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Les oiseaux migrateurs

Au printemps, des dizaines de milliers d’oiseaux qui avaient migré à l’arrivée de l’hiver reviennent. Ce phénomène a toujours fasciné les hommes, lesquels ont cherché à comprendre les raisons et les moyens qu’utilisent les oiseaux pour accomplir cet extraordinaire voyage. Plusieurs méthodes d’observation, et des recherches menées sur le sujet, ont permis de comprendre une grande partie de ce phénomène.

  • Qu’est-ce que la migration?
Les cigognes nichent sur les toits

En hiver, lorsque les conditions climatiques ne sont plus aussi favorables que durant l’été, des dizaines de millions d’oiseaux migrent: ils volent en direction de leurs habitats d’hiver, appelé «zones d’hivernage». Les oiseaux dits «migrateurs», par exemple la cigogne, se distinguent des oiseaux «sédentaires», c’est-à-dire ceux qui restent au même endroit toute l’année, comme la pie. Le plus souvent, les oiseaux sédentaires habitent dans des régions où le climat est plus doux. L’arrivée de l’hiver et de ce qui l’accompagne - le froid, le manque de nourriture - n’est pas un problème pour eux.
En revanche, pour ceux qui ne peuvent rester au même endroit toute l’année, parfois un très long voyage les attend. Les oiseaux migrateurs peuvent parcourir, pendant des semaines et parfois même des mois, des milliers de kilomètres. La migration est aussi nommée «déplacement migratoire». On distingue aussi deux types de comportements migratoires: alors que les jeunes oiseaux ont tendance à se séparer pour trouver des zones d’hivernage différentes (comportement dispersif),
 les oiseaux plus âgés retrouvent régulièrement les mêmes zones d’un hiver à l’autre (comportement erratique).
  • Observer la migration
Plusieurs méthodes sont utilisées pour savoir d’où viennent les oiseaux migrateurs et où ils se rendent. Ces méthodes de suivi des oiseaux migrateurs permettent non seulement leur identification, mais aussi leur comptage.
       - Observation directe
La première méthode est l’observation directe sur des passages de grandes migrations connus et des sites propices au passage des oiseaux en raison de leurs conditions topographiques et de leur emplacement sur des voies migratoires recensées. Par exemple, les cols de montagne voient souvent de nombreux oiseaux passer au printemps et en automne.
        - Bagage et recapture nécessaire
La deuxième méthode utilisée, et qui date du début du XXe siècle, est le baguage: un petit cercle de métal, sur lequel est inscrit un numéro unique, est accroché sur la patte d’un oiseau capturé à cet effet. Après l’avoir identifié, mesuré et pesé, il est relâché au milieu de ses congénères afin de poursuivre son long voyage migratoire. Une recapture, par exemple sur la zone d’hivernage, permet ainsi de connaître un peu mieux le déplacement des groupes d’oiseaux similaires à celui de l’individu bagué.
         - Détection par radars et analyses isotopique des plumes
Enfin, il existe des méthodes plus récentes, comme les radars de détection des flux de migration et l’analyse isotopique des plumes des oiseaux. Cette dernière méthode analyse la composition chimique des éléments les plus abondants des plumes des oiseaux migrateurs lorsqu’ils sont capturés sur leur zone d’hivernage et permet ainsi d’estimer leur type d’habitat d’origine.
  • La migration: un long voyage… avec GPS embarqué!
La barge rousse peut voyager 11'500 km 
sans escale, c'est un record! 

