- Le Prix Nobel 2020 de Médecine.
Encore une fois, ce sont des prix Nobel très masculins : le 111e Prix Nobel de médecine est attribué à Harvey Halter, Michael Houghton et Charles M. Rice pour leurs travaux sur l'hépatite C. Avec ce trio anglo-saxon, on retrace l’histoire de l’identification du virus de l’hépatite C. Ce virus qui se transmet par le sang est l’une des premières causes du cancer du foie et cause environ 400 000 décès chaque année. Mais depuis 2011, de nouveaux médicaments permettent la guérison dans plus de 95 % des cas. Cette maladie est apparue dans les années 1970. Á cette époque, l’américain Harvey Alter, le premier lauréat, examine des tests sanguins et découvre ce nouvel agent pathogène : une forme d’hépatite virale chronique, qu’il appelle « hépatite non A, non B ». En 1987, l’anglais Michael Houghton utilise une nouvelle approche de clonage moléculaire et parvient à identifier le génome complet du virus. Enfin, en 2004, l’américain Charles M. Rice, perce les secrets de sa réplication virale.
- Le Prix Nobel 2020 de Physique.
L'existence de trous noirs était suggérée par la théorie de la relativité générale d'Albert Einstein. En 1965, ce sont les calculs de Roger Penrose sur la formation des trous noirs qui confirment cette idée. Il démontre, que c’est une conséquence de la relativité générale et que la plupart des galaxies logent en leur centre, un trou noir supermassif. Mais la difficulté avec ces objets, c’est que la lumière ne peut pas s’en échapper. Donc les télescopes ne peuvent pas les observer directement puisqu'ils n’émettent pas de lumière. Et c’est là que Reinhard Genzel et Andrea Ghez interviennent dans les années 90 et les années 2000. Ils sont les premiers à apporter des preuves indirectes de l’existence de Sagittarius A* : le trou noir supermassif au centre de notre Voie lactée.
- Le Prix Nobel 2020 de chimie.
La chercheuse française en microbiologie, génétique et biochimie Emmanuelle Charpentier et la professeur américaine de chimie et de biologie moléculaire et cellulaire, Jennifer Doudna
À la base de cette découverte, en 2006, Emmanuelle Charpentier mène des travaux de recherche fondamentale, des recherches sur des bactéries et sur leur système immunitaire : comment certaines se défendent-elles face à des virus ? Elle découvre que ces bactéries conservent de l'ADN de virus dans leur propre ADN, pour l’utiliser contre de futures attaques. Puis, avec l’experte en ARN Jennifer Doudna, toutes deux comprennent que ces bactéries utilisent une molécule qui cible et tranche le matériel génétique viral : l’enzyme CAS9.
- Le Prix Nobel 2020 de Littérature.
- Le prix Nobel 2020 de la Paix.
- Le Prix Nobel 2020 d'Economie.
Mis à part le contexte de pandémie, cette édition est par ailleurs "classique", puisqu'aucun report de prix Nobel n'a eu lieu lors de l'édition 2019, contrairement à 2018. Cette année-là, un scandale sexuel avait ébranlé l'Académie suédoise. Deux prix Nobel de littérature, le 2018 et le 2019, avaient par conséquent été décernés en 2019.
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