possibilité. Motif : elle devait d’abord suivre un traitement pour son alcoolisme vu ses tests urinaires. Les analyses révélaient systématiquement un taux d’alcool très élevé.
Une mini-brasserie dans la vessie
Les dénégations de la sexagénaire concernant son penchant présumé pour la boisson et des examens plus poussés ont mis le doute aux médecins de l’université de Pittsburgh qui ont accepté de se pencher sur son cas. Ils ont découvert que la clé se situait au niveau de sa vessie. Elle renfermait en fait une véritable mini-brasserie avec une colonie de levures fabriquant de l’éthanol par fermentation du glucose, présent en grande quantité à cause de son diabète mal contrôlé.
Une mini-brasserie dans la vessie
Les dénégations de la sexagénaire concernant son penchant présumé pour la boisson et des examens plus poussés ont mis le doute aux médecins de l’université de Pittsburgh qui ont accepté de se pencher sur son cas. Ils ont découvert que la clé se situait au niveau de sa vessie. Elle renfermait en fait une véritable mini-brasserie avec une colonie de levures fabriquant de l’éthanol par fermentation du glucose, présent en grande quantité à cause de son diabète mal contrôlé.
Elle est naturellement présente dans la flore microbienne de la bouche, du tractus gastro-intestinal, du vagin ou de la peau. Un traitement antifongique pour éliminer cette levure de la vessie a été prescrit à cette femme, mais il n’a pas eu d’effet. En revanche, son dossier a été reconsidéré en vue d’une greffe de foie.
Si ce syndrome d’« auto-brasserie urinaire avait échappé aux premières équipes de transplantation hépatique qui ont reçu cette patiente américaine, c’est parce qu’il n’avait été rapporté qu’à seulement deux reprises dans la littérature scientifique : un cas post-mortem en 2005 et un cas ante-mortem en 1994, probablement lié à une péritonite consécutive à une plaie par arme blanche.
Si ce syndrome d’« auto-brasserie urinaire avait échappé aux premières équipes de transplantation hépatique qui ont reçu cette patiente américaine, c’est parce qu’il n’avait été rapporté qu’à seulement deux reprises dans la littérature scientifique : un cas post-mortem en 2005 et un cas ante-mortem en 1994, probablement lié à une péritonite consécutive à une plaie par arme blanche.
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