La migration est un long voyage qui s’étend, pour certain, à presque un tour du monde chaque année! Par exemple, la sterne arctique parcourt près de 20’000 km pour rejoindre l’Arctique et l’Antarctique, et ce deux fois par année. D’autres oiseaux, comme la mésange, ne font «que» quelques centaines de kilomètres.
Durant ce périple, les oiseaux migrateurs ne doivent pas se perdre! Ils utilisent, en premier lieu, les repères visuels géographiques connus. Ils emploient aussi ce que l’on nomme les «compas biologiques internes». Il s’agit de mécanismes physiologiques qu’utilisent les oiseaux pour conserver, sur de courtes ou longues distances, la même direction.
        - Le compas solaire
Il permet de s’orienter en fonction de l’azimut solaire qui donne la position du soleil dans la journée, comme si il était à l’horizon, sans tenir compte de sa hauteur dans le ciel. C’est ainsi que s’orientent les oiseaux dans les zones polaires.
         - Le compas stellaire
Les oiseaux peuvent également migrer la nuit. Bien que le compas solaire soit plus efficace, des chercheurs ont observé dans un planétarium que les oiseaux modifiaient leur parcours en fonction des étoiles. Avec un ciel de printemps, les oiseaux se dirigent vers le nord; à l’inverse, lorsque le ciel nocturne de l’automne est projeté sur le planétarium, les oiseaux s’orientent vers le sud. Les fauvettes, les gobemouches et les rougequeues utilisent tout particulièrement ce compas pour s’orienter.
         - Le compas magnétique
De même que pour le compas stellaire, des expériences ont été effectuées sur des oiseaux en cage et sur des gobes mouches noirs et ont confirmé que les oiseaux étaient sensibles au champ magnétique. En les soumettant à des champs magnétiques variés, les chercheurs ont découvert que les oiseaux choisissent leur direction en fonction du champ magnétique terrestre. Les oiseaux peuvent ainsi garder leur cap lors de la migration, en particulier lorsque le ciel est couvert.
  • Pourquoi les oiseaux reviennent-ils?
La migration répond à un besoin: les oiseaux migrent lorsqu’il fait trop froid et que la nourriture n’est plus suffisamment abondante. S’ils trouvent suffisamment de nourriture et que leur plumage les protège du froid, ils ne migrent pas. Les oiseaux migrateurs suivent donc les conditions climatiques qui leur sont le plus favorables en termes d’ensoleillement et de ressources.
La deuxième raison est que la plupart des zones d’hivernage accueillent un nombre très important d’oiseaux venus de la Terre entière: comme ils sont nombreux sur un espace restreint, la compétition pour les ressources alimentaires est très forte. Ces zones ne pourraient suffire, toute l’année, pour nourrir tous les oiseaux migrateurs.
  • Une très longue histoire partagée
L’Homme a toujours été fasciné par la migration des oiseaux. De nombreuses croyances contiennent des éléments y faisant référence. De plus, comme la migration a lieu chaque année, elle sert d’indicateur afin de savoir que la mauvaise saison arrive. La migration rythme les saisons et la vie des Hommes, qui ensemencent les champs lorsque les oiseaux reviennent au retour du printemps. Les Hommes ont également pu compléter leur alimentation en chassant des oiseaux se trouvant sur les aires de repos intermédiaires (endroits où certains oiseaux migrateurs font une halte pour se reposer durant leur migration) ou à proximité des zones d’hivernage.
  • Quels sont les oiseaux migrateurs qui parcourent les plus longues distances ?
Certains oiseaux migrateurs voyagent sur des distances absolument incroyables. Une performance d'autant plus remarquable qu'ils ont un poids réduit et doivent affronter des vents contraires et des conditions climatiques parfois éprouvantes. Voici les champions du monde en la matière.
Sur environ 600 espèces d'oiseaux terrestres qui nichent en Europe et en Asie, 40 % migrent en automne pour gagner des régions plus favorables et trouver de la nourriture. Si la plupart restent sur leur continent d'origine, certaines espèces effectuent des milliers de kilomètres pour rejoindre leur destination finale. L'aire de reproduction de la sterne se situe, par exemple, dans les plus hautes latitudes de l'hémisphère Nord, alors que sa zone d'hivernage se situe dans l'hémisphère opposé, en Antarctique. Cette migration lui permet de profiter de deux étés en un an et de se nourrir toute l'année.
       - Sterne arctique : 4 fois la distance Terre-Lune au cours de sa vie
Cela explique en partie pourquoi c'est une sterne arctique qui détient le record du plus long vol migratoire avec 96.000 kilomètres parcourus entre juillet 2015 et mai 2016. Partie des îles Farne dans le nord de l'Angleterre, l'oiseau a fait un périple autour du monde en passant par l'Afrique du Sud, l'Antarctique et l'océan Indien. Sachant qu'une sterne arctique peut vivre jusqu'à 30 ans, on estime qu'elle peut parcourir l'équivalent de quatre fois la distance Terre-Lune au cours de sa vie. Deuxième du classement, le puffin fuligineux couvre sans problème les 64.000 kilomètres aller-retour au-dessus du Pacifique durant sa migration, alors qu'il pèse à peine 800 grammes !




Autre exploit, celui du manchot Adélie qui effectue les 18.000 kilomètres de sa migration... à pied, puisqu'il ne sait pas voler. Durant l'hiver, il vit dans les eaux au nord du cercle Antarctique, près de la bordure de la banquise. L'été, il rejoint le continent pour rejoindre la terre ferme et se reproduire, parcourant entre 13.000 et 18.000 kilomètres. Avec toutefois une petite astuce : embarquer à bord des icebergs dérivant pour accélérer le voyage.



       - Albatros



       - Les Bergeronettes


       - Bernache à cou roux



       - Bruant des neiges



       - Canard colvert



       - Cigogne



       - Cigogne noire



       - Colibri


       - Étourneau sansonnet



       - Fauvette



       - Grives : mauvis,musicienne,litorne,draine.



       - Grue cendrée



       - Hirondelle



       - Martinet


       - Milan Noir



       - Oie blanche



       - Palombes



       - Sarcelle d'été


 


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